Surtout durant les dix-huit ans que j'ai passés sous le toit familial, par la suite également mais dans une mesure moindre, mes parents ont mis différentes "choses" dans mon "Rucksack".
Il y a eu tout d'abord leur amour, dont je pense qu'il a été inconditionnel, la capacité à poser sur les petits et grands événements de la vie un regard positif, le plaisir d'apprendre, l'envie d'aller à la rencontre des autres, le bilinguisme en tant qu'élément d'ouverture à d'autres cultures et d'autres us et coutumes, l'importance de la parole donnée, le courage de ses opinions ou encore le respect, qui ne se doit pas en raison d'une position sociale mais qui se mérite en raison d'une droiture de l'âme notamment.
Il y a eu aussi la difficulté à verbaliser mes émotions qui n'ont pas leur place dans une réflexion structurée et raisonnable, l'obligation de me débrouiller en comptant avant tout sur moi-même, le fait de solliciter de l'aide étant une forme de faiblesse qui entraîne l'obligation d'être reconnaissante, la conviction que l'art restera toujours hors de ma portée "dans la famille, on n'est pas des artistes", le message que lorsque je tombe de mon vélo, je ne dois pas pleurer mais me remettre tout de suite en selle.
Si j'ai beaucoup "travaillé" pour me défaire de certains de ces "héritages", y parvenant petit à petit, avec plus ou moins de facilité, il me reste malgré tout un poids mort dans mes bagages, dont je ne parviens pas à me débarrasser : on peut boxer mais il faut rester dans sa catégorie et il est des cours dans lesquelles je ne pourrai jamais jouer de façon crédible.
Sur mon bureau, le formulaire d'inscription à une formation dont le programme a fait battre plus fort mon coeur : j'ai envie d'acquérir ce savoir. Je remplis peu ou prou les conditions d'admission, pourtant strictes et pourrais donc renvoyer cette paperasse le coeur léger. Ce que je n'ai pas encore fait parce que je me torture avec des considérations aussi inutiles que paralysantes : "je vais avoir l'air bête, je n'ai pas assez d'expérience, les autres seront tellement plus intelligents que moi" et j'en passe.
Je n'ai jamais visé le prix d'excellence, étant parfois aussi flemmarde qu'une couleuvre au soleil et je crois que je recherche avant tout la considération d'autrui, celle de mes pairs singulièrement. Et à bien y réfléchir, je parviens à la conclusion que dans mon "Rucksack", il y a un manque, pas un poids mort : un manque de considération pour moi-même, que celle des autres ne pourra pas combler.
Et vous, dans votre "Rucksack", quelles sont les choses dont vous voudriez vous défaire pour voyager "plus léger" ?
A bientôt si vous le voulez bien,
Il y a eu tout d'abord leur amour, dont je pense qu'il a été inconditionnel, la capacité à poser sur les petits et grands événements de la vie un regard positif, le plaisir d'apprendre, l'envie d'aller à la rencontre des autres, le bilinguisme en tant qu'élément d'ouverture à d'autres cultures et d'autres us et coutumes, l'importance de la parole donnée, le courage de ses opinions ou encore le respect, qui ne se doit pas en raison d'une position sociale mais qui se mérite en raison d'une droiture de l'âme notamment.
Il y a eu aussi la difficulté à verbaliser mes émotions qui n'ont pas leur place dans une réflexion structurée et raisonnable, l'obligation de me débrouiller en comptant avant tout sur moi-même, le fait de solliciter de l'aide étant une forme de faiblesse qui entraîne l'obligation d'être reconnaissante, la conviction que l'art restera toujours hors de ma portée "dans la famille, on n'est pas des artistes", le message que lorsque je tombe de mon vélo, je ne dois pas pleurer mais me remettre tout de suite en selle.
Si j'ai beaucoup "travaillé" pour me défaire de certains de ces "héritages", y parvenant petit à petit, avec plus ou moins de facilité, il me reste malgré tout un poids mort dans mes bagages, dont je ne parviens pas à me débarrasser : on peut boxer mais il faut rester dans sa catégorie et il est des cours dans lesquelles je ne pourrai jamais jouer de façon crédible.
Sur mon bureau, le formulaire d'inscription à une formation dont le programme a fait battre plus fort mon coeur : j'ai envie d'acquérir ce savoir. Je remplis peu ou prou les conditions d'admission, pourtant strictes et pourrais donc renvoyer cette paperasse le coeur léger. Ce que je n'ai pas encore fait parce que je me torture avec des considérations aussi inutiles que paralysantes : "je vais avoir l'air bête, je n'ai pas assez d'expérience, les autres seront tellement plus intelligents que moi" et j'en passe.
