mardi 27 novembre 2007

Le moteur

Côté boulot, j'ai deux "moteurs" puissants qui me font avancer malgré les fréquents changements d'horaire et le "jonglage" avec la garde des enfants, les réunions à rallonge, les procédures plus ou moins pertinentes : le sentiment d'être utile - bien qu'il soit difficile à décrire - et le plaisir de bosser avec des gens que je pense être intelligents.

Lorsque j'ai tout à coup le sentiment qu'on me prend pour une débile - désolée pour la vulgarité -, un troisième moteur se met en marche chez moi : je consulte les offres d'emploi... Je n'exclus pas d'être une conne mais je suis une conne qui sait qu'il existe d'autres employeurs !

Et vous, quels sont les "moteurs" qui vous font rester et lesquels vous font prendre la décision de changer de job ?

A bientôt si vous le voulez bien,

13 commentaires:

  1. Cool, un sujet comme je les aime! (Au passage, tu m'excuseras de ne pas avoir beaucoup commenté ces derniers temps, pourtant je te lis régulièrement.)

    Je suis dans le même cas que toi concernant l'irrégularité des horaires, en revanche je n'ai pas besoin d'organiser la garde de mes bambins, puisque je n'en ai pas! ;)

    Je n'ai pas encore fini ma formation, mais pour ce qui est des "+", je pense premièrement à la passion pour le domaine dans lequel je bosse. Ensuite vient l'énorme autonomie que l'on nous offre (je ne verrai mon chef que très rarement si tout se passe bien), malgré les responsabilités que représentent mon job. Son côté solitaire me plaît également, peut-être me pèsera-t-il dans quelques années... Et pour terminer, je considère que je travaille dans "le plus beau bureau du monde", des vues imprenables qui évoluent au fil du temps!

    Pour ce qui serait des "-", et bien... j'en vois assez peu. Pour l'instant! ;) Ma crédulité tombera peut-être un jour, mais je ne suis pas pressé! Peut-être les horaires irréguliers ne me conviendront-ils pas? Je ne sais pas... Toujours est-il que je ne m'intéresse pas aux autres offres d'emploi! :)

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  2. hello Mary,
    ton billet m'attriste car je crois savoir ce qui t'a fait enclencher ce 3ème moteur et cela me fâche aussi.
    Je te regretterai trop si tu pars, j'ai une proposition Mary si tu retournais vers ton chef et que tu lui dises que ce que tu ressens et que tu as vraiment l'impression que tu n'es pas reconnue et appréciée à ta juste valeur? et que là son refuste démobilises complètement et que tu as envie de tout faire valdinguer et d'aller voir ailleurs si on te traite autrement?
    Franchement si tu tiens encore à ce job je ferai ce pas, d'aller juste lui dire avec tes mots que tu te sens traitée comme une conne quand tu demandes quelque chose de légitime, réfléchi et positif pour l'institution et qu'on te dit non ...
    bon courage et à demain belle amie
    Alicia

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  3. Moi j'ai change souvent de job, et ma motivation principale, c'est juste que j'aime le changement : nouvelles têtes, nouveau bureau, nouvelle ville avec de nouvelles habitudes à prendre, des magasins sympas à découvrir, des raccourcis inattendus pour aller bosser... C'est grave docteur? ;-p

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  4. Mon principale moteur est d'être confortablement payé pour deux jours de travail par semaine...

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  5. Avoir en enfant et faire en sorte qu'elle ne manque de rien et pour ça mon boulot est indispensable... sinon, le fait de travailler dans un endroit superbe avec des gens sympas et dans la culture...

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  6. Pour qu'un employeur n'ait aucun mal à me garder, il faut que l'ambiance dans la boîte soit excellente, que les gens soient gentils et possèdent un minimum d'humour. C'est l'unique impératif.
    Le salaire confortable arrive juste après. Parce que je bosse avant tout pour payer mon loyer et remplir mon frigo, et que mes intérêts s'éclatent dans bien d'autres domaines que le boulot...

