... du moins, parfois. Surtout lorsqu'il fait trop chaud dans mon bureau et que je peine à rester sérieuse malgré l'importance de la question qui m'est soumise !
L'ordonnance bernoise sur les droits et les devoirs des patients et patientes et des professionnels et des professionnelles de la santé (ordonnance sur les patients et les professionnels de la santé, OPat, RSB 811.011) indique, à son article 6 alinéa 1er que "les dossiers (médicaux) doivent être conservés aussi longtemps qu'ils revêtent de l'importance pour la santé du patient ou de la patiente, mais au minimum pendant dix ans après la fin du traitement".
L'alinéa 3 précise encore que "lorsque les dossiers portent sur un traitement d'une maladie dont les séquelles risquent de se manifester plusieurs années plus tard, leur durée de conservation doit être prolongée en conséquence".
Deux choses :
- la première, c'est qu'à force de vouloir respecter l'égalité, on finit par allonger inutilement les textes : j'ai rarement vu un titre aussi long, tout ça pour "caser" et patient et patientE, et professionnel et professionnelLE,
- la seconde, c'est que la "maladie" dont les séquelles peuvent se manifester plusieurs années plus tard, c'est ..... la vie : on finit tous par mourir un jour ou l'autre ! Sauf Elvis Presley, qui est toujours vivant malgré son décès ! Va falloir oublier la carrière de médecin, c'est forcément un truc à accumuler des tonnes de papier !
A bientôt si vous le voulez bien,
ouais ben j'espère qu'Elvis il a ralenti sur le beurre de cacahuètes depuis sa mort, parce que ses déhanchés de pelvis devenaient un tantinet graisseux sur la fin...
RépondreSupprimerj'aime bien les billets de droit comme çà ;-)
RépondreSupprimerBises
Et à propos de forme, pour ne pas parler de celle d'Elvis...
RépondreSupprimerQuelle est la formule officielle — s'il en est une — pour désigner de manière égale le féminin et le masculin dans un texte, puisque tu es dans la branche, de droit ?
La lecture de cette étude me donnerait certainement la réponse, mais à 1h du matin, ceci m'assoupirait à une rapidité qui en ferait trembler les bras de Morphée.
Concernant ta première remarque, on voit que tu n'as jamais lu un bulletin de la Société pédagogique vaudoise... Alors là, c'est vraiment terrible, avec des phrases du genre : un/une institu/teur/trice, quand il/elle veut s'adresser à un/une géni/teur/trice d'apprenant/e (sic, avant on disait simplement parent d'élève)... Et je n'exagère pas, c'est réellement comme cela... Cordialement
RépondreSupprimerAvouez que tout était tellement plus simple lorsque, suivant en cela une règle de grammaire, le masculin l'emportait sur le féminin. Sans compter l'ordre naturel des choses...
RépondreSupprimerOups!
que ces mots à rallonges égalitaires m'agacent... on dirait un discours politique :
RépondreSupprimer"les citoyennes et les citoyens", "les électrices et les électeurs", "les femmes et les hommes du parti socialiste", pffff... ca me fout la gerbe et le vomi... tant d'hybpocrisie inutile
@ arpenteur
RépondreSupprimerJe m'y suis fait, pour autant que la grammaire l'accepte...
Ainsi, je préfère éviter "droit humain" ou "Madame la substitute de la procureure" :)