mercredi 3 novembre 2010

Le prix des choses...

Les courses, je n'y coupe pas : dans une famille composée de cinq personnes + une jeune fille au pair (qui mange plus ou moins, parfois du simple au double selon son caractère), le frigo doit très souvent être réapprovisionné.

Je suis donc régulièrement en train d'arpenter les allées de magasins d'alimentation - oui, je sais,
  • je devrais acheter sur le net mais si j'ai déjà bien du mal à avoir des idées de menus lorsque je vois la nourriture, je suis carrément en panne d'inspiration devant un écran,
  • je devrais envoyer la jeune fille au pair munie d'une liste mais il faut bien admettre que pousser le carrosse d'un enfant de moins d'un an et un caddy n'est guère aisé -.
Malgré ma grande expérience de la gestion d'un frigo et d'un porte-monnaie, je reste tout aussi régulièrement sans voix lorsque j'entends le montant articulé par la caissière : "quoi, autant pour si peu ?"

Pourtant, j'achète du poulet et non du veau, je compare le prix aux 100 gr. de deux sortes de biscuits avant de me décider, le parfum des yaourts est celui en promotion ("en action" dit-on dans mon petit pays), les emballages "grandes quantités" sont préférés aux portions individuelles forcément plus coûteuses.

Ce qui me surprend dans ce montant total, c'est que séparément, le prix des différents articles me semble plutôt modeste, voire carrément indécent - pour les producteurs - : ainsi, le berlingot de deux litres de lait coûte CHF. 1.95, voire CHF. 1.85 pour le demi-écrémé, CHF. 1.60 pour celui de deux litres de jus d'orange. Il n'y a donc pas de quoi plomber un budget et pourtant, le résultat est là : j'ai l'impression que nous bouffons trop et trop cher.

Et vous, comment percevez-vous votre budget mensuel "alimentation" ?

A bientôt si vous le voulez bien,

11 commentaires:

  1. Il fait peur, très peur...

    J'avoue, je fais peu les courses, vivant encore chez mes parents (je leur verse un loyer mensuel couvrant en gros ce que je leur coûte par mois, quoique je les suspecte d'avoir baissé ce prix en fonction de mon salaire).
    Mais lorsque j'y vais : ouille ! Non mais je vais arrêter de manger à ce prix-là hein... ça donne envie parfois (mais c'est pas possible hélas)

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  2. Chère Mary,
    Mon épouse et moi, avons trouvé une méthode pour éviter les surprises (qui sont rarement bonnes) et tenir compte des régimes et goûts: j'ai utilisé l'informatique.
    Un tableau "Calc" de "OpenOffice", personnalisé, propose des menus (datés) sur huit semaines et revient automatiquement. Il a été négocié selon nos goûts, "régimes" et budgets. Seuls les légumes sont rajoutés en dernière minute.
    Evidemment, il y a beaucoup de ratures sur le document affiché dans la cuisine pour tenir compte des visites d'amis et des ruptures de stock des magasins...
    Le travail a été considérable la première fois!
    Même après dix ans, nous modifions encore certaines choses avant l'impression: ce ne sera jamais stabilisé! (lol)
    Amitiés
    Exemple(feuille #7 avec cramique le soir et canard à midi):
    "04/11/10 Canard surgelé 7
    Kleine krentenbrood."

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  3. pareil ici je trouve qu'on mange trop et trop cher et pourtant je fais attention à tout je ne fais que les promos et les marques magasins
    fred

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  4. effectivement..quelle surprise à chaque fois que la caissière donne le montant..parfois je doute et recontrôle le ticket mais ensuite je me rends à l'évidence nourrir une famille, de façon équilibrée, coûte cher.
    Il n'y a pas si longtemps une émission de Temps Présent relativisait les choses en précisant que la part de salaire utilisée en Suisse pour se nourrir est minime comparée à certains pays du Tiers-Monde....

