Je suis "marraine" de deux filles. Lorsque vous saurez que je n'ai vraiment aucune conviction religieuse, vous comprendrez pourquoi j'ai utilisé le terme entre guillemets, avec prudence en quelque sorte.
Ma première filleule est maintenant âgée de douze ans et à défaut de pouvoir la voir souvent en raison de l'importante distance géographique entre nous, je connais les prénoms de ses meilleures copines et ses activités préférées. Je possède plein de photos d'elle et j'ai encore (presque) tous les dessins qu'elle a fait pour moi.
Ma seconde filleule a presque cinq ans. Et voilà dix mois que je ne l'ai pas vue alors qu'elle habite "next door" et que je n'ai point eu de ses nouvelles, malgré le fait que j'ai, durant ce laps de temps, envoyé par la poste, deux petits cadeaux à son attention. Enfin, si, j'ai eu des nouvelles : une carte aussi excitante que "l'hôtel est bien, les paysages magnifiques etc etc etc" et je vais prochainement recevoir le faire-part de naissance de son frère. Je suppose qu'il sera alors temps d'envoyer un troisième cadeau...
Ce qui distingue grandement ces deux filles, c'est.... leur mère : je suis amie avec la première, la seconde est la femme d'un homme qui a beaucoup compté dans mon enfance et mon adolescence. Marraine ou pas, je serais restée amie avec la première; non marraine, je n'aurais probablement jamais vu la seconde.
A ce stade, je me pose la question : aurai-je le courage de mettre un terme à mon second "marrainage" ou vais-je respecter les conventions et me contenter de cartes postales et de cadeaux d'anniversaire-Noël-Pâques-rentrée-scolaire ?
Quoi qu'il en soit, réfléchissez bien avant d'accepter d'être parrain ou marraine, cela peut s'avérer être une belle "connerie" et cela pas uniquement parce que vous vous retrouvez à faire le/la "zouave" dans une église lors d'un baptême !
A bientôt si vous le voulez bien,
Ma première filleule est maintenant âgée de douze ans et à défaut de pouvoir la voir souvent en raison de l'importante distance géographique entre nous, je connais les prénoms de ses meilleures copines et ses activités préférées. Je possède plein de photos d'elle et j'ai encore (presque) tous les dessins qu'elle a fait pour moi.
Ma seconde filleule a presque cinq ans. Et voilà dix mois que je ne l'ai pas vue alors qu'elle habite "next door" et que je n'ai point eu de ses nouvelles, malgré le fait que j'ai, durant ce laps de temps, envoyé par la poste, deux petits cadeaux à son attention. Enfin, si, j'ai eu des nouvelles : une carte aussi excitante que "l'hôtel est bien, les paysages magnifiques etc etc etc" et je vais prochainement recevoir le faire-part de naissance de son frère. Je suppose qu'il sera alors temps d'envoyer un troisième cadeau...
Ce qui distingue grandement ces deux filles, c'est.... leur mère : je suis amie avec la première, la seconde est la femme d'un homme qui a beaucoup compté dans mon enfance et mon adolescence. Marraine ou pas, je serais restée amie avec la première; non marraine, je n'aurais probablement jamais vu la seconde.
A ce stade, je me pose la question : aurai-je le courage de mettre un terme à mon second "marrainage" ou vais-je respecter les conventions et me contenter de cartes postales et de cadeaux d'anniversaire-Noël-Pâques-rentrée-scolaire ?
Quoi qu'il en soit, réfléchissez bien avant d'accepter d'être parrain ou marraine, cela peut s'avérer être une belle "connerie" et cela pas uniquement parce que vous vous retrouvez à faire le/la "zouave" dans une église lors d'un baptême !
A bientôt si vous le voulez bien,
Pas le temps d'être dans le détail ce soir mais j'adhère à 100%. Pas évident de savoir, a quoi ça sert un parrain... Pas évident de disons "se positionner".
RépondreSupprimerC'est toujours un plaisir de vous lire,
à bientôt.
Personnellement, je ne suis pas marraine. Mais la marraine de mon troisième s'est retrouvée un peu dans ta situation : jamais pu s'occuper et participer à la vie de son filleul; elle a franchi le pas et décidé de respecter ses convictions et non pas respecter les conventions, elle a donc décidé de se défaire de ce "lien" inexistant... si ça peut t'aider dans ta réflexion.
