Chère Mary, Mon épouse et moi, sommes âgés. Certains biens sans valeur vénale, nous les avons détruits préventivement. Nous avons aussi pris quelques précautions pour éviter que des personnes intéressées ne profitent de la détresse du survivant. Je crois, d'ailleurs, à ce sujet, qu'il est impossible d'accumuler des millions (de façon honnête) au cours d'une vie ou de constituer un patrimoine de génération en génération: un peu comme si l'État était l'héritier direct prioritaire! Amitiés
En plein dedans...! Un changement de job qui se passe mal, un raz le bol monumental du manque de communication dans ce contexte, du non professionnalisme ambiant...bref, que je me réjouis de partir et de les laisser baigner dans leur jus et de démarrer une nouvelle page de ma vie! Stellon
"Il ne sera pas dit qu'au jour Où je mourrai Les étoiles tomberont Et les planètes avec Il ne sera pas dit Que les cieux blanchiront Que l'univers entier Gémira sur ma tombe Mais peut-être y aura-t-il Quelqu'un pour me pleurer"
Belle épitaphe non? Je ne me pense pas suffisamment importante pour que ma mort ait une quelconque influence sur le sort de l'univers, du pays ou même de mon quartier. Mais je mourrai heureuse si j'ai vécu heureuse, en participant au bonheur de personnes qui pleureront ma disparition. Pas beaucoup, juste quelques unes, juste pour savoir qu'en retour d'avoir aimé, j'aurai été aimée.
Le reste, je m'en contrefiche. Mes proches savent que s'il devait m'arriver quelque chose, si la science peut prélever quelque chose, elle peut se servir, et pour le reste, je préfère qu'on le brûle. Qu'est-ce que la mort, sinon un retour à la poussière? Autant accélérer le processus. Mes possessions matérielles, sentimentales ou non, sont trop peu nombreuses, et ne risquent pas d'augmenter avec le temps pour faire l'objet d'un quelconque intérêt.
Si on prend cette phrase dans son acception la plus tragique ("après ma mort, le déluge") je dirais qu'étant donné que j'ai deux filles, c'est l'idée la plus éloignée au possible de mes propres sentiments sur le sujet !
Je pense parfois à l'après-moi, en me disant que je dois tout faire pour qu'elles ne manquent de rien et les mettre à l'abri au maximum. Ca me parait même être l'objectif fondamental de ma vie :-)
Rassure-toi, je suis loin d'être une mère parfaite remplie d'abnégation. Mes filles me font régulièrement "criser" (genre une demande d'aide pour une fiche de lecture à 20h le soir et bien sûr à rendre le lendemain... ou encore je fais tomber la bouteille pour la énième fois en te regardant bien dans les yeux). Par ailleurs, je sais aussi profiter de la vie et de ses bons moments, et notamment des bons moments sans elles où je peux souffler.
Mais voilà, "après moi, le déluge" : ben depuis mes Puces, c'est tout simplement impossible !
Chère Mary,
RépondreSupprimerMon épouse et moi, sommes âgés.
Certains biens sans valeur vénale, nous les avons détruits préventivement.
Nous avons aussi pris quelques précautions pour éviter que des personnes intéressées ne profitent de la détresse du survivant.
Je crois, d'ailleurs, à ce sujet, qu'il est impossible d'accumuler des millions (de façon honnête) au cours d'une vie ou de constituer un patrimoine de génération en génération: un peu comme si l'État était l'héritier direct prioritaire!
Amitiés
En plein dedans...!
RépondreSupprimerUn changement de job qui se passe mal, un raz le bol monumental du manque de communication dans ce contexte, du non professionnalisme ambiant...bref, que je me réjouis de partir et de les laisser baigner dans leur jus et de démarrer une nouvelle page de ma vie!
Stellon
"Il ne sera pas dit qu'au jour
RépondreSupprimerOù je mourrai
Les étoiles tomberont
Et les planètes avec
Il ne sera pas dit
Que les cieux blanchiront
Que l'univers entier
Gémira sur ma tombe
Mais peut-être y aura-t-il
Quelqu'un pour me pleurer"
Belle épitaphe non?
Je ne me pense pas suffisamment importante pour que ma mort ait une quelconque influence sur le sort de l'univers, du pays ou même de mon quartier.
Mais je mourrai heureuse si j'ai vécu heureuse, en participant au bonheur de personnes qui pleureront ma disparition. Pas beaucoup, juste quelques unes, juste pour savoir qu'en retour d'avoir aimé, j'aurai été aimée.
Le reste, je m'en contrefiche. Mes proches savent que s'il devait m'arriver quelque chose, si la science peut prélever quelque chose, elle peut se servir, et pour le reste, je préfère qu'on le brûle.
Qu'est-ce que la mort, sinon un retour à la poussière? Autant accélérer le processus.
Mes possessions matérielles, sentimentales ou non, sont trop peu nombreuses, et ne risquent pas d'augmenter avec le temps pour faire l'objet d'un quelconque intérêt.
Si on prend cette phrase dans son acception la plus tragique ("après ma mort, le déluge") je dirais qu'étant donné que j'ai deux filles, c'est l'idée la plus éloignée au possible de mes propres sentiments sur le sujet !
RépondreSupprimerJe pense parfois à l'après-moi, en me disant que je dois tout faire pour qu'elles ne manquent de rien et les mettre à l'abri au maximum. Ca me parait même être l'objectif fondamental de ma vie :-)
Rassure-toi, je suis loin d'être une mère parfaite remplie d'abnégation. Mes filles me font régulièrement "criser" (genre une demande d'aide pour une fiche de lecture à 20h le soir et bien sûr à rendre le lendemain... ou encore je fais tomber la bouteille pour la énième fois en te regardant bien dans les yeux).
Par ailleurs, je sais aussi profiter de la vie et de ses bons moments, et notamment des bons moments sans elles où je peux souffler.
Mais voilà, "après moi, le déluge" : ben depuis mes Puces, c'est tout simplement impossible !
Bises et bonne journée !
Coucou Mme Poppins! C'est Sh@rlie, vous vous souvenez?! :)
RépondreSupprimerComme quoi et bien non ce n'est pas mon cas... peut-être parce que je ne m'en vais jamais vraiment de quelque part!