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  7. moi je veux changer depuis deux ans. pour plusieurs raison:
    - ambiance pourrie
    - aucune considération pour mon travail
    - je représente un numéro et non une personne
    - je demande une cafétéria sans fumée depuis 5 ans sans résultat
    - marre de manger dans la fumée tous les midis
    - le boulot évolue dans un sens que je n'aime pas du tout
    - la formation continue c'est pour rire on n'y apprend pas grand chose et on ne peut la justifier par un papier

    voilà ma situation actuelle depuis plus de 5 ans. j'essaie de me dire que c'est alimentaire, que j'ai le temps d'aller sur le net régulièrement comme je veux. que j'en profite justement pour des projets persos, ou des aides à des musiciens romands. mais je n'en peux plus. je suis sous anti-dépresseurs depuis avril, je vois un psychiatre une fois par semaine aussi. ça m'a bien calmé mais c'est pas encore ça. j'ai BESOIN d'un changement qui malheureusement ne veut pas venir. du coup je doute sérieusement sur mon métier actuel, et pense à faire totalement autre chose. mais il faut trouver quoi!

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  8. Je vais peut-être finir par me faire lourd, mais ...
    "Côté boulot, j'ai deux "moteurs" puissants qui me font avancer malgré les fréquents changements d'horaire et le "jonglage" avec la garde des enfants, les réunions à rallonge, les procédures plus ou moins pertinentes : le sentiment d'être utile - bien qu'il soit difficile à décrire - et le plaisir de bosser avec des gens que je pense être intelligents."
    Position A)dulte. Objectivement, tout bien pesé, malgré les gardes d'enfant, les jonglages ... je m'en sors, dis-tu.
    Puis vient "Lorsque j'ai tout à coup le sentiment qu'on me prend pour une débile - désolée pour la vulgarité -, un troisième moteur se met en marche chez moi : je consulte les offres d'emploi"
    Cette situation est typique du danger de contamination de l'A)dulte par le ressenti (l'E)nfant).
    Je n'affirme rien, mais il me parait qu'on en est pas loin.
    Changer de job: retrouveras tu
    - la possibilité de jongler avec les horaires pour concilier vie de famille et boulot, y compris avec les réunions à rallonge (voir le préambule de http://lestribulationsdemadamepoppins.blogspot.com/2007/10/ca-fait-enfin-sens.html)
    - le plaisir de bosser avec des gens que je pense être intelligents.

    Je dirige un service médical depuis 32 ans dans une structure que MON activité tient à bout de bras.
    Malgré ça, selon les dirigeants innombrables depuis 10 ans, "les cons se permettent tout et c'est comme ça qu'on les reconnaît". L'établissement est dans un état déplorable, et ceci est uniquement dû aux décisions désastreuses qui ont été prises.
    J'ai pensé quitter cet établissement: j'ai signé un contrat dans un autre ... patatras, l'actionnaire majoritaire était un escroc: il est en prison.
    J'étais prêt à partir car nous avons vécu un moment sous la botte d'un psychopathe ancien militaire, se comportant comme un nazi. il a été viré.
    32 ans après je suis toujours là.
    Une différence entre nous MP: je dirige mon service, même si les conditions sont médiocres. Je prends mes décisions sans que qui que ce soit ne vienne me les briser menu.
    Et puis, et enfin, faire le deuil des amis avec lesquels on prend le petit déjeuner, ceux dont on connaît épouse/x, enfant(s). vais je retrouver des liens de même ordre.
    Dure ta position.
    Juste pour sourire un peu ... pourquoi ne pas essayer d'écrire une procédure de changement/conservation de job ?

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  9. bon, suis un peu à la bourre, mais je suis aussi entrain de surfer sur jobup.ch ou monster.ch

    En résumé, au boulot je m'emmm... comme un rat mort, mais j'ai des horaires TRES arrangeants. Avec les gosses ça aide.

