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lundi 29 mai 2017

La "loose"

Vous vous en souvenez peut-être, je suis récemment tombée dans les filets d'un manga : Cesare

Comme je n'avais acquis (par excès de prudence) que les deux premiers volumes, je me suis décidée à passer commande de tous les autres d'un coup. 

Lorsque le paquet est (enfin) arrivé, je me suis empressée de le poser dans ma chambre, me réjouissant d'entamer le prochain tome une fois les enfants au lit. 

J'étais fébrile en sortant la suite des aventures italiennes : 11, 10, 9, 8.... Mais... et les volumes 3 et 4 ? 

J'ai eu beau fouiller le carton, examiner avec soin (et une certaine anxiété) la numérotation "ils ont échappé à mon oeil de myope" : rien n'y fit, le verdict fut sans appel, ils n'étaient pas dans l'envoi !

Mon abattement fut complet, l'anéantissement nocturne me guettait - comme je n'ai jamais reçu de paquet XXL d'anti-dépresseurs, ma nuit fut désastreuse -.


Le lendemain matin, au moment de prendre mon téléphone pour appeler le service des commandes, j'avais repris du poil de la bête... 


Mais non, voyons, je suis restée parfaitement courtoise, promis, juré craché. 


Ouais, bon, ça n'a pas servi à grand-chose : "ils n'étaient plus disponibles en stock, ils ont été commandés auprès de l'éditeur, ils vont arriver prochainement, je suis désolée" (pas autant que moi), "ça aurait dû figurer sur la facture, merci de la payer à 30 jours".

J'ai donc pris note que le fait de cocher, lors de la commande, "tout envoyer en une fois" est une question rhétorique : j'aurais préféré attendre trois semaines de plus et pouvoir alors entamer un véritable binge reading ! 

Oui, je sais, c'est (ultra) moche, ces gif, mais vous en conviendrez, être ainsi contrariée aussi ! 

Tenez, vous, quelle fut votre dernière contrariété ? 

A bientôt si vous le voulez bien,

mercredi 24 mai 2017

Garder son sérieux

Note à moi-même : ne plus jamais lever mon mail professionnel durant une séance qui "se traîne", on n'est pas à l'abri d'une irrésistible envie de rire en passant les messages reçus en revue : 



Si je pouvais accorder la moindre crédibilité à cette publicité, il en découlerait que les indications de wikipédia devraient être corrigées puisqu'elles spécifient que "l'orgasme dure en moyenne beaucoup plus longtemps chez la femme que chez l'homme. Alors que l'orgasme masculin dure en moyenne 6 secondes, l'orgasme féminin dure en moyenne 20 secondes". 

Parce que là, ce n'est plus un orgasme que la publicité promet, c'est carrément un marathon avec 5 à 7 minutes ! 

Ce qui est dommage, c'est que je ne sois pas l'heureuse propriétaire d'un pénis :-))) 

Quelles publicités improbables recevez-vous ? 

A bientôt si vous le voulez bien, 


mardi 23 mai 2017

Je serais tentée...

Je serais tentée d'avoir quelque chose à reprocher à cette publicité, photographiée juste à côté de mon lieu de travail....



... mais lorsque je vois que même sur le site "sérieux" qu'est www.orientation.ch, on trouve un singulier qui devient un verbe pluriel puis un sujet pluriel..


... je me dis que je vais peut-être "lâcher" un peu Junior qui m'écrit "je dit au revoir".... 

J'ai, pour dire vrai, un regret : être capable de repérer les erreurs des autres, nettement moins facilement les miennes; j'ai ainsi carrément oublié un mot dans un de mes récents billets (merci au lecteur qui me l'a gentiment signalé). 

J'aimerais tellement avoir un "truc" pour éradiquer les coquilles dans les textes que j'écris : ici, c'est "juste" dommage, dans mes productions professionnelles, ça fait vraiment mauvais genre, il en va de ma crédibilité aussi sur la forme, pas seulement sur le fond.

Des astuces à ce sujet ? 

A bientôt si vous le voulez bien,

lundi 22 mai 2017

Une étoile

Dans le village voisin, une fille de 12 ans a mis fin à sa vie. 