RépondreSupprimerT'oublie pas, t'as accepté d'être la "marraine" de ma 3ème fille ;-)
RépondreSupprimerJe suis aussi marraine (alors que je suis pas baptisée moi même , un comble!) d'une grande fille de 18 ans (quand je pense que je lui ai changé la couche !)mais elle est aussi ma cousine, et grace à internet, et malgré la distance, nous arrivons à rester en contact,
Dans ton cas, je pense que je me limiterai aux anniversaires, fêtes, Noël, diplomes (dans quelques années)etc, etc, car la petite n'y est pour rien, et elle dira surement "oui, c'est beau hein, je l'ai reçu de ma marraine, c'est une femme qui a beaucoup de gout mais que je vois peu , malheureusement...."
Dis, en passant, parfois j'me demande si tu t'inspires pas de discussions "d'ailleurs", ou alors, les coïncidences sont .....troublantes !!!
Bises
Merci, Nouwanda : le mot "positionner" est exactement au coeur de mes réflexions !
RépondreSupprimerMimi, le gag, dans tout ça, c'est que j'ai et le temps et l'envie mais comme je viens de passer cinq ans à être la seule à prendre contact, à tenter d'entrer en relation avec la petite, franchement, j'en ai plein... le dos !
Ysa, tu le sais, je serai la marraine de ta 3e fille, je suis douée pour être marraine de fille ! Quant aux coïncidences, cette fois-ci, c'en est une ! Je vais d'ailleurs de ce pas trouver le post auquel tu penses ;-)
Bonne nuit !
J'ai ma petite opinion sur le sujet... On partage?
RépondreSupprimerLa vie en société impose des liens obligés. Liens entre les membres d'une même famille, entre collègues de travail, avec ses oncles, tantes, neveux et nièces... La seule chose qui justifie ces liens est le hasard. On ne choisit ni les uns, ni les autres. Mais c'est comme si on se devait de les aimer et de développer des complicités.
Or, les relations fraternelles et affectueuses n'ont strictement rien à voir avec les liens du sang ou un environnement de travail. Quand on y songe, ce qui me lie à un autre, c'est plutôt la gentillesse de l'un, la délicatesse d'un autre.
Si j'aime mon frère et ma soeur, ce n'est certes pas parce qu'ils sont mes frère et soeur. C'est parce que nous partageons des complicités, une entraide, un véritable lien affectif quoi!
Il m'arrive pas d'entrendre des atrocités du genre: "... il m'a fait un mal terrible, mais je DOIS lui pardonner, après tout, c'est mon père...".
Aussi, pour cette deuxième nièce, et ce bien qu'elle ne soit pas responsable de cette situation, moi, si j'étais dans vos souliers, j'abandonnerais. Oui oui! Je sais, c'est difficile et ca culpabilise terriblement.
Mais rien ne commande l'affection. Ni le sang, ni les conventions, ni les registes civils ou religieux, non plus que les titres de famille.
Omo-Erectus, je vous en veux, terriblement ! De ne pas aimer les bises ;-) Parce que là, je vous embrasserais : vous avez tellement bien dit ce que je sentais sous forme "pas claire" ! Va falloir que je trouve comment faire tout ça...
RépondreSupprimerCa y est, Ysa, je viens de comprendre et de.... voter ;-)
RépondreSupprimerReste qu'une relation, qu'elle soit maraine-filleule ou autre, ça s'entretient dans les deux sens.
RépondreSupprimerSi, pour le sujet traité ici, on ne peut pas attendre d'une fillette de 5 ans qu'elle appelle au téléphone, on peut attendre de ses parents qu'ils participent, par exemple en envoyant des dessins (pour ta marraine), en répondant aux invitations, en proposant des rencontres etc.
Pour qu'une complicité s'établisse entre filleule et marraine (si on attend autre chose que la gourmette de baptême d'une telle relation), il faut lui donner l'occasion de se construire ! C'est à mon avis autant la responsabilité des parents que des parrains - marraines !
Le problème, c'est qu'on réfléchit des plombes avant de demander à tel ou telle d'être parrain ou marraine.
RépondreSupprimerEt que celui qui reçoit le "cadeau" le sait, et que dès le départ, c'est dur de dire non.
Moi c'est clair, j'ai été parrain lamentable deux fois, c'est fini. Je saurai dire non.
Je suis parrain d’une adorable petite puce de bientôt 7 ans (déjà ?) et j’en profite au maximum depuis 7 ans quitte a prendre congé pour la voir au défilé des promotions.
