Oui, le tailleur que j'ai mis lundi était très chic et oui, je crois qu'il "m'allait bien au teint".
Oui, je viens de passer douze mois habillée comme une mégère et oui, j'aurais pu m'abstenir parfois de venir au boulot en jeans troués et tee-shirt délavé. Mais que voulez-vous, entre repasser mes habits et réviser mes cours, mon coeur n'a jamais balancé. J'ai donc, le temps d'une formation, rangé au placard non pas mes principes mais ma panoplie de la parfaite conseillère juridique, les minutes étant trop précieuses pour être consacrées à des futilités, sans parler du fait que les bas filent toujours lorsqu'on est pressée.
Oui, je suis ravie que votre oeil averti de responsable des ressources humaines ait noté mes efforts vestimentaires et oui, j'aime les compliments, du moins lorsqu'ils sont sincères.
Mais arrêtez, de grâce, de me gratifier à chaque fois que je suis vêtue "correctement" d'un "ah, vous avez un entretien d'embauche ?" : je vais finir par croire qu'il ne s'agit pas là d'une crainte mais d'un espoir de me voir.. tourner les talons !
Et vous, quel look au boulot ?
A bientôt si vous le voulez bien,
Pour ma part, j'ai toujours eu HORREUR de ces "uniformes" de ville que sont les costumes. Lorsque j'habitais à Sydney, je me souviens de cette vision effrayante tous les matins dans la City (le quartier d'affaires) de ces milliers de pingouins marchant au pas avec leur attaché-case à la main et un nœud de pendu noué autour du cou ! Le formatage social dans toute sa splendeur.
RépondreSupprimerHeureusement, dans les boîtes d'informatique, où j'ai passé l'essentiel de ma vie professionnelle, la décontraction vestimentaire est assez bien acceptée. Je n'ai donc pas eu souvent à me plier à la sacro-sainte règle d'apparence. Je me souviens que dans l'une de ces boîtes, où j'occupais un poste de direction, j'avais toujours un costume cravate suspendu dans mon bureau. Chaque fois que je devais rencontrer un client ou un partenaire, ou encore faire un discours public, je me changeais, et j'appelais ça me "déguiser en clown". Le reste du temps, c'était short et tee-shirt ;-)
En m'installant à Tahiti, le problème a été résolu. Ici, les costumes et autres cravates n'existent pas. Seuls les politiciens en portent parfois lors de cérémonies officielles. L'uniforme a donc retrouvé sa finalité originelle : celle d'un déguisement de circonstance.
Cela dit, j'avoue que j'apprécie endosser de temps à autre, lorsqu'il s'agit de donner une certaine représentation de soi, un costume de lin et une chemise à col Mao. Cela reste néanmoins une forme de "déguisement".
Je trouve que les femmes ont la chance d'avoir bien plus de latitude que les hommes en matière d'apparence. Quitte à me faire arracher les yeux par les féministes, je suis sensible à cette "séquelle positive" d'une société machiste où la séduction et la frivolité ont encore leur place.
Comme tous les services médicaux: un pantalon et une blouse blancs, des sabots ad hoc.
RépondreSupprimerBien que travaillant dans une étude d'avocats j'ai la chance de pouvoir m'habiller comme je veux, à condition bien entendu de ne pas rencontrer de clients et de ne pas aller au tribunal car là, costume de circonstance oblige!! Donc en général je ne me torture pas trop l'esprit avec des considérations liées à mon habillement et met tout simplement ce qui me plaît...
RépondreSupprimerToutefois, je me demande parfois si le fameux tailleurs (ou costume pour les messieurs) n'est pas une manière pour l'Homme de marquer le fait que son statut social est différent (ou identique dans certains cas) de celui avec qui il parle. Sinon, pour quelle raison celui qui travaille de ses mains ne se sent-il pas obligé de porter un costume lorsqu'il est invité dans une soirée alors que celui qui travaille de sa tête se sent quant à lui tout de suite mal à l'aise s'il ne porte pas le fameux costume ?!?! Enfin, comme on dit, l'homme a ses raisons que la raison ignore...
Je crois que la dernière fois que je me suis retrouvé déguisé en pingouin, je commençais tout juste à avoir du poil au kiki. Donc il y a une bonne quinzaine d'années.
RépondreSupprimerEt je suis bien content de ne pas avoir à venir habillé ainsi à mon boulot.
mais quelle est bonne idée je devrais essayé de m'habiller classe pour voir si mon patron craint que j'aille voir ailleurs si l'herbe est plus verte...mais j'oublie je n'ai rien de classique damned. Mais toi madame Poppins je t'aimais autant en jeans troué et ventre à l'air tu es belle et les vraies belles peuvent porter tous les styles! à plus Alicia
RépondreSupprimer"Quitte à me faire arracher les yeux par les féministes, je suis sensible à cette "séquelle positive" d'une société machiste où la séduction et la frivolité ont encore leur place."
RépondreSupprimerCelle-là, je l'adore !
Le port du costume comme "uniforme social" ou comme "moyen pour l'Homme de marquer..."
J'aime bien cette idée d'uniforme social. Même si l'habit ne fait pas le moine ou du moins l'habit ne devrait pas faire le moine, n'est ce pas un moyen de comment dire "uniformiser" les apparences pour ne se concentrer que sur les compétences ?
Illusoire sans doute mais bon. Après c'est aussi pour certains clients une exigence, un besoin de respect. Est ce que je trouve ça ridicule ? Oui.
Mais bon, je ne suis pas le dernier à apprécier le bouclier costume quand il faut poliment expliquer à un notaire ayant l'âge d'être mon père que décidément il n'a toujours rien compris aux bases du droit fiscal. Le port du jean/basket/tee shirt du dernier salon d'informatique (n'allez surtout pas croire que j'ai des tee-shirts de salon informatique c'est juste pour l'exemple) serait suicidaire.
Enfin juste une remarque gratuite. La vue d'une femme en tailleur/talon, c'est quelque chose (adolescent libidineux vous avez dit ?).
Bonne journée
Nouwanda
Moi j'adore m'habiller en pinguin ! Mais c'est aussi que les occasions sont rares... Alors parfois je mets chemise blanche sous bouton de manchette pour faire comme si...
RépondreSupprimerSinon on a pas de codes chez nous. On s'habille plus ou moins comme on veut.
Moi la remarque qu'on me fait à peu près tous les deux mois c'est "Euh ! Mais ça te va TELLEMENT BIEN les cheveux COURTS !"... Je sais pas quoi en penser...