12 ans... 12 ans !

Je ne la connaissais pas, j'ignore tout des raisons qui l'ont poussée à se suicider, je ne sais rien de son parcours familial et scolaire mais la pensée de cette enfant, la seule représentation de son infinie solitude, l'idée du chagrin dévastateur qui est celui de ses parents et de sa soeur maintenant me coupent le souffle, me privent de mots : il est des ressentis qui ne se traduisent pas par des lettres.

Comment prévenir ces actes ultimes, comment entendre les cris silencieux de ces enfants et adolescents en détresse, je ne sais pas, je ne dispose d'aucune connaissance en matière de prévention. 

Je sais juste qu'aujourd'hui particulièrement, j'ai envie de croire qu'elle est maintenant une étoile, là haut, dans le ciel. 

Puissent ses proches ne pas se noyer dans ces tsunamis d'émotions, de doutes, de reproches, de douleur auxquels ils devront faire face très longtemps encore. 

Mes pensées les accompagnent, regrettant ma totale impuissance face à ce drame.

vendredi 19 mai 2017

Je vieillis

Promis, je ne vais pas vous faire un nouveau billet sur ma mémoire, je ne vais pas vanter la coupe de mon nouveau pantalon qui camoufle la (très) relative tonicité de mes tissus : je constate simplement en ce jour de mai 2017 qu'en principe, 10 ans, c'est un âge qui se fête, qu'on n'oublie pas, dont on est généralement très fier "je deviens grand.e".

Et pourtant, si, c'est chose faite, oublier : c'est le 17 mars 2007 que j'ai rédigé mon premier billet sur ce blog, date passée totalement à la trappe, occupée que j'étais, dix ans plus tard, à vous parler de... coloscopie, ami-e-s de la poésie bonsoir ! "Si, tu vois, tu nous fais de nouveau un billet sur le fait que tu vieillis !"

Pour vous, les dates "anniversaires" (les 4 ans du poisson rouge, la 1ère année de votre ménopause, les 5 ans à un nouveau poste, le 10e déménagement, la 6e année de danois, le 5e 6000 mètres gravis, le 3e échec aux examens), vous y pensez ? Vous marquez ? Vous exorcisez ?

A bientôt si vous le voulez bien,

mercredi 17 mai 2017

Vide de sens

Quand j'avais 8, peut-être 9 ou 12 ans, je ne sais plus, j'aimais beaucoup ceci ! 



Mais non, pas l'armée ! Juste les biscuits contenus dans cet emballage ! 

Et justement, c'est en revoyant récemment cet emballage que j'ai réalisé qu'enfant, je n'avais (assez logiquement je crois) jamais réfléchi à leur provenance : je trouvais juste "sympas", ces gars en habits verts, qui voulaient bien partager avec les gamins de la cour de récréation leurs "victuailles". Je les trouvais par ailleurs drôlement bons, ces biscuits, je m'en souviens comme si c'était hier.

Là, je me suis quand même demandée comment on pouvait écrire "sécurité et liberté", le tout en dessus de "armée suisse", d'un côté en français, de l'autre en allemand.

Jamais, je n'ai assimilé "liberté, sécurité" et "armée suisse" ! Par chance d'ailleurs je crois : le Tribunal fédéral rend parfois des décisions que je qualifierais d'étranges mais elles me paraissent malgré tout préférables aux armes, surtout quand on se trouve en Helvétie.

Moralité, je cherche, avec beaucoup d'énergie, à trouver une utilité à l'armée mais rien n'y fait : je ne trouve pas. L'armée, pour moi, c'est une construction complexe et compliquée, onéreuse et vide de sens.

Vous, "armée". ça vous évoque quoi ?

A bientôt si vous le voulez bien,


vendredi 12 mai 2017

La concision

"Attention, la boisson que vous allez déguster est extrêmement chaude. Ne pas mettre au micro-ondes", 15 mots, 84 caractères sans espace.

"Achtung heiss. Bitte vorsichtig geniessen. Nicht mikrowellengeeignet", 7 mots, 62 caractères sans espace.

La concision, on fera ce qu'on voudra, est en faveur de Goethe et non de Molière !

