mardi 24 septembre 2013

Y a aussi des avantages...

Avoir des enfants, c'est évident (sauf pour qui est trop bien pensant pour l'admettre) présente des tonnes de désavantages ! 

D'abord, la rencontre - fortuite ou tant attendue - entre un spermatozoïde et un ovule, ça file la nausée (vous avez d'ores et déjà compris le principe, je peux donc passer comme chat sur braise sur les vergetures et les touchers vaginaux qui n'ont été inventés que pour rappeler à la future mère que son quotient intellectuel n'a plus aucune importance, elle se résume durant toute la grossesse à un "col, long ou effacé, dilaté à deux doigts" et un placenta à expulser !).

Ensuite, Nourrisson hurle la nuit quand on voudrait dormir mais s'obstine à pioncer quand on prévoit de l'exhiber devant les copines en visite "je t'assure, il fait des sourires magnifiques d'habitude", Bambin fait des cauchemars quand on voudrait une nuit de folie avec son homme, Enfant prive de soins du visage chez l'esthéticienne parce qu'il faut bien payer les cours privés de math parce qu'on n'en peut plus d'être convoqué par sa prof... 

Le "finalement" est un "à suivre" : dès que Junior, Mini et Tom Pouce auront atteint le bel âge de 14 ou 15 ans, promis, je reviendrai pour compléter ma liste-de-la-mort-qui-déchire-sa-race !

Bref, avoir des enfants, y a comme ça des jours où on trouve que c'est pas la meilleure idée qu'on ait eue (écrit la nana qui a épongé hier du vomi entre minuit et trois heures du matin tout en tentant de rassurer un petit gars très mal en point "misère, pourquoi n'a-t-il pas vomi avant que je change les draps de son lit, merde, y étaient propres encore ce matin, mais non, mon chéri, je t'assure, c'est pas grave !").

Nonobstant (c'est pour remonter un peu le niveau, après un tonitruant gros mot)...

depuis quelques semaines, je constate un effet collatéral tout à fait positif au fait d'avoir des enfants : ça remet à l'ordre du jour des envies qui avaient été éjectées en 1584e position de la to-do list "je ferai... bientôt... un jour, c'est sûr..." (jamais en fait)

Mini (huit ans et demi) a pris, à ce jour, une vingtaine de cours de piano. Bon, jusqu'à là, je ne crie pas encore au génie - à cet âge, Mozart avait déjà composé bien des symphonies - mais il prend beaucoup de plaisir chaque vendredi durant sa demi-heure de leçon et ne râle pas lorsque je lui rappelle qu'il doit répéter ses morceaux. 

Et comme Mister est aussi musicien que je suis bricoleuse, il m'incombe de jeter un oeil par dessus l'épaule de notre fiston : voyant que je ne savais pas lire les notes en clé de fa, il m'a lancé un défi "allez, Maman, à ton tour"... Piquée au  vif, j'ai décidé de faire les mêmes devoirs que lui et de reprendre les quatre minuscules morceaux dont j'avais entamé le déchiffrage il y a... presque 15 ans ! 

Comme je suis championne du monde en dactylo, Mini est maintenant très vexé de constater que la remarque de sa prof "ne regarde pas tes doigts" s'applique à lui mais qu'il ne peut pas la transposer sur moi :-) Et du coup, son ardeur à travailler a décuplé, m'imposant de répéter avec mon casque sur les oreilles quand ils sont enfin au lit : je file, j'ai des gammes à faire ! 

Je parie que vos enfants ont aussi remis au goût du jour des projets (presque) oubliés : vous me dites lesquels ? 

A bientôt si vous le voulez bien, 

2 commentaires:

  1. En lisant ça, j'ai pensé à ça http://margauxmotin.typepad.fr/.a/6a00e550b7476c88340192abdb5447970d-popup

    RépondreSupprimer
  2. Sylphide, EXTRAORDINAIRE, ça faisait longtemps que je n'avais plus ri autant, merci mille fois !

    RépondreSupprimer