mercredi 7 novembre 2007

Des excuses...

... j'aimerais en présenter à celles pour qui concevoir un enfant, ce n'est pas juste six mois de galipettes "viiiiite, chéri, j'ovule", deux tests de grossesse, le premier, négatif, puis quatre mois plus tard, le second, positif. Suivi de neuf mois, dont trois de nausées, deux de bonheur, un d'insomnie et de réveils fréquents pour faire pipi et trois d'interrogations multi-directionnelles et hautement "existentielles" : "j'accouche debout, couchée, à quatre pattes, dans la baignoire ou avec la péri dès mon arrivée à la mat' ?"

J'aimerais leur présenter des excuses, à ces femmes qui, après des mois d'attente, des mois d'espérances déçues, en arrivent à la longue ronde des tests, examens, plus ou moins bien prises en charge par le monde médical, plus ou moins bien épaulées par leur conjoint. Le tout au milieu de questions aussi "finaudes" que "et vous, vous attendez quoi pour faire un bébé ?", avec la variante "mais franchement, faut qu'on vous explique comment on fait un gamin ?".

Non pas que je sois "coupable" ou même seulement "responsable" de leur attente, de leurs souffrances, de leur si fréquente solitude, de leur douleur, souvent morale mais aussi physique; ça, je le sais, je n'y suis pour rien.

Ces excuses, j'ai envie de les présenter quand même parce que j'ai parfois une furieuse tendance à me plaindre très fort, de petites et de "grandes" choses aussi "pertinentes" que "j'en ai marre de descendre les poubelles de couches, y pourrait pas faire pipi sur le pot, non ?" ou encore "c'est dingue le prix des chaussures même en taille 24".

Ces excuses, j'ai envie de les présenter parce que parfois, dans mon ignorance, j'ai lancé des "des enfants, c'est vraiment la plus belle chose dans la vie" ou encore des "la vie prend un autre sens quand on a des enfants".

Parce qu'elles sont nombreuses, ces femmes qui voudraient avoir ce genre de "soucis" de couches ou de chaussures... et non pas encore un examen pour faire examiner leur glaire, pas encore une stimulation à supporter, un échec de transfert à devoir éventuellement "encaisser", le tout souvent sans rien dire à l'entourage.

Parce qu'elles sont nombreuses, ces femmes qui voudraient pouvoir elles aussi tenir un enfant dans leur bras, qui voudraient tout apprendre sur l'allaitement, sur les premiers pas et le meilleur moyen de faire partir même les taches de brocoli sur un petit pull taille quinze mois...

Donc, à vous toutes qui attendez de voir se réaliser ce qui était d'abord un voeu puis un désir ardent : je pense à vous ce soir et espère qu'à défaut d'avoir, moi, compris votre souffrance et votre peine, vous avez autour de vous des gens qui savent vous épauler et vous aider, dans vos démarches, dans votre acceptation, dans votre combat parfois.

A bientôt si vous le voulez bien,

23 commentaires:

  1. De mes 15 mois d'attente, bien peu comparé à tant d'autres, la seule chose réellement douloureuse dont je me souviens, c'est mon sentiment de culpabilité. Honte d'être envieuse, et de ne pas réussir à être heureuse pour toutes ces copines qui tombent enceintes en claquant des doigts.
    Les phrases à la con, elles irritent, parfois font mal, mais on oublie.
    Par contre Mr Bidule avait beaucoup de mal avec tous ces charmants imbéciles qui voulaient lui "montrer le mode d'emploi".

    J'en profite cependant pour faire mon coming out: qu'est ce qu'elles m'énervent les femmes enceintes qui se plaignent tout le tps !

    Bidule

    RépondreSupprimer
  2. On peut sincèrement, je pense, être dans l'attente, encaisser des échecs de stimulation, de transfert, des tests négatifs et des pronostics en berne ET comprendre un certain "ras-le-bol" du quotidien de jeunes mamans un peu débordées. Ce qui est insupportable par contre, c'est le silence que les gens qui connaissent les difficultés par lesquelles vous passez, font lorsque vous arrivez quelque part, comme si le fait d'en parler était devenu la pire chose qu'il soit. Ce phénomène d'évitement, ces regards baissés, ces changements de sujet, cette impression d'être zappé sur la question la plus importante de votre vie, restent parmi les pires souvenirs des 5 années d'attente que notre couple a dû endurer. Ne vous excusez donc pas, Madame Poppins, ce que je connais de vous me fait dire que vous ne faites pas partie de ces gens-là...

