vendredi 16 mars 2007

La caisse du chat

La situation de départ est simple.

En Suisse, l'assurance-maladie est obligatoire en vertu de la LAMal. C'est à ce titre que j'ai contracté, bon gré mal an, une police auprès de l'entreprise, appelons-la X.

A la naissance de Junior (4 ans) et de Mini (2 ans), j'ai également conclu une assurance LAMal pour eux, auprès de la même compagnie.

Ma qualité d'affiliée me donne le plaisir inégalé de recevoir mensuellement le "journal" d'entreprise, qui me présente toutes les bonnes raison de manger sainement, de m'adonner à la marche et d'éviter toute forme de stress, non pas que mon bien-être soit une réelle préoccupation pour les actionnaires mais parce que mon éventuel mal-être pourrait se traduire par une obligation de couverture des frais de la part de ladite entreprise.

Malgré leur intelligence largement supérieure à la moyenne et leurs indéniables capacités d'apprentissage, mes deux bambins ne savent pas encore lire. Il est donc totalement inutile de faire parvenir à chacun d'entre eux un exemplaire personnel. Et quand bien même ils sauraient déjà lire, je persiste à penser qu'un seul exemplaire par foyer est suffisant.

Forte de cette conviction, qui s'ajoute à mon désir de faire, au quotidien, de petits gestes "écolos", j'ai appelé ce matin l'antenne locale de l'assurance. Mon interlocuteur, fort aimable, a surtout été interloqué par ma demande. Demande qu'il m'a chargée de transmettre à la centrale des prestations. Laquelle m'a fait savoir qu'une telle demande ne ressortissait pas de sa compétence et que je devais en référer au secrétariat général...

Je ne m'étendrai pas sur la notion de "service à la clientèle", cette notion semblant totalement inconnue à mes trois interlocuteurs et me contenterai maintenant d'espérer que le mois prochain, je ne me verrai pas une fois de plus contrainte de me rendre à la déchetterie avec trois exemplaires non lus d'un journal qui n'intéresse vraiment personne. Ah, si seulement j'avais un chat, le format est juste correspondant aux dimensions d'une caisse...

A bientôt si vous le voulez bien,

4 commentaires:

  1. ce que je decouvre, la, m'amene a penser que, decidement, j'ai pas de chance...
    je m'explique, ces meme revues (enfin comparable autant en terme de quantite de publication, qu'en celui de qualite ou meme d'utilite), Ces memes revues, disais-je sont ici livrees sous plastique, et en double pour les deux membres adulte de la famille.
    Donc, l'usage des ces revues, pour la caisse d'un potentiel compagnon miaulant, impliquerai que je ote le dit plastique ... ce qui en definitive compliquerai le "travail" de recyclage...
    Par contre, j'apprecie grandement ma chance, qui est typiquement islandaise, a savoir que le tri selectif des ordures n'existe tout simplement pas... Ce qui fait que je peux presque envisager d' installer ma poubelle sous la boite aux lettres... au detail pres que la poubelle deriere la porte d'entree n'est pas d'un charme absolu quand d'aventure quelque connaissance se risque a franchir le sieul de notre porte...

    je m'etale, je m'etale, excusez moi...

    il n'en est pas moins vrai, chere Mary, que finalement, s'il est dommage que vous n'ayez pas de chat, pour pouvoir recycler les documents inutiles de votre caisse complementaire de sante ... il est une chance, c'est de ne pas posseder d'oiseaux, les cages circulaires demandent l'usage de ciseaux ... ce qui compliquerai beaucoup, votre tache...

    rejouissez vous donc ;-)

    val

    RépondreSupprimer
  2. Val,

    Dans mon énervement contre la difficulté à supprimer l'envoi de deux revues inutiles, j'avais oublié ce que je fais machinalement chaque mois : enlever le même cellophane avant de jeter les revues dans le bac "papier à recycler" !

    A se demander si je ne devrais pas rappeler l'entreprise pour lui dire que l'unique exemplaire, faut pas qu'il soit emballé dans du cellophane ;-)

    RépondreSupprimer
  3. Ceci m'en vient à me rappeler le combat que je mène au sein de mon immeuble. Ces chères voisines du dessus refusent catégoriquement l'application d'un auto-collant anti-pub sur les boîtes aux lettres, sous prétexte que l'une d'entre elle adore se délasser dans son divan en découvrant où elle pourrait économiser un euro supplémentaire, chose qu'elle ne fera probablement pas, les connaissant! Et de surcroît, si j'oublie de prendre mon paquet quotidien, j'ai droit à des réflexions, je ne te raconte pas!!!
    Bref, je me vois contrainte de remplir une poubelle de papier chaque semaine, moi qui suis passée à la moon cup.... le comble.
    Néanmoins, il existe un avantage à ces publicités, c'est qu'elles sont recyclables, contrairement aux tampons....
    Je compatis, bas-toi, moi, je compte bien faire de même;o)

    RépondreSupprimer
  4. Ah oui, j'oublais.... ceci d'autant plus j'ai éduqué mon chat à faire ses petites affaires dans le jardin. Même pas de bac à remplir..... grrrrrr!

    RépondreSupprimer