Je n'ai jamais visé le prix d'excellence, étant parfois aussi flemmarde qu'une couleuvre au soleil et je crois que je recherche avant tout la considération d'autrui, celle de mes pairs singulièrement. Et à bien y réfléchir, je parviens à la conclusion que dans mon "Rucksack", il y a un manque, pas un poids mort : un manque de considération pour moi-même, que celle des autres ne pourra pas combler.
Et vous, dans votre "Rucksack", quelles sont les choses dont vous voudriez vous défaire pour voyager "plus léger" ?
A bientôt si vous le voulez bien,
Suis trop vieille pour ton blog Mme Poppins! Depuis lulure me pose plus ce genre de question!
RépondreSupprimerAllons allons! il a bon dos le Rucksack, les parents ne sont pas tout-puissants!
"Tu veux ou tu veux pas
Tu veux c'est bien
Si tu veux pas tant pis..." ;-)
J'aimerais me défaire de cette atroce timidité qui m'empoisonne la vie parce qu'elle vire parfois à la sauvagerie... (mais j'y travaille, ouh lala que j'y travaille !)
RépondreSupprimerMais je ne crois que je la doive à mes parents. A mon avis, c'était bien avant, je suis carrément livrée avec, et mes parents ont même tenté beaucoup pour me "désauvagiser" ! (sans grands résultats...)
Je crois aussi que, quand adulte nous prenons conscience de ce qui nous freine, hérité ou non, alors il n'est pas trop tard pour tenter de dépasser cela.
Tu vas l'envoyer, ce formulaire, hein, allez allez hop !!!
Il est clair que j'ai aussi mon "Rucksack" perso venant de ma sacro-sainte éducation, bien que j'ai l'impression d'avoir posé beaucoup, beaucoup depuis qq années.
RépondreSupprimerPar contre, je trouve que le Rucksack que la société nous rappelle sans cesse n'est pas facile à poser du tout. En tant que femme, on nous répète insidieusement que nous sommes bonnes pour les travaux ménagers, pour exprimer ce que nous ressentons, pour allaiter nos enfants, etc. etc.
Je trouve vraiment difficile d'entendre et de voir parmi les médias, publicité, discours tout fait et autre inconscients collectifs que la femme est bête, simple, belle, charmante, souriante...que le rucksach s'alourdit.
Enfin, je me dit que tant que j'en suis consciente, je devrais m'en défaire... illusion ou espoir ?
Bises à toutes F
@ Sylphide : "En tant que femme, on nous répète insidieusement que nous sommes bonnes pour les travaux ménagers, pour exprimer ce que nous ressentons, pour allaiter nos enfants, etc. etc."
RépondreSupprimerIl suffit d'envoyer "on" et ses zélateurs se fait foutre !
ça doit bien faire un siècle que des femmes revendiquent pour l'égalité des droits, nous entamons le 21ème siècle! C'est à vous mesdames de vous voir autrement, et assumer votre indépendance.
Ceci dit bien peu de femmes assument leur indépendance, et nombre de "suffragettes" de vingt ans deviennent des mères de familles "respectables" perpétuant les modèles abjects des siècles précédents...
... Noël arrive, qui va avoir le pistolet, le jeu vidéo, et qui la dinette ou la poupée barbie ? Qui va répéter à l'envie que les garçons ne pleurent pas ? qui va offrir des kits de maquillages aux petites filles ?
etc., etc. ...
illusion ou espoir ? il suffit de choisir ! :D
Bon je voudrais pas balancer mais il paraît que celle qui ont brûlé leurs soutien-gorge dans les années 70 ont été les premières a acheter les wonderbra des années 80.
RépondreSupprimerBon c'est mesquin je sais mais c'est tellement tentant d'illustrer "grivoisement" la remarque de lévri :
" nombre de "suffragettes" de vingt ans deviennent des mères de familles "respectables" perpétuant les modèles abjects des siècles précédents..."
Dans ce sens je vous conseille "du coté des petites filles" d'Elena Gianini Belotti bouquin plus tout jeune mais culte pour moi. Une version réactualisé prenant en compte l'homoparentalité ou plus généralement les 40 dernières années serait bien sympa.
(petite parenthèse sur ma vie à moi).
Dans mon entourage je vois énormément de femme ne voulant pas d'enfant, totalement incapable d'assumer les taches ménagères comme je le fais (ma mère est très active et mes deux grandes soeur ne m'aurait jamais laissé devenir un macho de base, non pas par militantisme de principe mais parce que : "pourquoi il essuierait pas la vaisselle lui ?". Oui j'ai été martyrisé par mes soeurs dès mon plus jeune âge.
Bon passons, blague à part, j'ai un peu l'impression que la répartition des taches ménagères évolue non ? j'ai un peu l'impression aussi que peu de jeune femme d'aujourd'hui accepterait la place de leur grand mère. De là a savoir si elles reproduiront le modèle parentale instinctivement ?????
