Internet, c'est un peu comme un étal au marché : on peut y trouver des "fruits appétissants" juste à côté "d'aliments difficilement digestes".
Il y a les "jolies choses", trouvées souvent par hasard : des messages forts, des instants de délire, des récits qui prennent aux tripes, des rêves d'enfant qui deviennent vrais, des regards à la fois professionnel et humain, des clins d'oeil, des personnages attachants, des textes qui parlent quand on est mère et femme. La liste pourrait être longue encore, vous vous en doutez.
Puis il y a les clichés qui me font parfois rire et qui ont, de temps en temps, un fond de vérité (surtout quand il s'agit des blondes !).
Finalement, il y a les idées "étroites", qui me font froid dans le dos. Et qui me font bondir. Je sais, je ne devrais pas, c'est inutile, c'est une perte d'énergie mais là, faut que je "gueule" un petit coup : ça ne changera pas la face du monde mais ça m'évitera un ulcère, ce qui est un avantage non négligeable, vous l'admettrez.
Je n'aime pas du tout lire ça, au sujet de quelqu'un. Qui aurait aussi pu s'appeler François, Pierre ou Jacques, Clara, Charlotte ou Mireille, être votre frère, votre cousine ou votre voisine....
Attachant beaucoup d'importance à la liberté d'opinion, je me dis que je vais être obligée de prendre un cours de "j'apprends à passer mon chemin"... Mais c'est plus fort que moi : j'ai souvent l'impression que ne rien dire équivaut à "cautionner" ! Donc, je ramène ma fraise ! Vivement la saison de la mandarine !
A bientôt si vous le voulez bien,
Puis il y a les clichés qui me font parfois rire et qui ont, de temps en temps, un fond de vérité (surtout quand il s'agit des blondes !).
Finalement, il y a les idées "étroites", qui me font froid dans le dos. Et qui me font bondir. Je sais, je ne devrais pas, c'est inutile, c'est une perte d'énergie mais là, faut que je "gueule" un petit coup : ça ne changera pas la face du monde mais ça m'évitera un ulcère, ce qui est un avantage non négligeable, vous l'admettrez.
Je n'aime pas du tout lire ça, au sujet de quelqu'un. Qui aurait aussi pu s'appeler François, Pierre ou Jacques, Clara, Charlotte ou Mireille, être votre frère, votre cousine ou votre voisine....
Attachant beaucoup d'importance à la liberté d'opinion, je me dis que je vais être obligée de prendre un cours de "j'apprends à passer mon chemin"... Mais c'est plus fort que moi : j'ai souvent l'impression que ne rien dire équivaut à "cautionner" ! Donc, je ramène ma fraise ! Vivement la saison de la mandarine !
A bientôt si vous le voulez bien,
Ici un certain "quelqu'un" qui, touché et ému, et pour vous remercier chaleureusemet, a laissé dans le blog de "ça" un petit mot à votre attention, et à celle de Daniel Paillé et de Zoreilles, deux collègues blogueurs du Québec que je fréquente avec la même admiration qu'à votre égard.
RépondreSupprimerÉtant l'objet de cette petite contreverse, je m'arrête ici, comme je crois qu'il est de mise.
Ne s'agit-il pas davantage ici de liberté d'expression que de liberté d'opinion? La nuance n'est pas neutre, car le principal écueil du Blogging, c'est d'oublier que l'on s'adresse, virtuellement du moins, à TOUS. N'est ce pas vertigineux?
RépondreSupprimerLa conséquence de cela? Impossible d'adapter son discours à ses interlocuteurs, puisqu'on perd le contrôle de ses mots à peine on a cliqué sur "Publier". La différence avec la conversation privée est de taille.
En ce qui me concerne, il est des sujets que je n'aborde jamais en profondeur sur le net, des indignations que je ne formule pas, des agacements que je tais systématiquement. Ce ne sont pas des tabous, non...
Mais on ne met pas de fourchettes en inox dans un micro-ondes.
Tes notules sont toujours, je le répète, de vraies séances de balnéothérapie pour le(s) neurone(s).