    RépondreSupprimer
  3. Très drôle le nom de ce blog, J'adore Mary Poppins, d'ailleurs je viens de voir le Broadway Show. Tu en as une belle vie de magicienne!

    RépondreSupprimer
  4. Bidule, je trouve terrible que dans un monde dans lequel on pense pouvoir tout maîtriser, l'attente d'un enfant puisse être à l'origine de culpabilité. Quant à l'envie, ma foi, n'est-elle pas justement la conséquence de la solitude et de la douleur ?

    Heureusement que tu n'as pas fait ton coming out plus tôt : qu'est-ce que je me suis plainte de flatuler quand j'étais enceinte ! Tiens, mon entourage aussi se plaignait ;-)

    Mémère Cendrillon, dans tous les "domaines" où les gens se sentent démunis, ils pensent que la tactique de l'évitement, la tactique de la "fuite", n'en parlons pas, ça va lui faire du mal (tu parles, c'est à toi que ça risque de faire du mal parce que tu te sens perdu). Elle est terrible, cette tactique : je l'ai ressentie tellement fort après la mort de gens qui m'étaient proches....

    Anne Corrons, je ne suis pas opposée par principe au "hors sujet" : juste dommage que cela soit tombé sur ce billet-ci....

    RépondreSupprimer
  5. cette tactique, il est vrai, n'est pas facile à vivre, mais ne jugeons pas.

    Pour ma part, j'ai eu la chance de pouvoir claquer des doigts et mes deux bébés commencaient dans mon ventre. Par contre, j'ai vécu (et je vis encore pour la vie entière je pense), cette "tactique" dont vous parlez. Je l'ai aussi mal vécu au début en annonçant la trisomie de mon fils, mais j'ai finalement compris que le trop pleins d'émotions gagnent ces gens et ils baissent les yeux, deviennent muets, rouges et je ne sais quoi d'autres. J'ai aussi appris à leur parler de leur gène et de leurs émotions et l'échange se passe très bien.

    Je ne leur jette pas la pierre, car moi aussi pas plus tard qu'hier je me suis retrouver dans cette gène face à une amie dont la fille vit l'adolescence de manière TRES difficile.

    Enfin, quant à l'envie et la jalousie, je trouve que c'est un sentiment tout à fait humain et qu'il ne faut pas en avoir honte, on en a tous.

    Mary, je salue ton billet d'excuses que je trouve humble et beau.

    En pensées avec toutes les femmes de la terre ;-)

    RépondreSupprimer
  6. Mary,

    merci pour ce billet, qui me met les larmes aux yeux.

    tu fais partie de ces personnes lucides, qui ne blesseront pas un couple en détresse, mm avec une phrase maladroite, car on sait quelles gentillesse et écoute font partie de toi.

    j'ajoute aussi, pour ces femmes en détresse, ces couples démunis, garder espoir...

    Bises

    RépondreSupprimer
  7. oh oui! Et combien de fois ai-je murmurer en moi-meme que je prendrais bien quelques mois d'echec pour que mon amie tombe elle enfin enceinte ....
    je fais court sur le sujet, car je n'ose meme pas parler de moi tellement je dois etre "ecoeurante".
    Je pense juste a une amie tres proche qui serre maintenant, enfin, son bebe dans ses bras, et mon ame est alors un peu plus sereine.
    des millards de baisers pour ces couples (car combien l'homme souffre lui aussi) qui attendent.

    Lunap

    RépondreSupprimer
  8. Voilà quelques temps maintenant que je vous lis régulièrement, simplement parce que j'aime beaucoup votre style.

    Quelle n'est pas ma surprise aujourd'hui de lire de tels mots.

    En attente de l'enfant tant désiré depuis près de 3 ans 1/2 maintenant (j'allais presque dire en attente du Messy...) je manque presque de mots pour exprimer combien ce texte me touche. J'ai les larmes aux yeux. Tant de compréhension enfin !!! Cela ne peut qu'éclairer ma journée !!!