Re parenthèse : après recherche il semble que du coté des petites filles date de 1992 ce qui est bien plus récent que ce que je pensais. dsl
Dans le genre billet décousue je me pose là en ce moment !
Bonne journée à tous et à toutes bien sûr.
Bises
Nouwanda
J'enlèverais bien le non respect de soi, c'est lourd à porter, ça ralentit le pas...
RépondreSupprimer"Par contre, je trouve que le Rucksack que la société nous rappelle sans cesse n'est pas facile à poser du tout. En tant que femme, on nous répète insidieusement que nous sommes bonnes pour les travaux ménagers, pour exprimer ce que nous ressentons, pour allaiter nos enfants, etc. etc. "
RépondreSupprimerSylphide, c'est vraiment insidieux alors, parce que s'il vous plaît, ça fait un moment qu'on a dépassé tout ça.
Sans vouloir être dur, je pense que c'est vous qui vous l'imposez, ce Rucksack.
Il faudrait arrêter avec ce genre de messages, j'aurais presque tendance à dire d'un autre âge, et vous prendre en mains si vous ressentez encore des choses comme ça
À notre époque, il me semble bien que ce n'est plus possible d'écrire ça.
Non?
Enfin, je dis ça, vous faites ce que vous voulez, bien évidemment.
Parce que j'ai un peu de la peine (je m'excuse) avec ce genre de reproches "insidieusement" fait aux hommes qui "bossent" à mort pour ne plus entendre ça.
Et toi Madame Poppins, tu l'as envoyé finalement, ce papier?
@ François Cuneo
RépondreSupprimerLoin de moi l'idée d'accuser les hommes...(c'est intéressant que vous vous êtes senti visé)
Je me permet quand-même de rappeler que les salaires des femmes sont encore en dessous de celui des hommes, que l'assurance maternité n'a passé qu'en 2006 au niveau fédéral, que dans toutes les statistiques, les femmes assurent le 2/3 des tâches ménagères, que la femme est systématiquement victimisé dans des affaires comme les viols collectifs ou autre faits divers sexuels, etc. etc. J'en ai encore plein dans ma besace (car je ne parle même pas de se faire siffler chaque fois que l'on passe vers un chantier immobilier).
Je pense sérieusement que votre vision des choses est masculine et que soyez-en sûr j'aimerais aussi penser comme vous.
Bien à vous
ohlalala, je sens que je vais faire un hors sujet si je parle de moi ..;))
RépondreSupprimerAussi pour eviter de parler de mon nombril qui fut et est encore en contact avec mon Rusksack, je tiens a te dire que l'estime de soi, elle est la, parfois cachee au fond de soi, mais elle est bien la, il suffit d'une etincelle pour la catalyser. J'espere que ce formulaire sera l'etincelle.
Ensuite, tu nous raconteras ce que tu vaux ... a tes yeux !
De mon Rucksack je voudrais deposer cette loudeur qui pese pour prendre une decision fatale, cette hesitation a s'engager dans un emploi fixe .... Accepterai-je de rester au meme endroit des annees durant ? accepterai-je de me defaire de ce vieux reve de s'installer sur l'autre continent?
J'suis pas bien avec mon Rucksack mal equilibre, y'a une sangle usee qui a du lacher ....
des bises
Lunap
Plutôt que le manque de considération de soi, si qui bloque souvent c'est la sur-considération des autres. C'est pas que vous vous trouvez petite : vous trouvez juste les autres plus grands que vous. Et elle est là, l'erreur. Nous sommes tous des êtres humains, faibles, appeurés, angoissés, inquiets. Certains le cachent mieux... mais quand vous aurez compris que "les autres" ne valent pas mieux que vous (et c'est la vérité vraie), ça allègera votre sac. Vous verrez.
RépondreSupprimereuh, j'avais oublié de dire que le "Rucksack", je l'avais abandonné je ne sais plus où ni quand, lui substituant une petite musette, contenant uniquement des effets "très personnels" ... Quelle drôle d'idée de se balader avec des sacs à dos pleins de briques inutiles :D
RépondreSupprimer@ Sylphide : la majorité vous dira que "la femme objet" c'est de l'histoire ancienne ... mais effectivement, vu le nombre de publicités pour "améliorer" son look (produits de beauté, parfums, produits mode), on serait en droit de se poser des questions ... s'il n'y avait pas preneur, il n'y aurait pas de publicité. Les femmes continueraient elles à se barbouiller de peintures pour séduire les pauvres mâles pourvoyeurs de la sécurité du foyer ?
@ nouwanda : "Dans mon entourage je vois énormément de femme ne voulant pas d'enfant"
Je trouve ça quand même préférable à celles qui en "font", et les abandonnent ou les négligent !