A bientôt si vous le voulez bien.


mercredi 10 mai 2017

Concurrence déloyale


Jusqu'à "journée conférences", je comprends ou à tout le moins, j'imagine le concept. 

C'est après que ça me chiffonne : si je me doute bien que la journée s'adresse à un parterre de spécialistes et non à une béotienne comme moi, je peine à suivre le choix grammatical de la tournure, la question n'ayant à mes yeux aucun sens. 

Vous le voyez, vous ? 

En revanche, j'ai pris note qu'à "quand le terrorisme hypnotise la régulation ?", les participants étaient ma foi principalement masculins, plutôt jeunes : mes étudiantes (19) étaient complétement hypnotisées de les voir passer devant la fenêtre du rez, où je donnais cours et j'ai eu fort à faire pour les "garder avec moi". Je serais à deux doigts d'écrire à Leenaards pour me plaindre de concurrence déloyale ! 

A bientôt si vous le voulez bien,

mardi 9 mai 2017

Feu d'artifices

C'est beau, un feu d'artifices : ainsi, malgré son absence évidente d'écologie, nonobstant son prix excessif (même si j'admets n'avoir aucune idée de son prix, je l'imagine très coûteux), celui du 1er août notamment, marquant la fête nationale suisse, me séduit toujours, comme lorsque j'étais enfant bien que le chant patriotique me laisse de marbre. 

Ce que je déteste, en revanche, c'est le "feu d'artifices" dans ma tête, lorsque ça fuse, lorsque "ça" part dans tous les sens, quand c'est à tous les niveaux que ça flambe : je repense alors toujours à cette phrase lue sur un mur, un jour, "arrêtez le monde, je veux descendre". 

Je ne veux pas "descendre", je voudrais juste un peu de calme, pour pouvoir trier, organiser, penser, décanter, imaginer.... C'est très "tendance" de répondre à la question "comment ça va ?" "oh, tu sais, je cours" : j'aimerais pouvoir répondre simplement "oh, tu sais, j'ai le temps de songer". 

Je veux bien m'étourdir, un soir, dans la danse ou et dans le vin (je reconnais être plus douée pour la dive bouteille que pour le rockabilly), je ne veux pas me faire happer encore davantage par les tâches, les sollicitations, les attentes des autres, les obligations, réelles ou supposées : je veux pouvoir ouvrir une fenêtre pour respirer, tranquillement. 

Je sais, le temps, on le prend, on l'offre, on le trouve, on le gère mais même pour savoir mettre ses priorités "au bon endroit", pour ne pas s'égarer, s'éparpiller, il faut justement... du temps : le nez dans le guidon, la tête qui explose, ça fait mauvais ménage chez moi et je deviens une girouette qui ne sait plus si le vent est du nord ou du sud. 

Et du coup, je ne trouve pas mes mots, j'ergote, je balbutie, je bégaie, je cafouille, je m'emmêle et ne suis même pas capable de faire un billet un tant soit peu cohérent. J'en perds mon sens de l'autodérision, ma capacité à regarder les événements avec une certaine ironie, parfois douce, parfois amère, souvent un brin acide.

Ainsi, lectrice, lecteur, désolée, le menu du jour ne présente que peu d'intérêt, sauf à poser une question : tu fais comment, toi, pour freiner, pour poser tes idées, clarifier tes attentes, retrouver ton énergie quand "tout" devient complexe ? 

Evite de me dire "je cours un marathon" : ça, ça ne va pas fonctionner ! 

A bientôt si vous le voulez bien,

lundi 8 mai 2017

De grands yeux

Le pourquoi du comment j'ai fait des recherches sur le nombre de pays dans lesquels l'allemand était parlé est sans intérêt pour le  billet du jour : il se trouve que je suis tombé sur cette phrase "l'allemand est la langue officielle de sept pays européens".

J'ai ouvert de grands yeux et commencé à compter : 1, 2, 3, 4... après, j'ai séché ! Grave même.

Vous sauriez les trouver sans "tricher" ?