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  5. Un gouffre hebdomadaire ! C'est affolant de voir ce chariot qui vomit ses denrées. le pire ? Le soir des courses, je ne sais que cuisiner, l'angoisse de l'assiette blanche...
    J'admire, en passant, les organisés qui font des menus sur 8 semaines...je devrais, oui, vraiment, je devrais (soupir)
    Une bise à la pop's family !
    Anne-Persil

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  6. Chrysopale, si l'idée de vivre avec ma mère me fait frissonner, je l'admets : le frigo était toujours plein - de bonnes choses - et je n'avais alors pas le souci de trouver des idées. Cela dit, moi, arrêter de manger ? Impossible !

    Armand, Mister et moi avons essayé un truc du genre : on n'a pas eu assez d'idées pour meubler huit semaines :-)))

    fred, le problème, avec les enfants : paraît qu'en grandissant, y mangent de plus en plus, ça promet !

    Anonyme, je me rends bien compte que ma "complainte" est celle d'une personne qui a de la chance !

    Anne-Persil, moi, un frigo plein à craquer, t'as pas idée à quel point ça me rassure :-))

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  7. Et pourtant, notre détaillant national orange a conscience de nos soucis de planification gastronomique et nous propose d'y penser pour nous.


    Je ne comprends juste pas les gens du marketing qui n'ont pas encore pensé à mettre à côté de chaque recette le bouton qui génère la liste de courses correspondante. Ce n'est pourtant pas sorcier il me semble !

    Mister

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  8. Mes deux beau-fils de 12 et 15 ans viennent de passer 10 jours à la maison ! Ça a fait mal au porte monnaie ! Ce que ça bouffe à cet âge là ! Mais bon, on ne nourri pas un corps de 1,80 m avec une salade de carottes et une pomme !

    Sinon, on vit à 3 (4 d'ici 3 semaines...) et le budget courses est d'environ 80 à 100 € par semaine.
    Je prends au super marché que le strict nécessaire, le reste au marché, et je cuisine.
    Je fais l'impasse sur les bons petits produits, je craque rarement sur le super saucisson, le pâté à mourir, les pâtes fraîches de chez l'italien... Ma cuisine est très simple. Très peu de viande ou de poisson. hier soir, brocoli - pomme de terre, fromage et fruit, ce soir, aubergine à la sauce tomate, fromage dessert.
    L'hiver beaucoup de soupes, gratins...

    Même si le passage à l'euro date de plus de 10 ans maintenant, et que donc la monnaie a évolué, je pense qu'ici, les prix ont vraiment beaucoup augmenté quand même.

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  9. Madame Poppins, je vous assure qu'il me serait impossible également de m'arrêter de manger... même si voir le prix en donne parfois l'envie fugace, le plaisir de la nourriture est un de ceux dont je ne pourrais me passer. Après tout, la diversité des goûts et des aliments est là pour notre plaisir justement...
    Et la vie chez mes parents est très agréable, c'est pourquoi je n'ai aucune intention de m'en aller actuellement... et je ne sais pas vivre seule...

    Des menus établis sur huit semaines? Eh ben... moi qui parfois à cinq heures ne sais pas ce que je vais bien pouvoir cuisiner pour le souper...

    Le canard était bon Armand?

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  10. Chères Christopale et Mary,
    Du canard surgelé, nous en mangeons assez souvent: toutes les trois à quatre semaines: nous avons un grand congélateur de près de 100 litres.
    C'est en vente chez "Makro" (en Belgique) qui est spécialisé dans les viandes et poissons congelés.
    Nous prenons souvent du "magret de canard" qui se vend par deux pièces (12,123 euros/kilo, TTC) à la fois, ce qui nous fait (nous sommes deux) trois repas. Il n'y a pas de "déchets" (os ou autres).
    Christopale sait déjà (explication concernant ma ceinture "renforcée") que je suis "dodu"!
    Amitiés

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  11. Je vois que je ne suis pas seule dans ce cas. Et pourtant, je fais mes courses dans 2 magasins différents pour avoir le produit le moins cher... C'est déprimant!
    Bonne soirée, bises Chris

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