Au plaisir de te lire,
Mah
(et pour te répondre, l'espoir n'est pas mort,mais il est faible, et surtout, il n'est plus porté par la foi)
Alors du coup, j’ai fait des recherches, (au passage je ne le répèterai jamais assez, je trouve Wikipédia formidable) et au détour de google je suis tombée sur ça http://www.unpoissondansle.net/homo/ebh3.php
RépondreSupprimerLe type après avoir cité tous les passages traîtant de l’homosexualité dans les différents livres de la Bible, conclut comme ça :
“Ceux qui ne croient pas en Dieu ou qui n'acceptent pas que la Bible soit la Parole de Dieu seront en total désaccord avec une telle évaluation de l'homosexualité (plutôt oui!) Mais il est à craindre que parmi ceux qui affirment croire que la Bible est la Parole de Dieu, seuls ceux qui ont un "cœur endurci" continueront à approuver l'homosexualité comme un mode de vie alternatif qui a la bénédiction de Dieu. (donc du coup, si tu crois en Dieu, et que tu ne désapprouves pas l’homosexualité, t’as un coeur endurci à la parole divine. Des fois que tu ne mérites pas de croire parce que tu ne “crois” pas de la “bonne” façon...) Que ceux qui déclarent consentir à ce que la Bible ait le dernier mot n'hésitent jamais à accepter ce qu'elle dit, même si notre société la traite de "politiquement incorrecte" (donc on n’hésite pas, on ne doute pas, on ne se fait pas son propre jugement, on fonce tête baissée : ça s’appelle du fondamentalisme (l'attachement strict à une doctrine précise, religieuse ou autre) Et parfois, ça engendrel l'intégrisme (doctrine visant à maintenir la totalité d'un système ou d'une religion).
Moi ce qui m’emmerde le plus dans cette histoire c’est qu’il y ait encore des gens qui continuent à lire au pied de la lettre des écrits qui datent presque de plusieurs millénaires (toutes religions confondues). Moi je croyais que le progrès, c’était aussi une évolution des mentalités... Parce que les codes “moraux” qui datent de mathusalem....
Et puis quand je lis des passages de la Bible (comme rarement, puisqu’athée, mais bon aujourd’hui j’ai un peu navigué sur le oueb), j’en garde ce qui reste immuable : c’est mal de voler, de violer, c’est mal de tuer, bref, c’est mal de faire du mal (wah la surprise) pour bien t’aider à savoir ce qui fait mal on t’explique bien que grosso-modo ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasses -faut pas tomber sur un masochiste ;)- c’est chouette d’aider les gens, d’être généreux et tolérant. (La tolérance, du latin tolerare (supporter), est une notion qui définit le degré d'acceptation face à un élément contraire à une règle morale, civile ou physique particulière. Plus généralement, elle définit la capacité d'un individu à accepter une chose avec laquelle il n'est pas en accord. Et par extension moderne, l'attitude d'un individu face à ce qui est différent de ses valeurs. Et du coup, je dois dire aussi que Jolegrandblond, il apparaît tolérant.
Moi je suis en fondamental désaccord avec ses « valeurs ».
Et puis, du coup, je poste ici et pas chez lui parce que quand je fais mon marché, je préfère entrer dans les boutiques que j’aime bien ;) (t’as pas d’bol!!)
Bravo pour ton billet, et désolée de la longueur de mon commentaire.
NB : Omo-erectus, c’est quand même un peu mieux que Mireille comme prénom !!! ;))))
@ mayu
RépondreSupprimerJe crois que vous faites une distinction toute française :)
Notre constitution garantit en effet à toute personne le droit de 'répandre' librement son 'opinion' (16 al. 2 Cst.).
(le lien a été donné par MP)
Ouais , y'a des sujets où il nous ai impossible de "fermer notre gueule", je sais pas, par zazard, l'allaitement ;-)
RépondreSupprimerJe suis aussi de celles qui ne risque pas l'ulcère, mais qui risque souvent de perdre des amis à cause de mes coups de gueule.....que veux tu ? c'est plus à nos âges que l'on va changer
Bisous
Au temps pour moi Contra, il faut dire que je ne suis pas du tout "de la partie", il se peut qu'en France aussi ce soit la même chose. Je me plaçais en faisant cette réflexion davantage sur le plan des concepts que sur celui de la loi.
RépondreSupprimerJe crois que même les plus ardents défenseurs de la liberté d'opinion (j'ai le droit de penser ce que je veux, et donc, logiquement, de le dire) sont parfois mal à l'aise devant l'exercice inconditionnel de la liberté d'expression (j'ai le droit de dire ce que je veux, où je veux, quand je veux).