RépondreSupprimerMais pour moi, la procédure a été un peut l’inverse. Lorsque mes amis (le père ET la mère) me l’on proposé, j’ai dit, « OK, mais vous allez m’avoir sur le dos tous les mois, attention ! Vous êtes toujours d’accord » ?
Ils ont dis oui et depuis, malgré les quelques km qui nous séparent, ils m’ont sur le dos, toujours...
Faut aussi dire que depuis, Fiston est arrivé et que les parrain/marraine, c’est eux !
Edgar
Enfin de retour.
J'ai été très touchée par le commentaire de Edgar, qui a pris la décision de participé aussi actvement à la vie de sa filleule... j'ai reçu un coup de poing dans l'estomac en lisant un autre commentaire car à moi, on m'avait répondu non, à l'époque où j'ai posé la question "marraine" pour ma puce... mais bon, ainsi va la vie. Toujours est-il que ça m'a quand même fait mal de lire "oui" pour une autre puce. Bref, je tourne la page et respire un bon coup...bisou
RépondreSupprimerDifficile rôle, n'est-ce pas ... Je suis marraine 3 fois, et je ne suis pas toujours satisfaite de ma position. Mais je suis là, le fais savoir, autrement souvent que par des cadeaux, qui me gonflent...
RépondreSupprimerChoisir un parrain/une marraine pour son enfant est dur parfois, on vient tout juste de se mettre d'accord, chéri et moi sur le parrain de notre petite 2e, elle a 1 an dans qq jours.
Comme quoi...
Bises
Titoum
Oh lala la fonction de parrain, quelle misère parfois (expériences vécues aussi)
RépondreSupprimerMister, t'as bien raison : on peut espérer que les parents vont "participer" mais à cet âge-là, le contact dépend souvent de la mère et comme dans le cas présent, le contact ne vient pas et qu'elle ne répond pas à mes "tentatives"....
RépondreSupprimerFrançois, je ne sais pas si je suis une bonne marraine mais je suppose qu'à défaut d'être "bonne", je pourrais être "pire" !
Edgar, welcome back ! Justement, on y est : faut être ami avec les parents, ça aide à tisser un lien avec l'enfant !
Mimi, utiliser le net présuppose quelques connaissances préalables, dont celles que Madame Poppins entretient aussi des relations totalement virtuelles, dont avec Ysa, qu'elle n'a jamais vue dans la "vraie" vie et que peut-être, elle ne verra jamais mais qu'elle connait depuis avant la naissance de Junior, c'est dire.... donc, il y a des choses qu'il faut prendre avec un certain recul et à placer dans un certain contexte avant d'estimer, sur la base de propos tenus sur la place "publique", avoir reçu un coup de poing, ok ?
Mémère Cendrillon, j'adore ton pseudo ! Et vous avez fini par vous mettre d'accord, c'est ça l'essentiel, non ?
Kalvin, et de cette expérience vécue, quelle leçon à tirer ?
Ha bin merdoum, j'vois que j'ai crée un incident diplomatique...:-(
RépondreSupprimerMary sera la marraine virtuelle de ma 3ème fille qui très probablement ne vera jamais le jour, c'est un joke entre nous
Désolé pour le "coup de poing dans l'estomac" dont je semble être à l'origine
Sinon, pour LE sujet, il est décliné en au mois 3 fois "ailleurs",
- de combien d'enfants ?
- comment l'annoncer ?
- pas d'accord avec mon homme
J'ai donc trouvé la coïncidence "rigolotte", ici ou "ailleurs" finalement les mêmes sujets finissent toujours par revenir pfffffffffff, on tourne en rond !!!
Bises du soir
Coucou Ysa, pas d'incident diplomatique... juste une mémère au foyer qui, entre casseroles, couche-culottes et mini crises existentielles tente de se mettre au net (je n'ai pas la science infuse et encore moins la blog-attitude infuse!), malheureusement en faisant des boulettes (moins bonnes que celles de chez Ikea)... cela étant, notez tous le mot optimiste de fin de post précédent : "je tourne la page et respire un bon coup...bisou"... voilà, c'est tout!
RépondreSupprimerJ'avoue n'avoir aucune connaissance préalable en matière d'utilisation du net. Je m'y mets enfin grâce à ton blog, Mary, alors ne m'en veux pas pour "la boulette" et prends-la aussi avec recul, celui d'une personne qui t'aime (je l'ai dit à propos de la chirurgie, je le maintiens après "marraine), qui est nulle en net, mais qui se soigne et qui se couchera ce soir moins bête que hier soir... concernant la notion de "relations virtuelles". A part ça, on se voit quand? Bises et bonne nuit.