    Je tiens juste à vous dire MERCI, merci pour votre blog qui m'a souvent fait rire, fait réfléchir aussi et qui pour la toute première fois me laisse coi !!!

    J'en profite également pour lancer un appel : faites donc qu'enfin ma petite graine s'accroche et s'installe pour 9 magnifiques mois au creux de mon ventre. Je suis actuellement en plein traitement pour une troisième fécondation in vitro alors je peux espérer qu'elle sera la bonne...

    A très bientot ! C'est certain !!!

    Zélia

    RépondreSupprimer
  9. Oui c’est dur,

    Dur de passer la moitié du mois dans l’espoir, l’autre moitié dans la déception,

    Dur de tout calculer tout le temps, de transformer en une formalité obligatoire ce qui aurait dû rester un moment de tendresse volée,

    Dur, après quelques heures de retard, de redescendre du petit nuage sur lequel on avait déjà choisi les prénoms et le papier peint,

    Dur de subir des regards appuyés sur son ventre parce que, bien sûr, quand on est grosse cela doit se voir moins facilement,

    Dur dans la rue de ne plus voir soudain QUE des gros ventres PARTOUT,

    Dur de répondre gentiment à la bonne copine qui insiste : « mais si, il faut faire des bébés, c’est mêêêrvêêêilleux tu sais les enfants »,

    Dur ce ne pas en vouloir à cette autre amie, elle au courant, qui vous cache plusieurs mois sa grossesse parce qu’elle ne veut pas vous faire de la peine,

    Dur de supporter toutes ces personnes, pleines de bons sentiments, qui connaissent toujours LE bon médecin, LE bon traitement,

    Dur de passer tous ces examens douloureux et humiliants, pour certains inutiles « mais-ils-font-partie-du-protocole »,

    Dur de dépendre de médecins pour qui on ne représente qu’une statistique, qui oublient si souvent la dimension humaine du problème,

    Dur de n’avoir plus pensé qu’A CA TOUT LE TEMPS pendant sept semaines, parce qu’ENFIN… !!! Et puis stop plus rien, juste le souvenir de la souffrance et tous les rêves déçus,

    Dur de faire comme si de rien n’était avec ce petit neveu « qui-a-l’âge-qu’aurait-eu-le-vôtre »,

    Dur d’accepter les premiers « et vous pensez à l’adoption ? »,

    Mais le plus dur, c’est le temps qui passe… A presque 42 ans, pouvoir se dire, avec réalisme : « quel véritable espoir me reste-t-il » ?

    Mais bon, voyons le bon côté des choses :

    Nous faisons la grass’ mat’ quand nous le voulons, nous !
    Nous n’avons aucun problème de descente de poubelles de couches,
    Nous n’avons pas besoin de suivre la formation en trois points « comment enlever la tache de brocoli du pull de Junior »,
    Et surtout, nos angoisses ne sont même pas aussi horribles que celles de Madame Poppins !!! (cf. « Tout au fond de moi »)

    Alors ? Et si on prenait un chat plutôt ? Cela fait moins de bruit et cela coûte moins cher, n’est-ce pas ?

    RépondreSupprimer
  10. Oui c’est dur,

    Dur de passer la moitié du mois dans l’espoir, l’autre moitié dans la déception,

    Dur de tout calculer tout le temps, de transformer en une formalité obligatoire ce qui aurait dû rester un moment de tendresse volée,

    Dur, après quelques heures de retard, de redescendre du petit nuage sur lequel on avait déjà choisi les prénoms et le papier peint,

    Dur de subir des regards appuyés sur son ventre parce que, bien sûr, quand on est grosse cela doit se voir moins facilement,

    Dur dans la rue de ne plus voir soudain QUE des gros ventres PARTOUT,

    Dur de répondre gentiment à la bonne copine qui insiste : « mais si, il faut faire des bébés, c’est mêêêrvêêêilleux tu sais les enfants »,

    Dur ce ne pas en vouloir à cette autre amie, elle au courant, qui vous cache plusieurs mois sa grossesse parce qu’elle ne veut pas vous faire de la peine,