    Alors pour l'instant, je prends mon mal en patience et je surf à donf.

    Bises à tous.

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  10. Arathilion, en fait, j'aurais dû être plus "honnête" : mes horaires, en principe, sont fixés et connus et ne sont pas, par principe, "fluctuants" comme ceux liés à ta profession ! C'est juste que les séances importantes, elles n'ont évidemment jamais lieu durant mes heures / jours de boulot et je dois sans cesse planifier des "extras".

    J'espère en tout cas que tu vas garder encore très longtemps ce plaisir à rouler, il se lit tellement bien sur ton blog !

    Alicia, je me suis calmée : no souci, je ne suis pas encore partie.... c'est juste que parfois, j'aimerais avoir le sentiment que les engagements et l'investissement, il va dans les deux sens : ma demande n'a pas été refusée mais elle a été acceptée en des termes qui sont inacceptables pour moi. A voir si je peux négocier autre chose...

    So, grave ? A vrai dire, je n'ai jamais compris comment quelqu'un pouvait rester 20 ans à faire exactement la même chose, sur la même chaise, dans le même bureau...

    Didier Goux, deux jours par semaine, c'est bien.... ça me tenterait, tiens, mais avec le même salaire que pour quatre ! Comment ça, je rêve ?

    Carole, évidemment, à défaut de gagner au loto, faut bien bosser ! J'espère que tu y trouves du plaisir également !

    STV, l'humour, ça, c'est tellement nécessaire ! Mais de toute évidence, j'en ai manqué mardi....

    Speedy80, il y a encore quelques années, il me semblait impossible qu'un job puisse rendre malade; depuis lors, j'ai vu des situations vraiment difficiles et j'ai compris que oui, malheureusement, un emploi peut rendre malade... Je te souhaite de trouver très bientôt un emploi qui réponde à tes attentes et tes besoins.

    Franklin, lourd, toi ? Franchement, non mais tu sais, j'ai envie de dire "et alors, qu'est-ce que ça peut faire si l'Enfant contamine l'Adulte ?" C'est dans ces moments-là que j'ai parfois trouvé l'énergie pour changer une situation, sans que cela ne m'amène à des décisions irréfléchies pour autant.

    Je ne sais pas ce que c'est de diriger un service, au contraire de toi et parfois, je me dis que j'aimerais bien pouvoir m'y frotter (au service, hein, pas à toi ;-)

    La procédure pour garder un job ? Tiens, ça serait un truc à proposer mais faudrait d'abord un groupe de travail, une commission d'experts et trois rapports d'audits....

    Sylphide, s'emmerder au boulot, franchement, je crois que c'est l'une des pires choses et j'espère que tes recherches vont bientôt être couronnées de succès !

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  11. @ MP
    "et alors, qu'est-ce que ça peut faire si l'Enfant contamine l'Adulte ?"
    Je ne suis pas dérangé par ça, mais il faut BIEN le faire en toute connaissance de cause. Certains vivent tout au long de leur vie de cette manière. Les prises de décision ne sont pas toujours les bonnes.

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  12. Je ne peux pas répondre à ta question: 25 ans dans la même école…

    Tu vois quoi!

    Pour le reste, fais comme tu le sens, mais réfléchis encore cinq minutes avant de prendre de grandes décisions.

    Souvent ça passe…

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  13. Tout faire valdinguer, on en a tous rêvé au moins une fois mais la raison reprend le dessus.
    Pour moi un bon job c'est : bonne ambiance avec les gens avec qui on bosse directement (son service), une activité intéressante et un bon salaire.
    Si un des 3 n'est pas là, le tabouret sur lequel on est assis tombe !
    Mais il y a l'impalpable également : la reconnaissance, la politique, les passe-droits... Et là, ça peu frustrer ou être générateur de désillusions.
    Mais n'oublions pas que nous ne sommes là que pour peu de temps. Alors Carpe diem comme disait l'autre.
    tchoutchou

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