vendredi 13 juillet 2007

Connais-toi...

Bon, paraît que la fameuse phrase de Socrate, "connais-toi toi-même", n'est pas tout à fait exacte, si j'en crois Raph !

Quoi qu'il en soit, la lecture du billet "linké" m'a rappelé une petite histoire, racontée par une copine institutrice. A la rentrée scolaire, pour faire la connaissance de ses élèves (âgés de 9 ans), elle leur a posé la question suivante : "quels sont vos 5 principaux défauts ? quels sont vos 5 principales qualités ?"

Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle entendit un élève demander "Madame, on peut mettre dix défauts ?" Parce qu'il était capable d'énumérer dix défauts mais pas cinq qualités !

Et là, je m'interroge : est-ce la "faute" de l'école de rapppeler tout le temps aux élèves en quoi ils sont "mauvais" ou est-ce la "faute" des parents qui ne savent pas valoriser leurs enfants ?

A bientôt si vous le voulez bien,

9 commentaires:

  1. Ce qui m'amène à penser que l'école stigmatise les élèves simplement en les "dévalorisant" par des échecs scolaires. Entrainant par là une certaine déviance psychologique, puis la délinquance juvénile.

    Marrant, je ressors tel quel le cours de criminologie sur la délinquance juvénile de M. Kuhn. Tellement vrai en plus...

    Mais il est vrai que quand un élève sort ce genre de phrase, je pencherais pour une "responsabilité" conjointe des parents ET de l'école...

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  2. La vache, y'en a qui arrivent à se trouver 10 défauts??? Mince, j'ai beau chercher, même un... j'vois pas ;))))

    PS : quid des parents qui répètent à leur enfant "oh, tu es arrivé par accident" ??

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  3. KHannibal, ajoute encore la "responsabilité" des grands-parents, des cousins, de la voisine, du prof de gym....

    Schizozote, je ne vois pas comment un enfant peut être conçu autrement que par accident : jamais vu un utérus fléché ou un spermatozoïde avec un TomTom! ;-)))

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  4. Je crois que Khannibal a raison. Il y a une responsabilité conjointe de l'école et des élèves. Si tu es bon, on te fout la paix, si tu l'es moins, on passe son temps à te dévaloriser. Pour autant, les enseignants n'ont pas les moyens qu'il leur faudrait, quand on gère 30 minots à la fois, on ne peut attendre ceux qui ont des difficultés... Donc valoriser les enfants est notre devoir prioritairement à nous parents.

    Pour les défauts, moi je suis comme Schizo, j'ai beau chercher, je ne m'en trouve aucun. Ah si j'en ai un ! Je ne suis pas célibataire, c'est un défaut ça, non ?

    Mary, on aura du mal à expliquer à la gynéco ce que fait le tom tom dans notre intimité !

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  5. Il y a 5 ou 6 ans, je passe vers mon chef pour le questionnaire annuel d'évaluation. Bien entendu, des défauts et quelques qualités quand même... A la question "comment vois-tu les choses ?", ma réponse "Tu sais, les qualités, on peut toujours les améliorer. Pour les défauts, à mon âge, c'est beaucoup trop tard...". Sais pas pourquoi, mais je n'ai plus été évalué depuis et je suis toujours en place. Bon d'accord, je suis fonctionnaire...
    Cordialement

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  6. C'est la faute à personne et la question de l'instit n'est pas très fine. La gosse a pu répondre cela pour jouer, ou pour échapper à cette question intrusive, ce qui était son droit et une preuve de maturité.

    Tous les enfants traversent un stade de l'existence "bien/mal" très marqué, poser ce genre de question c'est entrer dans ce jeu et le renforcer.

    Fritz Oser a étudié les stades du développement religieux et a mis en évidence ce stade sans nuance où les bons sont récompensés et les méchants punis. Certains adultes n'en sortent jamais. Pas question ici de catéchisme, ces stades se manifestent en dehors de tout enseignement religieux. Par exemple un des premiers stades chez les tout petits c'est l'animisme, alors que l'animisme en tant que religion n'existe pas chez nous. Bien sûr ces stades se nourrissent de la culture ambiante qui peut aussi les renforcer, l'enfant y trouvera ses mots.

    Progressivement l'enfant découvrira que le bien et le mal, les défauts et les qualités sont mille facettes de la vie et de sa personnalité, qu'il peut en jouer de façon plus ou moins juste selon les moments et circonstances.

    La société, la famille, l'école, doivent édicter des règles permettant de vivre ensemble et doivent les faire respecter. Il s'agit là d'autre chose.

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  7. Ca, allons, je suis convaincue que l'état de fonctionnaire n'a rien à voir avec le fait que tu sois toujours en place : ce sont tes qualités qui font de toi une personne indispensable !

    Sugus, si 5 qualités et 5 défauts sont une question intrusive, que dire des dissertations, qui viennent quelques années plus tard.... N'étant absolument pas formée ni en pédagogie ni en développement de l'enfant, je ne saurais discuter des stades de développement; en revanche, étant mère, je vois bien qu'il y a les mères qui arrivent à donner confiance à leurs enfants et celles qui y arrivent moins bien; toutes font toutefois respecter des règles, qui, à mon sens, ne sont pas tout.

    Allez, retournez bronzer, voyons, il faut trop beau pour bloger !

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  8. Il y a des parents qui s'en sortent mieux que d'autres, et des instit/profs qui s'en sortent mieux que d'autres. Généraliser l'Ecole avec un grand "E", ce n'est qu'une généralisation de plus...

    Ceci dit natpointg a raison, "pas célibataire" est bien un défaut. Que Schizozote et les autres en prennent de la graine ! :)

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  9. Bonjour,

    je me disais bien que mes enfants en avaient plus de 5 ..... de qualites, bien sur ! ;-)

    bises
    Lunap

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