Pour ce qui est de la controverse, elle est de celles qui me donnent envie, comme souvent, d'être plutôt assise avec certains d'entre vous à la terrasse d'un café pour pouvoir la poursuivre dans un cadre plus familier, moins exposé.
Merci pour la qualité des échanges en ce lieu, ça repose le cerveau
Mah
Zut alors : je comptais juste faire un commentaire à la con, étonné qu'on considère Sven Thomasson Vërgson comme "un personnage attachant", mais il faut que mon camarade de glaciation me pique la vedette.
RépondreSupprimer(salaud ;)
Bon, je ne vois pas trop d'où vient le taulé : le monsieur qui s'exprime n'a pas été grossier ni insultant dans ce que j'ai lu. C'est juste un fervent croyant qui a des opinions en rapport avec sa foi. Je ne suis pas d'accord avec lui, mais qu'il dise ce qu'il pense n'a pas le pouvoir de me faire bondir de mon siège...
C'est quoi la citation célèbre, déjà ? "Je ne partage pas vos idées mais je me battrais jusqu'à la mort pour que vous puissiez les exprimer" ?
Quitte à me faire des ennemis, et après être retourné lire les commentaires issus du post de ce Jo, je dirais même que le débat qui en a découlé et sans queue ni tête. Ce Jo est resté très courtois et respectueux, et vous vous êtes acharné à critiquer ses croyances différentes des vôtres. Un bien piètre exemple de tolérance, si je puis me permettre, et puisque c'est bien de cela qu'il s'agit au final...
RépondreSupprimer:/
(Bon, c'était la parole d'un athé convaincu qui avait pourtant promis de ne plus s'immiscer dans des débats sérieux sur les blogs... misère...)
STV, tu vois, c'est pour ça que ton personnage est "attachant" : il dit ce qu'il pense ;-)
RépondreSupprimerAvoir une certaine foi et se devoir de vivre en conformité avec ses règles est une chose : pour soi, dans sa façon de vivre, dans les exigences qu'on a pour son propre compte.
Désapprouver "et d'une manière totale" l'homosexualité en est une autre : c'est se poser en juge (alors que dans l'optique d'une foi, le seul juge est le "créateur", qu'on l'appelle dieu ou d'une autre manière), c'est dire à autrui comment il devrait vivre et c'est désapprouver un être humain.
Et désapprouver un être humain, considéré ainsi, c'est lui nier sa liberté, c'est nier son essence.
Chacun est comptable de ses actes : certains peuvent, pour eux, pour leur compte, considérer que s'ils étaient homosexuels, ils seraient en rebéllion contre dieu; le considérer pour les autres, c'est ériger sa propre vision en Weltanschauung valable pour tous et devant être admise par tous.
Rejeter l'homosexualité, c'est comme si je disais "je ne cautionne pas tous les gens qui ont les yeux verts" : pour moi, un non-sens !
Enfin, je ne suis pas certaine d'être très claire.... Mais j'y pense... on pourrait se retrouver dans un séminaire : moi aussi, je me promets régulièrement de ne plus intervenir dans certains sujets ;-)
Pour ma part, je deteste, j'abhorre, je suis répugné par les gens qui mettent de la moutarde sur leurs cookies au chocolat. C'est insupportable..intolérable...Y'a pas une loi contre ça???
RépondreSupprimerOmo-Erectus, arrêtons, arrêtons, en effet, c'est la voix et la voie de la sagesse !
RépondreSupprimerMayu, je suis sincèrement désolée et continue d'espèrer que de cette épreuve, il en ira comme de la perle : d'abord "corps étranger", elle devient une merveille ! Et j'adore ton expression "on ne met pas de fourchettes en inox dans un micro-ondes" ! Faut que je m'en souvienne !
Schizozote, dis, t'as pris dactylo hyper rapide, toi, pour écrire des commentaires aussi longs ? Et reviens souvent faire tes courses, le shop est en principe ouvert six jours par semaine ! ;-)
Contra, tiens, là, je me demande pourquoi à l'uni, je me suis "tapée" deux ans de droit romain et jamais un truc plus "actuel", comme un aperçu du droit français "moderne" !
Ysa, finalement, en plus de 100 billets, un seul a traité d'allaitement et encore, indirectement ! Ca va, ça ? ;-)
Bruno, merci de me montrer une fois de plus qu'on peut rire de tout ! :-)))