mercredi 26 mai 2010

Communiquer....

Communiquer, c'est pas simple.

Parce qu'on ne maîtrise pas le vocabulaire, parce qu'on ne connaît pas la bonne tournure, parce qu'on ne sait pas conjuguer un verbe irrégulier : les langues étrangères ne sont pas un jeu d'enfants pour tout le monde.

Communiquer, c'est pas simple.

Parce qu'on ne sait pas dire avec des mots ce qu'on ressent avec le coeur, parce qu'on est tiraillé entre les moqueries de copains et le plaisir de passer du temps avec quelqu'un : Junior, sept ans et demi est, pour la première fois de sa vie de petit homme, tombé amoureux d'une demoiselle fort charmante qui fait chavirer le coeur de tous les garçons de l'école.

Communiquer, c'est pas simple.

Parce qu'en tant que mère, je n'ai pas su quoi dire à mon fiston qui s'est décomposé en ma présence lorsque la demoiselle en question lui a dit, sans réellement mesurer la portée de ses propos, "mais oui, c'est vrai que je suis amoureuse de Cédric".

Le soir, lorsqu'il est allé au lit, je l'ai simplement serré très fort contre moi : à défaut de trouver les mots, j'ai tenté de communiquer par un geste.

Et vous, comment avez-vous réagi face au premier chagrin d'amour de votre enfant ?

A bientôt si vous le voulez bien,

13 commentaires:

  1. Chère Mary,
    Seule une Maman sait comment consoler son enfant.
    Et comme, en plus, je n'avais de talents que dans un métier où je ne me confrontais qu'à des objets inanimés...
    Le métier de Maman, tout comme celui de professeur, est difficile!
    (Vois, à ce sujet, le dernier article du "Prof à la dérive"
    http://prof-a-la-derive.over-blog.com/
    Amitiés

    RépondreSupprimer
  2. Désolé, mais j'ai oublié de fermer la parenthèse...

    RépondreSupprimer
  3. "Junior, sept ans et demi est, pour la première fois de sa vie de petit homme, tombé amoureux d'une demoiselle fort charmante qui fait chavirer le coeur de tous les garçons de l'école. "
    => 1er pas dans la direction de l'autonomie. Maman c'est génial, c'est grand, immense, j'en ai encore besoin, très longtemps, mais maintenant il n'y a pas que Maman.

    "mon fiston qui s'est décomposé en ma présence lorsque la demoiselle en question lui a dit, sans réellement mesurer la portée de ses propos, "mais oui, c'est vrai que je suis amoureuse de Cédric". "
    => mon premier essai a un goût amer, mais pourquoi ? Avec Maman, c'est tout simple: je n'ai qu'à dire Maman et l'environnement qu'elle me procure est sécure et plein d'amour. Cette demoiselle est bien attirante, mais ce n'est pas comme avec Maman.

    C'est formateur. Nous sommes tous passés par cette balise vitale.

    RépondreSupprimer
  4. Armand,

    Je n'étais pas retournée sur le blog du prof à la dérive depuis ma première visite : j'ai lu quelques articles et l'avoue, je ne "croche" pas, ne serait-ce qu'en raison de l'avalanche de fautes de frappe - d'orthographe...

    Le métier de maman a un désavantage par rapport à celui de prof : il n'y a guère de vacances !

    Finalement, je suis intimement convaincue qu'un père peut aussi avoir des talents pour consoler.

    Ah non, encore une chose : quel est donc ce métier avec "des objets inanimés" ? Légiste ?


    Franklin, tu as assurément raison : nous avons tous passé par là. Ce qui est toutefois étrange, c'est que je ne m'en souvienne pas. Enfin, si, je m'en souviens mais j'avais alors 13 ans et à cet âge, je crois que j'étais déjà un tout petit peu plus "armée" pour faire face à ces sentiments qu'à 7 ans et demi.

    Quant à avoir besoin de maman, ma foi, il s'en défend, mon petit homme : il s'est lancé dans une "baston" généralisée dans la cour de l'école lorsque ses copains se sont moqués de lui, sans pour autant m'expliquer ce qu'il s'était passé (j'ai eu connaissance des faits par d'autres mères).

    Enfin, ce ne sera pas la dernière fois qu'il aura le coeur qui battra plus vite et c'est tant mieux !

    RépondreSupprimer
  5. Se battre pour sa belle !! quand je te dis que c'est formateur !!

    RépondreSupprimer
  6. Chère Mary,
    Je t'ai dit que j'étais un ancien scientifique (optique diffractive) ayant travaillé (seul) "en cave" avec des lasers et autres composants exotiques.
    Le prof à la dérive (selon ce que j'ai compris) enseigne les mathématiques dans une école "à discrimination positive".
    Si je "commets" un peu moins de fautes de frappe que lui (je suppose que l'IUFM ne forme que des érudits), ce n'est pas uniquement par "respect" pour mes lecteurs, mais parce que j'essaie de mettre en pratique l'Art Poétique de Boileau: "Ce qui se conçoit bien..." ;)
    Je n'aime pas les approximations, quel que soit le domaine concerné...
    Amitiés

    RépondreSupprimer
  7. Pour Juniorette, c'était il y a pas si longtemps non plus: un petit voisin de 6 ans a déclaré être amoureux, non pas de Juniorette, mais d'une autre voisine.

    J'ai donc essayé des larmes un soir au coucher en lui disant qu'il l'aimera encore, mais différemment... pfff je ne me suis pas sentie très convaincante, mais j'espère que Juniorette s'est sentie écoutée et calmée pour ma voix et mes calins.

    RépondreSupprimer
  8. Je n'ai pas d'enfant...

    Mais en effet, communiquer, c'est pas simple...
    Et parfois, plus grands, ce sont les enfants qui ne trouvent pas les mots pour expliquer à leurs parents leur chagrin d'amour...

    Merci.

    RépondreSupprimer
  9. En lisant les commentaires, je ne peux qu'être d'accord avec Armand. L'approximation, quel que soit le domaine, est à éviter.
    L'orthographe est indispensable, et pourtant se perd, lorsque je vois des "jeunes" (c'est étrange de ne plus être dans la catégorie) écrire, j'en ai mal aux yeux.

    S'ils pouvaient comprendre à quel point c'est indispensable. Je n'aurais pas trouvé de travail si je n'écrivais pas sans faute (je suis dactylo).

    Sans compter qu'un texte mal écrit peut parfois être mal compris par le destinataire.
    Communiquer, c'est pas simple...

    RépondreSupprimer
  10. Chrysopale, j'aimerais bien être encore dans la catégorie "jeunes" mais lorsque j'entends les enfants dans la rue me dire "Madame", je suis bien obligée d'admettre que ce temps-là est révolu !

    Quant à l'orthographe, tu prêches à une convaincue : cela me hérisse lorsque l'instit' de Junior rédige des commentaires avec des fautes !

    RépondreSupprimer
  11. Bah, je ne me considère pas vieille (à 24 ans, encore heureux), mais je vois déjà une sacrée différence entre les lycéens actuels (et leurs profs) et moi... ça fait peur.

    RépondreSupprimer
  12. Chrysopale,

    Ahhhh mais attends, après la catégorie "jeunes", c'est pas obligé de passer tout de suite à celle de "vieux" : y a encore celle de "plus aussi jeunes qu'avant" :-)))

    RépondreSupprimer