A bientôt si vous le voulez bien,


vendredi 5 mai 2017

Unisexe

Qui ne l'a pas déjà entendue, cette remarque sexiste "t'occupes, elle a ses ragnagnas", comprenez "je suis trop coincé-e pour dire elle a ses règles", ce qui reste malgré tout un commentaire débile et inapproprié, quelle que soit la terminologie utilisée : si certains hommes étaient moins cons, ils auraient compris depuis longtemps que nombreuses sont les femmes qui soupirent de soulagement lorsqu'elles ont leurs règles, une grossesse n'étant (pour plein de raisons) pas forcément toujours un ticket pour le bonheur. Mais je m'égare.

Je bosse dans un environnement "unisexe" : pour preuve, la remarque que j'entends depuis quelques jours autour de moi dès qu'une ou un collègue est de (très) mauvaise humeur "t'occupes, il / elle a 210 copies à corriger pour la semaine prochaine".

Ca, je vous jure, ça rendrait même un martien de fort mauvaise humeur et ça a un coup exorbitant pour mon employeur : environ un feutre rouge toutes les 45 copies ! 

Pensez à moi, il m'en reste 95 pour ce week-end, pas certaine d'avoir l'inspiration pour vous rédiger un billet lundi ! 

Dans votre secteur d'activité, quel est le truc qui prend tout le monde, femme ou homme, à rebrousse poil ? 

A bientôt si vous le voulez bien,


mercredi 3 mai 2017

L'anxiété

Depuis le mois de juillet 2016, je vis dans un appartement doté d'un balcon que je qualifierais de "somptueux" - étant entendu que tout est relatif dans l'existence -. Ainsi, la vue y est dégagée, parfois même magnifique selon moi et je profite, à tout le moins durant certains week-ends et les vacances, du soleil levant et du soleil couchant. 


Ce balcon, à vrai dire, m'intéresse aussi et avant tout que parce que je peux potentiellement y mettre une très grande table (je sais, je suis monomaniaque des tables) et un grill. 

Mais... parce qu'il y a forcément un "mais" : je n'arrive pas à me décider ! Un vrai casse-tête : je suis déjà allée dans trois magasins et j'ai toujours au moins autant de bonnes raisons d'acheter que de ne pas acheter, avec des motifs aussi pertinents que "est-ce que ce banc va tenir 124  générations en restant dehors toute l'année ?", "le couvercle de ce grill ne va-t-il pas grincer après 312 grillades ?", "la même table mais en une teinte plus claire, ça ne serait pas plus joli et mieux assorti avec les dalles du balcon ?", "durant combien de décennies mon banquier va-t-il me faire la gueule si je procède à cette dépense ?" etc etc etc etc etc.

Le terme "casse-tête" est d'ailleurs largement au-deçà de la vérité : c'est même carrément anxiogène. J'ai d'ailleurs ri toute seule en constatant que j'avais acheté, il y a quatre ans, une voiture à CHF. 10'000.- en moins de 12 minutes top chrono mais que je n'ai toujours pas pris de décision pour mon balcon ! Je devrais probablement envisager d'en parler ou à Freud ou à mes rhododendrons.

Alors que l'anxiété me paralyse (vous allez voir que les arbres perdront leurs feuilles avant que je ne sois dotée de chaises - il me faudra affirmer durant tout l'été que les apéros dînatoires debout sont ultra tendance -), il est des gens qu'elle rend "créatifs". 

J'ai ainsi reçu il y a peu un mail d'un lecteur, me demandant mon avis sur un texte qu'il avait écrit. De toute évidence, cliquer sur le bouton "send" le rendait un brin nerveux : le message qui accompagnait son envoi était tellement drôle que je lui ai demandé l'autorisation de vous le retranscrire ici - merci à lui pour son accord - : son "anxiété" est tellement plus divertissante que la mienne ! 