    Dur de supporter toutes ces personnes, pleines de bons sentiments, qui connaissent toujours LE bon médecin, LE bon traitement,

    Dur de passer tous ces examens douloureux et humiliants, pour certains inutiles « mais-ils-font-partie-du-protocole »,

    Dur de dépendre de médecins pour qui on ne représente qu’une statistique, qui oublient si souvent la dimension humaine du problème,

    Dur de n’avoir plus pensé qu’A CA TOUT LE TEMPS pendant sept semaines, parce qu’ENFIN… !!! Et puis stop plus rien, juste le souvenir de la souffrance et tous les rêves déçus,

    Dur de faire comme si de rien n’était avec ce petit neveu « qui-a-l’âge-qu’aurait-eu-le-vôtre »,

    Dur d’accepter les premiers « et vous pensez à l’adoption ? »,

    Mais le plus dur, c’est le temps qui passe… A presque 42 ans, pouvoir se dire, avec réalisme : « quel véritable espoir me reste-t-il » ?

    Mais bon, voyons le bon côté des choses :

    Nous faisons la grass’ mat’ quand nous le voulons, nous !
    Nous n’avons aucun problème de descente de poubelles de couches,
    Nous n’avons pas besoin de suivre la formation en trois points « comment enlever la tache de brocoli du pull de Junior »,
    Et surtout, nos angoisses ne sont même pas aussi horribles que celles de Madame Poppins !!! (cf. « Tout au fond de moi »)

    Alors ? Et si on prenait un chat plutôt ? Cela fait moins de bruit et cela coûte moins cher, n’est-ce pas ?

    RépondreSupprimer
  11. Pardon, j'ai cliqué deux fois sur le bouton...!

    RépondreSupprimer
  12. Très beau billet.

    Une pensée au passage à celles et ceux qui avant même de pouvoir entamer de quelconque démarches (qu'ils n'ont de toute façon pas le droit d'entamer) doivent d'abord lutter pour que - au moins - déjà - soit entendu leur désir d'être parents.

    RépondreSupprimer
  13. Très beaux mots pour un sujet délicat... je suis dans les deux cas, j'ai tenté avec une personne dans une autre vie et ça a donné deux ans de traitements divers et variés sans résultats alors que ça a marché au bout de deux secondes on pourrait presque dire ça comme ça avec mon homme actuel...
    je suis d'accord avec Mémère Cendrillon, malgré tout, on a quand le même droit de se plaindre parfois tout comme d'autres se plaignent de leur boulot, de leur mec ou du repas qu'ils viennent d'avaler, ça fait partie de la vie... il faut juste effectivement le faire avec des personnes qui se reconnaissent dans ce qu'on raconte et ça s'appelle le tact ou la délicatesse...

    RépondreSupprimer
  14. Et moi j'ai une petite pensée pour tous ces hommes qui ne seront jamais enceintes.

    RépondreSupprimer
  15. Sylphide, j'ai jugé, je le reconnais, la personne qui, après la mort de mon père, a changé de trottoir lorsqu'elle m'a croisée trois jours après. J'avais 20 ans, elle aussi. Quelques années plus tard, j'ai compris à quel point il lui aurait été difficile de me croiser et je n'ai plus jugé. Mais cela m'a demandé beaucoup de travail et j'admire celui que tu as fait, toi, pour ne pas juger, pour aller à la rencontre de l'autre, cet autre qui est gêné et mal à l'aise lorsque tu parles de la trisomie de ton enfant, même si je suis triste que ce soit toi qui doives aller à leur rencontre et non eux qui viennent vers toi....

    Atropine, tu le dis si sobrement... garder espoir.... Tiens, j'y pense : tu sais que le tissu de mon écharpe contient un peu de "rose" : t'en veux quand même ? ;-)

    Lunap, il y a en effet des situations, des moments, des tranches de vie où l'on voudrait pouvoir porter un peu avec l'autre son fardeau, prendre sur ses épaules un peu de leur épreuve. Je parie que tu l'as fait en étant proche de ton amie.