Moi je vote pour les marraines d'oléron, miam ! ;))
RépondreSupprimer@Schizozote : Je souscris ! Excellent ! Va pour une bourriche de marraines !
RépondreSupprimer@ Mimi, Bon bin voilà, maintenant chuis grave jalouse pour causer d'jeun's !!!
RépondreSupprimerMary, j'l'ai jamais vu, même pas en photo, on s'verra comme elle le dis si bien sans doute jamais, mais on papotte depuis un peu plus de 4 ans !!!
Pffff, finalement, tu sais que t'as bien plus de chance que moi, peux-tu, STP, lui faire une vraie bise de ma part la prochaine fois que tu la vois ;-)
(Mary, désolé pour le détournement....)
C'est un titre que j'ai toujours refusé, surtout depuis le jour où un curé a refusé à des amis que je sois la marraine de leur fils parce que je n'étais pas catholique... Parce que là aussi, tout dépend de l'homme d'Eglise, de son ouverture d'esprit, etc...
RépondreSupprimerAujourd'hui, huit ans après, je suis plus proche de son fils que la marraine en titre.
Et puis, à la base, le parrain et la marraine devaient se charger de l'éducation religieuse de leur filleul(e) et l'élever en cas de décès des parents.
Aujourd'hui, il y a les cours de cathéchisme et la DDASS...
pas évident d'être maraine, je te le concède…
RépondreSupprimerune amie du même âge que moi (27 ans), a eu 3 enfants en 4 ans.
je suis la maraine de la plus grande.
mais je crois qu'elle ne sait pas ce qu'est vraiment une maraine.
pour elle, c'est simplement que sa fille reçoit plus de cadeaux à sa fête et à Noël…
pour les baptèmes, elle aimerait faire ses 3 enfants ensemble, mais ne trouve pas de pasteur pour faire comme elle le voudrait (en forêt, pas dans une église, 300 invités…).
je lui souhaite bon courage!!!
et en même temps, j'ai dit oui car c'est mon amie d'enfance, mais j'aurais dû dire non. je peux encore le faire d'ailleurs.
car je vois rarement ma filleule, 2 fois par année en gros.
et comme je ne veux pas d'enfants, M. Speedy non plus, je ne suis pas du tout à l'aise avec eux.
au moins, je ne leur parle pas comme s'ils étaient bêtes!
gouzi gouzi agueuh, très peu pour moi.
mais elle risque de le prendre très mal, que je lui dise qu'au final il faudra qu'elle trouve quelqu'un d'autre pour sa fille.
déjà que son parrain est inexistant…
j'ai trop envie de te répondre même si c'est un message déjà ancien dans la blogosphère, une des soeurs de mon mari nous a demandé la chance et l'opportunité de devenir marraine de notre 2ème et m^me si j'avais en tête une de mes meilleures amies, ja'i dit oui pour l'harmonie de la "belle"famille et bien cette marraine volontaire depuis 12 ans n'a aucun intérêt pour son filleul qui est pourtant un super petit gars qui était bien en attente, les cadeaux elle en fait mais jamais un mot un tél une once d'intérêt pour sa scolarité ou autre et moi brave et stoique je l'invite pour les anniversaires de mon petit loup... que c'est difficile mais je crois aussi que ce serait mieux de stopper une relation parrain ou marraine filleul(e) qui apporte plus de blessures que d'amour. Alicia
RépondreSupprimerPlum,
RépondreSupprimerC'est vrai que vu mon absence totale de conviction religieuse, "marraine", pour moi, c'est tout sauf "église et éducation religieuse", ce que j'ai pris soin de préciser. Quant à accueillir les enfants d'une autre en cas de décès des parents, j'ai fait cette promesse à une amie, une seule. Je ne pourrai pas la faire une autre fois.
"Heureusement", légalement parlant, marraine n'a plus aucune valeur.
Speedy80,
Tu ne sais peut-être pas lui parler, là, tout de suite, mais ça va venir : un enfant grandit et là, il appréciera d'autant plus d'avoir une marraine qui n'est pas juste une "replique" de sa propre mère mais différente, avec d'autres intérêts, d'autres centres de préoccupation.
Allez, persévère !
Alicia,
Merci pour tes lignes : finalement, on peut aussi se faire "bousculer" en tant que parents. Et ce qui est dommage, c'est que dès qu'une relation n'est pas satisfaisante, quel que soit le "côté", c'est l'enfant qui "trinque".