lundi 6 avril 2009

I have a dream

Les échos du sien ont traversé les années, les continents et il est toujours d'une actualité criante, aujourd'hui peut-être encore davantage que hier.

Le mien est plus modeste et plus "terre à terre" : ce matin, je me suis réveillée "moulue", fatiguée et convaincue d'avoir passé la moitié de la nuit - au moins - à lutter contre les flots, qui emportaient la petite embarcation sur laquelle je me trouvais. Je me suis vue tomber en bas de rapides, emportée par des flots, engloutie sous des trombes d'eau. Cent fois, mille fois, j'ai continué ma route, sur des eaux déchaînées, comme un fétu de paille au milieu d'éléments déchaînés. Étrangement, l'embarcation, de fortune, tenait le coup et jamais ne s'est rompue malgré des loopings ahurissants.

Depuis ce matin, je tourne et retourne ces images dans ma tête, leur cherchant vainement une signification, un sens : ne croyant pas que les rêves se décodent au moyen de "dictionnaire", j'espère simplement que cette nuit, j'aurai un sol ferme sous mes pieds.

Et vous, vous souvenez-vous de vos rêves ? Et si oui, ont-il un sens pour vous ?

A bientôt si vous le voulez bien,

9 commentaires:

  1. Je ne peux pas tout expliquer, mais au moins une partie, et c'est de la physiologie.
    Le sommeil s'accompagne obligatoirement d'une hypotonie musculaire: le sujet dort, on lui lève le bras, si on le lâche, celui-ci retombe.
    Cette hypotonie est la situation où il y a abolition de la sensibilité profonde, c'est à dire celle du sens de la position dans l'espace: on n'a pas besoin de regarder pour savoir qu'un bras est à l'horizontale ou que les 2 jambes sont croisées.
    La profondeur du sommeil n'est pas parallèle à l'hypotonie musculaire: celle ci est ou n'est pas.

    On décrit, et j'en ai été "victime", une situation intermédiaire, où la profondeur du sommeil n'est pas assez importante pour faire perdre totalement conscience du corps. Dans ce cas, on perçoit une situation vertigineuse liée au fait que la sensibilité profonde est abolie.
    Le fait que ta barque n'ait pas coulé peut être liée au fait que ton corps était soutenu par ... le lit

    Quant à l'embarcation, les flots, les rapides que tu as rencontrés, je ne sais pas....

    Bonne journée, en ce 7 avril.

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  2. je rêve souvent et comme toi me réveille parfois épuisée et en recherche de signification cette nuit par exemple je voyais mon mari plonger dans un plan d'eau avec un bébé dans les bras et rester sous l'eau quelle angoisse puis il est ressorti et tout allait bien. Je crois que nos rêves traduisent des angoisses, des peurs, des espoirs aussi mais je n'y trouve pas d'explication physiologique même si je connais les cycles du sommeil. Souvent comme toi j'aimerai trouver une explication mais je ne crois pas aux définitions simplistes des dictionnaires des rêve surtou que l'on y trouve jamais la description qui correspond. plus de que questions que de réponses!Joyeuses Pâques à toute la famille Poppins. Alicia

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  3. Bizarre, moi aussi, ces temps, je rêve beaucoup beaucoup et ça me fatigue un max...
    Je ne me souviens pas vraiment des scénarios de mes rêves, mais plutôt des émotions ressenties, des sensations.. C'est très bizarre..

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  4. Pour le second aspect, le souvenir de mes rêves, je m'en souviens assez rarement.
    Le dernier est très récent, il met en scène 3 personnages, mon associé, mais en double et moi.
    L'un des 2 associés me serre la main car il part en retraite, et l'autre me dit "pour les jours de présence, tu me connais, on ne change rien".

    Quant au sens à donner, à l'interprétation des rêves, bon courage ... On peut essayer une base à la première freuderie au coin de la rue, en bas de chez soit.

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  5. Franklin, tu penses si je m'en souviens, de ton explication sur l'hypotonie : elle serait la raison de mes ronflements tellement pas sexy ;-)

    Et avec de la psy de comptoir, le double de ton associé et toi, faut pas chercher plus loin : y a pas une part de toi qui voudrais continuer à bosser ?

    Alicia, je n'ose imaginer l'angoisse : c'est d'ailleurs plus un rêve mais un vrai cauchemar !

    Mirou, je me suis laissée dire qu'empêcher un être humain de rêver équivaut à le tuer : vaut donc mieux se réveiller fatigué, vu sous cet angle !

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  6. je rêve souvent que mon fils me parle...

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  7. MP, en citant l'hypotonie liée au sommeil, je faisais allusion au contenu de ton rêve. Tu me connais, jamais je n'aurais fait allusion à ce que tu m'as révélé devant "une" témoin", en confession en quelque sorte.

    Quant à la part de moi qui voudrait continuer à travailler, elle s'amenuise tant avec le temps qu'elle me parait de moins en moins significative. Mon seul regret sera de quitter cette magnifique équipe infirmière.

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  8. Sylphide, comme je comprends ton rêve. Mais... "parler", est-ce forcément avec des mots ? Ses sourires, ses câlins, ses gestes, ses rires ne sont-ils pas autant de "mots" pour te dire l'essentiel, à savoir "je t'aime maman" ?

    Franklin, je suis convaincue que nombreux sont les patients à qui tu vas manquer ! Et mes ronflements, ma foi, il faut l'admettre, ne sont un secret pour personne !

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  9. Comme tout le monde, je suppose que parfois oui, parfois non. Quand je m'en souviens, souvent, ils m'amusent par leur stupidité. Il m'arrive - rarement mais parfois - de me réveiller parce que mon esprit se rend compte qu'il rêve, à cause d'une situation particulièrement débile.

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