lundi 5 juillet 2010

Le déluge

Vous connaissez l'expression "après moi, le déluge", signifiant qu'on se fiche totalement de ce qu'il adviendra après notre départ.

Est-ce votre cas ?

A bientôt si vous le voulez bien,

5 commentaires:

  1. Chère Mary,
    Mon épouse et moi, sommes âgés.
    Certains biens sans valeur vénale, nous les avons détruits préventivement.
    Nous avons aussi pris quelques précautions pour éviter que des personnes intéressées ne profitent de la détresse du survivant.
    Je crois, d'ailleurs, à ce sujet, qu'il est impossible d'accumuler des millions (de façon honnête) au cours d'une vie ou de constituer un patrimoine de génération en génération: un peu comme si l'État était l'héritier direct prioritaire!
    Amitiés

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  2. En plein dedans...!
    Un changement de job qui se passe mal, un raz le bol monumental du manque de communication dans ce contexte, du non professionnalisme ambiant...bref, que je me réjouis de partir et de les laisser baigner dans leur jus et de démarrer une nouvelle page de ma vie!
    Stellon

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  3. "Il ne sera pas dit qu'au jour
    Où je mourrai
    Les étoiles tomberont
    Et les planètes avec
    Il ne sera pas dit
    Que les cieux blanchiront
    Que l'univers entier
    Gémira sur ma tombe
    Mais peut-être y aura-t-il
    Quelqu'un pour me pleurer"

    Belle épitaphe non?
    Je ne me pense pas suffisamment importante pour que ma mort ait une quelconque influence sur le sort de l'univers, du pays ou même de mon quartier.
    Mais je mourrai heureuse si j'ai vécu heureuse, en participant au bonheur de personnes qui pleureront ma disparition. Pas beaucoup, juste quelques unes, juste pour savoir qu'en retour d'avoir aimé, j'aurai été aimée.

    Le reste, je m'en contrefiche. Mes proches savent que s'il devait m'arriver quelque chose, si la science peut prélever quelque chose, elle peut se servir, et pour le reste, je préfère qu'on le brûle.
    Qu'est-ce que la mort, sinon un retour à la poussière? Autant accélérer le processus.
    Mes possessions matérielles, sentimentales ou non, sont trop peu nombreuses, et ne risquent pas d'augmenter avec le temps pour faire l'objet d'un quelconque intérêt.

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  4. Si on prend cette phrase dans son acception la plus tragique ("après ma mort, le déluge") je dirais qu'étant donné que j'ai deux filles, c'est l'idée la plus éloignée au possible de mes propres sentiments sur le sujet !

    Je pense parfois à l'après-moi, en me disant que je dois tout faire pour qu'elles ne manquent de rien et les mettre à l'abri au maximum. Ca me parait même être l'objectif fondamental de ma vie :-)

    Rassure-toi, je suis loin d'être une mère parfaite remplie d'abnégation. Mes filles me font régulièrement "criser" (genre une demande d'aide pour une fiche de lecture à 20h le soir et bien sûr à rendre le lendemain... ou encore je fais tomber la bouteille pour la énième fois en te regardant bien dans les yeux).
    Par ailleurs, je sais aussi profiter de la vie et de ses bons moments, et notamment des bons moments sans elles où je peux souffler.

    Mais voilà, "après moi, le déluge" : ben depuis mes Puces, c'est tout simplement impossible !

    Bises et bonne journée !

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  5. Coucou Mme Poppins! C'est Sh@rlie, vous vous souvenez?! :)

    Comme quoi et bien non ce n'est pas mon cas... peut-être parce que je ne m'en vais jamais vraiment de quelque part!

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