"En attendant je fais une retraite, je croise les doigts, je grimpe le Cervin, je m’enferme volets fermés, j’achète une moto et je fonce dans la nuit, gants ou pas gants pour le Cervin ? J’apprends le japonais, je fais une pizza et l’engloutis, je fais un cassoulet et l’engloutis et je recommence : pizza, cassoulet…, je fume UNE cigarette, je me marie avec Ellen MacArthur, je lui rachète son trimaran et je m’inscris à la Route du Rhum, je gagne la Route du Rhum, je me désabonne du BlogDuCuk, je me reconvertis dans le débardage à cheval (avec un comtois), je vends mon Picasso, j’envoie des fleurs à Madame Poppins, non du vin (pas Château Bonnet qu’elle goûte, un autre), non du parfum (un peu casse-gueule pour choisir), non des huîtres, non un bon d’achat dans une boutique de lingerie (valeur permanente), je tapisse mes chaussures avec des timbres-poste de collection (extérieur et intérieur), j’achète un entier de tous les fromages de France, je lis la Bible à l’envers (le haut des pages en bas) en commençant par la fin, je fais un vol dans le biplace de la Patrouille de France, je me réabonne au BlogDuCuk, je me fais une camomille, j’invente le rock’n’roll, je relis les œuvres complètes de François Villon (...)". 

Si seulement toutes les personnes angoissées pouvaient être aussi amusantes, le monde irait moins mal je crois, même si j'émets des réserves quant à l'oeuvre de Fillon (MàJ : on me signale dans l'oreillette que ce n'est pas Fillon mais Villon, corrigé et tant pis pour ma chute pas drôle), encore que sa promesse de rendre l'argent sous condition m'ait fait beaucoup rire.



Et vous, par quoi se traduit votre anxiété lorsqu'elle vous prend, à choix, les tripes, le coeur et/ou la tête ? 

A bientôt si vous le voulez bien, 


mardi 2 mai 2017

Dis...

... la Coop, tu n'as pas le sentiment d'exagérer juste un petit peu en affirmant au dos de tes tickets de caisse "nous sommes le détaillant le plus respectueux des animaux au monde" ? 

Que tu ne me vendes pas des oeufs de poules entassées à 200 dans un minuscule box, soit, j'en suis sincèrement ravie; je suis également fort aise de ne pas consommer de boeuf engraissé uniquement aux hormones les plus diverses. 

Mais tu sais, le monde, c'est vaste, très vaste même et je serais curieuse de savoir combien de temps il t'a fallu pour te comparer aux détaillants d'Islande, de Suède ou encore du Canada. Ou est-ce que tu t'es arrogée ce "label" une fois que tu as constaté que la Suisse ne vendait pas de produits découlant de la chasse à la baleine

Vous y croyez, vous, à ces "slogans autoproclamés" ? 

A bientôt si vous le voulez bien, 


mardi 25 avril 2017

Une autre devinette

... dont je n'ai pas la réponse, je compte donc sur votre sagacité ! 

MMM vit dans un immeuble qui compte notamment une salle commune, dotée à ce jour uniquement d'une table de ping pong et d'un canapé. 

Alors que je jouais avec Junior, Tom Pouce a fouillé dans la pièce voisine et en a sorti ceci : 




A sa question "c'est quoi, ça, Maman ?", je n'ai pas su répondre. La partie supérieure pivote sur elle-même, ce qui ne m'a pas donné d'indice supplémentaire pour autant.

Vous auriez une idée ?

A bientôt si vous le voulez bien,




vendredi 21 avril 2017

Frisson (de froid)

A 14 ans, lorsque la piscine du quartier était encore en train de se remplir après la pause hivernale, je suppliais ma mère "on peut aller se baigner, allez, dis oui, s'il te plaît maman chérie !" (regard de cocker no 5).

Par chance, elle ne s'y opposait pas et je me jetais dans une flotte à 15 degrés sans hésiter, ravie de profiter des premiers rayons du soleil alors que certaines de mes copines étaient encore engoncées dans leurs habits d'hiver. Non, je ne tombais pas malade pour autant.

A 16 ans, j'ai traversé le lac de Neuchâtel à la nage alors que le thermomètre affichait péniblement 19 degrés : j'ai malgré tout trouvé la distance de 6km "cool" (bien que finissant sur la 4e marche du podium).

Peu avant mes 30 ans, j'ai commencé la plongée sous-marine, ce qui implique aussi de braver les flots lacustres en hiver (mon banquier n'ayant jamais été un homme compréhensif, les Maldives me sont toujours restées inaccessibles) : même avec une combinaison étanche, 6 degrés, c'est... peu, surtout après 45 minutes. 