    Zélia, je vous envoie plein de pensées de courage pour ce troisième traitement, espérant du fond du coeur qu'il sera celui du bonheur... Cela me touche que vous trouviez la force de venir faire partager un petit bout de votre chemin ici : merci d'avoir osé cliquer sur la touche "publier commentaire", je me doute que cela n'a pas dû être facile.

    Célestine, en lisant votre message, j'ai pensé que vous aviez une qualité vraiment importante : celle de savoir "rire" de ce qui fait souffrir.... J'espère que dans ce monde si médical alors qu'il aurait dû être celui de l'amour, vous avez des épaules sur lesquelles vous appuyez et des bras pour vous soutenir, ceux de votre compagnon mais aussi ceux d'amies, de votre famille : une douleur s'apaise un tout petit peu quand elle est partagée... Je pense très fort à vous et vous envoie des pensées de courage !

    Coacoa, tu as mille fois raison de le rappeler, il y a des situations où même le fol espoir n'y changera rien... du moins, aujourd'hui. J'espère que demain sera différent, du fond du coeur.

    Carole, deux secondes ? ;-))) Bien sûr qu'on a le droit de se plaindre mais parfois, les plaintes prennent trop de place et peuvent écraser l'autre : il est des choses, pour pouvoir être dites, qui ont besoin de place !

    STV, me dis pas que tu voudrais avoir des vergetures, des nausées et les cuisses flasques ?

    RépondreSupprimer
  16. (euh, attends 30 s, je visualise STV, là...) :-)

    Ce billet m'a touché, tes commentateurs/tatrices aussi, au point que je n'ai pas réussi à tourner mes mots hier soir, ...
    Bien sûr que, comme le dit Carole, c'est à chacun de nous de savoir ce qu'il dit et à qui , et quand. De ne pas s'enfermer dans son égoïsme, tout simplement.
    Pensées à toutes celles et ceux qui se sentent prêts devenir parents mais pour qui le chemin est difficile, quelles qu'en soient les raison.
    Merci Mary.

    RépondreSupprimer
  17. mais non Mary ne soit pas triste, on a tous nos soucis, nos problèmes et il n'y a pas de plus petits ou plus gros soucis. Chacun les vit comme il le peut et la souffrance n'a pas d'échelle.

    Je suis contente de pouvoir apporter du réconfort à qqn qui en a besoin et je sais en prendre quand j'en ai besoin. Mais je trouve que j'en ai beaucoup reçu donc je souhaite le passer plus loin.

    Bises et merci pour ces échanges.

    RépondreSupprimer
  18. Mary, dis-moi si tu penses aller voir Mary Poppins sur glace en décembre et on peut peut-être se rencontrer...

    RépondreSupprimer
  19. Après 2x 4 ans de parcours du combattant, d'espoirs, d'échecs, de désespoir et enfin de bonheur, je suis de tout choeur avec celles et ceux qui passent par là!

    RépondreSupprimer
  20. Coacoa, on en a déjà parlé et tu sais à quel point cela me révolte. Si seulement on pouvait accélérer un peu l'évolution des mentalités!

    RépondreSupprimer
  21. ça mériterait que tu me présentes des excuses, pour le coup.

    RépondreSupprimer
  22. Hou quelle horreur!

    Mme Poppins, pourrais-tu éditer mon avant-dernier commentaire et enlever ce "h" disgracieux?

    Merci de tout coeur! ;o)

    RépondreSupprimer
  23. Merci Mary Poppins pour ce billet, moi aussi il m'a mis la larme à l'oeil;-)

    Ce qui est marrant, c'est que de la phase "dur, dur, je culpabilise d'être envieuse, et de ne pouvoir me réjouir du bonheur des autres",on peut passer très rapidement à celle de "j'en ai marre de l'aérophagie et des malaises", et enfin arrive le jour où, nous aussi, on râle car le gamin est légèrement énervant, ses langes empestent l'appartement, et il a à nouveau mouillé son lit...
    Mais, ce qui est formidable, c'est lorsqu'on est capable de relativiser et d'écrire un billet mea culpa qui n'a, j'en suis certaine, te connaissant un peu, aucune raison d'être, car tu ne fair pas partie de "Ces gens-là";-)

    Merci et bisous. Et mois aussi je vous dis, gardez espoir!!!

    RépondreSupprimer