mardi 5 octobre 2010

Le navet

Le navet est un légume.

Si j'en crois le dicton, il gagnerait d'ailleurs à être davantage connu puisque, semblerait-il, "qui mange du navet gagne des années" : c'est dire son importance dans l'alimentation du 21e siècle, à l'heure et à l'ère des crèmes de jouvence au lait d'ânesse et à l'edelweiss.

Le navet est également un film : vous savez, le truc qu'on regarde en secouant la tête, en se disant à chaque scène "mais quelle daube, ce truc !" D'ailleurs, le terme en lui-même nous renvoie de nouveau à la bouffe : faut croire qu'il y a vraiment des trucs indigestes dans la vie.

Ce soir, j'ai - je crois - regardé l'un des plus grands navets du cinéma dans son ensemble, y compris le cinéma noir - blanc et le cinéma muet : 2012 !

En un peu moins de deux heures, on en prend plein la poire, de clichés en clichés, d'effets spéciaux loupés en dialogues pathétiques. Et encore, je vous fais grâce d'un commentaire sur la musique...

Bref, à moins que la fin du monde n'ait (réellement) lieu demain matin ET que vous soyez absolument seul sur cette terre, ne regardez jamais ce film. Préférez n'importe quelle autre activité, serait-ce que d'arroser votre cactus, il se prendra au moins une dernière cuite.

Le seul avantage à l'avoir regardé avec Mister, c'est que mon cher mari ne pourra plus se permettre de me critiquer lorsque, pour quelques jeudis encore, je materai "Masterchef", une émission très mauvaise de... cuisine !

D'ailleurs, je sais par avance quel sera son commentaire suite à ce billet "mais chérie, comment peux-tu regarder une émission de cuisine alors que tu ne sais pas cuisiner : la preuve, tu serais capable de rater l'eau de cuisson des pâtes". Ce qui est rigoureusement exact.

N'empêche, quand on sait que lui aime et le cinéma et préparer à manger, on s'étonnera qu'il ait choisi un tel "légume" pour cette soirée d'automne.

Et vous, quel est le plus mauvais film que vous avez vu ces derniers temps ?

A bientôt si vous le voulez bien,

8 commentaires:

  1. Chère Mary,
    Le pire navet de ces dernières années est... notre crise politique belgo-belge.
    De très mauvais acteurs s'y disputent les premiers rôles.
    Je crois que vous en avez également chez vous, mais ils sont internationaux: navets sans frontières.
    Il n'a qu'à lire les remous provoqués par UBS et ses 40 avocats américains, à moins que ce ne soit le contraire, en faisant intervenir les allemands, les autres banques et, éventuellement, mais je n'en suis pas certain, les pédophiles de l'église catholique! ;)
    Amitiés,
    Candide!

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  2. Alors moi contrairement aux comms précédent je vais rester dans le "ludique" -qui brasse des millions tout de même...- et citer un "vrai" film : Le jour d'après.
    ARF... au début tu ris tellement c'est trop, après... tu ris même plus tellement c'est trop-trop. Affligeant. Remarque ce doit être dans la veine de 2012 -que je n'ai pas vu et que je ne verrai pas, merci m'dame Poppins !-, en tout cas le même genre de film !

    Et dans un tout autre style, plus récemment, "Mes meilleurs amis." J'ai bien failli quitter la salle en cours de route. Mais bon, j'avais payé ma place, alors je suis restée... rien n'a sauvé le film, jusqu'à la fin, ça a même été de pire en pire. Nul et de mauvais goût, mal construit, bancal, sans intérêt... alors que le sujet aurait pu permettre de faire une farce noire intéressante, je suis sûre.
    Mais boooon...
    Et pourtant j'aime le ciné, et je suis du genre indulgente généralement !

    2012, ça me fait penser à une anecdote en classe : mon collègue sermonnait sa classe de 10-11 ans assez agités, il les prévenait de ce qui allait leur tomber sur le nez s'ils ne réfléchissaient pas à leur comportement. Là un élève lève le doigt et prend la parole :
    - ça va être 2012, c'est ça maître ?
    Mon collègue qui ne connaissait pas le film n'a pas compris tout de suite et l'élève a dû lui expliquer la référence...
    Mouhahaha !

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  3. Je ne vais quasiment plus au ciné, donc je ne vois plus de navet. C'est une chance n'est-ce pas ?

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  4. Bon, ben à ma décharge (oui, c'est moi qui ai choisi le navet), HADOPI n'ayant pas encore frappé les plaines helvètes, on a pas payé cher ... ça rattrape pas la soirée, mais ça console un peu !

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  5. Celui qui m'a le plus marquée (rheum), c'est Australia.

    Week-end en Angleterre, nous étions pour 12h dans le bateau, y avait un ciné, on s'est dit pourquoi pas.
    En anglais en plus, ça nous permettrait de nous mettre dans le bain.

    C'est parce que la salle était fermée et que je voulais pas appeler le stewart en dérangeant tout le monde que je suis restée jusqu'au bout : un accent horrible, j'ai eu beaucoup de mal à comprendre, et une impression de loooooongueur ! J'ai jamais eu autant l'impression qu'un film était sur le point de se finir... alors que non. Une autre scène arrivait. C'était horrible...

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  6. Valentine's day...plein de vedettes mais pas de scénario ce qui, pour un film, est comme une voiture sans moteur (et sans pédales),...sans rien d'ailleurs.

    En revanche on a regardé Inglorious Bastard et là on a pris notre pied.
    tchoutchou

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  7. Chère Mme Poppins,

    Je suis tellement contente de savoir que d'autres personnes ont détesté ce film car il est, pour ma part, le film le plus nul que j'aie vu en cette année 2010 (elle n'est pas terminée je sais, mais je garde espoir qu'aucun film puisse être pire!) Le pire, c'est que j'ai eu la bonne idée de suivre des amis au cinéma pour aller le voir, ce qui fait que j'ai payé 15.- de mon cher argent (15 qu'aurais vraiment pu investir ailleurs!) pour aller assister à ce "film".
    Dès lors, je rejoins tout à fait ton avis sur le film mais également sur Masterchef, que je suis (presque) tous les jeudis soirs :-)
    Ce qui m'attriste, ce sont tous ces artistes présents dans le cinéma à qui on refuse d'accorder des budgets pour la création de nouveaux films alors qu'aux States, on permet la réalisation de films comme 2012! Ca, ça me rend hors de moi!
    Alors, on m'y prendra plus cette fois, je garde mon temps et mon argent pour les "bons films" qui sont si nombreux!

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