Faites un saut temporel et retrouvez-moi à 47 ans. 
















(c'est pour marquer le saut temporel)















Je suis devenue, je ne sais plus trop quand, la plus grande frileuse de la planète ! 

Même les eaux thermales d'Yverdon, je les trouve parfois pas assez chaudes, c'est dire (seul le bain japonais à 38 degrés trouve grâce à mes yeux !). Je porte un gilet comme les grands-mères, je ne quitte pas mon foulard "hiver" jusqu'en juin, je suis cramponnée à mon chandail sur la plage alors que tous les mômes sont dans l'eau, je frissonne après la douche (bouillante) du matin. 

Bref, bien que ma "surface caressable" soit suffisante (euphémisme pour dire que perdre du poids ne ferait pas de moi un fil de fer), j'ai froid, souvent (et non, je ne vous narrerai pas quand et pourquoi j'ai parfois très "chaud", mon blog est ouvert aux mineurs aussi, un peu de tenue, diantre). 

La prochaine manifestation de l'âge, c'est quoi ? Si c'est "la sécheresse vaginale, parlons-en" comme le suggère la pub sur Radio Nostalgie le matin à 7.45, je ne m'en remettrais pas !

Et vous, quels désagréments l'âge vous a-t-il apportés ? 

A bientôt si vous le voulez bien, 


mercredi 19 avril 2017

Recette

Recette "ambiance" 

A suivre pour mettre une forme "d'ambiance" dans une soirée, surtout si certains des convives ne se connaissent pas ou pas très bien et que les conversations menacent de s'embourber définitivement dans des questions aussi lancinantes que "avantages des nouvelles jantes alu" ou "de l'intérêt des vacances au Kruger Park", l'un étant un non sujet, l'autre hors de portée financière (des variantes comme "l'avenir du PSG" ou "les tendances vestimentaires printemps - été 2017" étant possibles).

Prenez quelques bouteilles de vin, rouge ou blanc peu importe (ici aussi, des variantes comme "cocktails" ou "spritz" étant envisageables)
Trouvez une grande table ou un salon confortable
Servez abondamment et des mets et des breuvages 

Lancez, juste avant le dessert, un des sujet suivants dans la poêle : politique, religion ou allaitement

Observez les invités, filez à la cuisine pour préparer le clafoutis si la mayonnaise monte ou si une envie irrépressible de rire vous prend (la colère sourde pouvant également être une indication à la fuite devant le four, le frigo - réparé, merci - ou un passage à la cave, voire les toilettes si non occupées). 

Vous admettrez que cette recette, tout le monde la connaît, elle est même totalement has been à nos âges. 

Je découvre en revanche depuis peu un autre sujet qui ne "fâche" pas autant que l'allaitement ("c'est un asservissement de la femme à son enfant" versus "les vertus de l'allaitement ne sont plus à prouver"), qui ne divise pas autant que la politique ("la gauche promet mais ne fait rien" versus "la droite affiche un réel mépris pour le peuple") et qui ne finit pas en tirs croisés comme la religion ("l'islam, le grand mal" versus "parce que le catholicisme, c'est mieux ?"). 

Ma question était en fait réelle, l'opinion des autres convives m'intéressait vraiment : "quelle attitude adopter face aux éventuelles prochaines - et premières - relations sexuelles de Fifille / Fiston ?" 

Comprenez par là : faut-il ou non accueillir sous son toit les ébats de sa descendance ? 

Très rapidement, deux opinions se sont dégagées : "de toute façon, il / elle aura des relations sexuelles, on ne peut pas s'y opposer, autant que ça se fasse dans de bonnes conditions" versus "il n'incombe pas aux parents d'être complices de ce qui se veut un acte d'adulte". 

Et qui d'évoquer sa première fois, le frein à main sous le genou broyé, qui de se remémorer une libido glacée par la présence d'adultes le mur d'à côté. 

Bref, malgré les arguments plutôt sensés et intelligents des deux "camps", je ne suis toujours pas parvenue à me forger un avis : je prie donc pour que la testostérone qui envahit de jour en jour mon aîné ne flambe pas trop vite.

Mais j'y pense : un avis, vous auriez à me soumettre ? 

A bientôt si vous le voulez bien, 




mardi 18 avril 2017

Le "pas plat" pays qui est le mien

Je ne me lasse pas de le contempler, de laisser mon regard le parcourir, j'aime marcher le long de ses rives, nager dans ses eaux, plonger dans ses "entrailles". En toutes saisons, je le trouve beau, intéressant, varié, stimulant ou reposant selon l'état d'esprit du moment.

Le lac. Ou plutôt les deux lacs qui sont à proximité de chez moi. Le Léman et celui de mes racines, Neuchâtel.











En prenant cette dernière photo, dimanche, j'ai souri : le cliché pourrait être vu comme une publicité pour les rives de Montreux, le vent ne s'étant malheureusement pas montré assez constant pour étendre le drapeau. 

Remarquez, si la croix blanche avait flotté au vent, l'image aurait eu un petit côté patriotique qui m'interpelle : "aimer son pays", ça se dit quand on a le coeur à gauche ? N'est-ce pas un discours cher aux partis de droite ?

Remarquez, personne, ni à gauche ni à droite, n'a jamais tenu rigueur à Jacques Brel de chanter les beautés du plat pays qui est le sien : je vais donc "chanter" le "pas plat pays" qui est le mien. 

Je vais ainsi passer outre les clivages politiques et reconnaître que si je suis consciente de bien des faiblesses des institutions helvétiques, que si je déteste l'attitude de certain.e.s dans des dossiers aussi importants que l'aide sociale ou l'accueil des populations migrantes notamment, il y a aussi des tonnes de choses que j'apprécie dans "ma" Confédération.

Donc, oui, j'aime mon pays même si mes photos oublient beaucoup d'autres endroits magnifiques, les plus "montagnards" d'entre vous en attesteront.


Diriez-vous que vous êtes "patriotes" ?

A bientôt si vous le voulez bien,

mercredi 12 avril 2017

"Je suis payée pour faire mon métier"

Entre février et avril, durant 28 x 45 minutes, j'ai traversé avec "mes" étudiants les méandres des assurances sociales suisses, à tout le moins certaines de ces lois fédérales. 

Ils ont dû comprendre comment se détermine une rente invalidité au sens de la LAI, comment elle se calcule en LAA, comment la LPGA et l'art. 20 al. 2 LAA permettent le cumul de ces rentes; ils se sont accrochés pour intégrer les différentes prestations en LAMal, les risques assurés en LACI. Ils ont été confrontés à des questions difficiles comme "quel est le droit à un congé maternité pour une femme dont l'enfant est mort-né ?", quelles sont les infirmités considérées comme étant congénitales au sens du droit suisse ?" 

Ils ont souvent juré, parfois baissé les bras; ils ont repris du poil de la bête, se sont soutenus mutuellement, ont posé mille questions pour finalement parvenir au terme de cet enseignement. 

Hier après-midi a eu lieu mon dernier cours avec eux (l'examen écrit a lieu dans 10 jours), je ne les aurai plus en face de moi jusqu'au terme de leur bachelor : le droit, "c'est fait", après moult autres sujets juridiques depuis leur entrée dans l'école sous la conduite de deux autres professeures.

Alors que je prenais congé d'eux, une étudiante s'est levée et m'a, au nom de toute la classe, remis une carte, une bouteille de vin, du chocolat et un bon dans un chouette magasin "merci pour vos cours, Madame". 


J'ai bafouillé, j'ai bégayé, j'ai rougi, je me suis dandinée du pied gauche au pied droite, du droite au gauche et j'ai commencé à lire leurs messages.

Le temps de poser mon regard sur les deux premiers (sur 45), une forte émotion m'envahissait. Forte au point que j'ai relevé la tête, j'ai souri et des larmes de plaisir plein les yeux, j'ai probablement prononcé le "discours" le plus stupide du monde : "merci mais vous savez, je suis payée pour faire mon métier". 

La classe, hein ! 

Remarquez, une chance pour moi : en trois mois, ils avaient eu le temps de s'habituer à mon humour à deux balles et ont applaudi en réitérant leurs remerciements. 

Il y a des "salaires" qui valent encore bien davantage que les écus sonnants et trébuchants de la fin du mois : réussir à "emmener" ses étudiants ! 

Et vous, quel a été le dernier moment où, dans le cadre de votre activité, vous vous êtes senti pousser des ailes ? 

A bientôt si vous le voulez bien,


PS. Je devrais probablement ouvrir une nouvelle rubrique "the emotional washing machine", ça fait deux jours de suite que c'est 1200 tours/minute.

mardi 11 avril 2017

Un sentiment

Le chagrin, la douleur, la peine, la tristesse, je sais ce que c'est : une vague, souvent une marée violente, un tsunami parfois, qui prend aux tripes, qui brûle la gorge, qui pique les yeux, qui tort les boyaux. 

La vie m'a aussi appris que cette étreinte, même de fer, pouvait parfois disparaître parce que le temps fait son oeuvre : je ne sais pas si c'est réellement une "oeuvre" mais c'est un constat, il est des épreuves qui nous mettent à terre mais dont on se relève. On marche alors moins vite, avec moins d'agilité, d'un pas plus retenu mais on marche quand même à nouveau, un jour. Ou une nuit, un matin, tout à coup. Vers la lune qui brille ou le soleil qui se lève.

Il est un "état" dont je ne sais en revanche toujours pas que "faire", que je subis : le sentiment d'impuissance. 

Et toutes ces dernières années, cette impuissance, je l'ai ressentie très souvent. Face à la colère et au désarroi de Junior (14 ans), face auquel je n'ai pas de réponse, pas de réels mots, juste des "je t'aime" parce que c'est ce que je ressens profondément à son égard malgré les colères, malgré le découragement, malgré l'abattement qui est parfois le mien - et le sien surtout -. 

J'adore l'entendre rire, j'apprécie chaque instant - et ils sont nombreux - où nous sommes complices, à plaisanter sur la politique, la mode, les gens, la musique, les films, parfois même sur l'école. 

Mais il y a aussi tous ces moments où je le sens "malheureux", en révolte, en recherche de.... de lui, de sa place, de son projet, d'un sens à maintenant, à se demander ce que "demain" veut dire, coincé entre ses aspirations et les contingences quotidiennes, notamment scolaires et de cohabitation avec des parents divorcés. 

Je me souviens qu'être enfant n'est pas toujours aussi facile que le pensent les adultes, je me rappelle que l'adolescence est une longue succession de montagnes russes mais n'empêche : je n'ai pas connu les tourments qui sont les siens, je n'ai pas vécu cette solitude qu'il ressent parfois. 

Et je suis impuissante. A espérer que le temps fera à nouveau son "oeuvre" : d'ici là, j'espère qu'il ne se perdra pas en route et qu'il trouvera bientôt sa lune, son soleil. 

A bientôt si vous le voulez bien,  


vendredi 7 avril 2017

Faites attention à vous

J'avais l'impression d'être concentrée, "à mon affaire" comme on dit, la visibilité était excellente, la route sèche et pourtant, l'accident n'a été évité que grâce à l'attention de deux autres conducteurs, qui ont freiné à temps. 

J'ai retrouvé l'un de ces conducteurs quelques mètres plus loin, à la station service et me suis avancée vers lui pour m'excuser de mon erreur : il a été grand seigneur, m'a dit que ce n'était pas grave et m'a même remerciée pour mes excuses, un "comble" quand on pense que j'aurais été seule fautive s'il n'avait pas été aussi rapide. 

Faites donc attention à vous, un accident de voiture est vite arrivé même quand on parcourt comme moi des milliers de kilomètres par année; si la taule n'est en soi qu'un dégât matériel réparable, les conséquences peuvent être bien plus lourdes sur le plan physique et psychologique. 

Roulez prudemment, j'aime l'idée de vous retrouver ici depuis votre ordinateur personnel ou professionnel et non depuis un smartphone connecté au wifi d'un hôpital... 

A bientôt si vous le voulez bien,