@ François : "Parce que j'ai un peu de la peine (je m'excuse) avec ce genre de reproches "insidieusement" fait aux hommes qui "bossent" à mort pour ne plus entendre ça."
Bof, faudrait pas faire trop d'angélisme quand même ! les hommes ne sont pas (tous) parfaits, y'a quand même une tapée de beaufs avérés sur notre belle planète ! ... et subconsciemment certains "spécimens évolués" mériteraient l'analyse !
sinon pas de problème, "on" ne se sent pas visé, et y'a pas à bosser, il suffit juste d'accorder l'existence, donc le droit à la différence etc, sans idée de supériorité intrinsèque. Et ça c'est bien de le faire pour tous les rapports humains. :)
@ Sylphide : pour les viols, peut-être qu'un homme (un vrai hein) ne serait pas comptabilisé dans les stats, vu que ce serait avouer une perte de "virilité" ??? (il y a eu, et il y a encore des cas ou c'est honteux pour une femme "d'avouer" un viol) ... donc les stats ...
Question sifflets, c'est peut être grossier, mais je ne sais pas si c'est le pire, et comme je disais précédemment, une tapée de femmes font tout pour aguicher ... et être sifflées.
@ stv : bah les autres sont les autres, il y aura toujours des plus ceci ou cela supposés ou réels, mais ça n'a aucune importance, la seule manière de se mesurer, c'est vis à vis de soi même, je pense.
Comment, il est pas encore parti ce dossier ?
RépondreSupprimerSi c'est comme ça, je te prive de Grey's Anatomy ET de Dr House jusqu'à ce que tu me présente l'accusé de réception ! (Et en plus, comme ça, tu auras un petit stock après ;-))
Mesdames, Messieurs, je trahis un secret qui me vaudra la mort par strangulation lente, mais il faut savoir que Madame mon épouse n'a jamais connu d'échec, et ceci du permis vélo au brevet d'avocat. On en conclu aisément qu'elle va sans aucun doute briller dans cette assemblée de Chers Confrères et que son problème se situe plutôt dans la charge de ne point briser ce sans-faute ... Pour illustrer mes propos, moi qui ai connu l'échec plus souvent qu'à mon tour, je ne crains aucun défi ;-)
Bon, chers lecteurs, mon épouse à des devoirs, veuillez donc excuser la probable interruption momentanée des billets sur ce blog (eh oui, c'est moi qui m'occupe du "Rucksack " maintenant !
@ Mister
RépondreSupprimer@ Mme Poppins
Patients, nous serons
Réjouis de retrouver Poppins, nous serons (aussi)
D'autres blogs nous lirons
Fâchés, nous ne serons pas
Joyeux Noël !!!
Depuis hier soir 23h30, j'ai lu ce billet qui m’a immédiatement interpellé et pas un instant pour y "collaborer".
RépondreSupprimerEnfin un peu de calme. L'autre côté de la porte, le déchaînement d'agressions biologiques, voulant à toute force emporter un vie a enfin reculé.
Voilà un type d'événement qui me hante depuis tant d'années: une équipe super autour de moi, dont chacun des membres est assez proche pour me dire (et c’est rassurant, nous collaborons): dis donc capitaine, on ne pourrait pas .... et toutes ces questions (les bonnes) qu'il faut poser, auxquelles il faut répondre; sans commettre d'erreur, sinon "L'Autre" va gagner la partie.
J'ai beau être expérimenté, très entraîné, comme tous les membres de l'équipe (je me plais à penser que nous sommes à l'image de sportifs de haut niveau), il n'y aura sans doute jamais dans cette vie professionnelle d'absence de doute, de peur de ne pas être à la hauteur. C’est très lourd.
Madame J. qui m’accompagne depuis 15 ans m’a déjà fait décortiquer ça. Il y a un aspect sans doute émotionnel que je ne parviens pas à gérer.
@ MP
"Il y a eu aussi la difficulté à verbaliser mes émotions qui n'ont pas leur place dans une réflexion structurée et raisonnable”
Je ne comprends pas. Le départ de toute pensée, choix, orientation est dans l’émotion. Donc pour ce qui me concerne, sans aucun doute, la gestion de/des émotion(s) fait partie de la réflexion structurée et raisonnable. J’irai même jusqu’à dire que je n’envisage pas de réflexion sous tendue par une émotion
...”l'obligation de me débrouiller en comptant avant tout sur moi-même” = la pensée magique de l’enfant. A un moment ou un autre chacun d’entre nous est dans cette croyance et en accompagnement, nous ne sommes pas prêts à lâcher ça
...“le fait de solliciter de l'aide étant une forme de faiblesse qui entraîne l'obligation d'être reconnaissante” F-O-U-T-A-I-S-E. C’est peut-être judéo chrétien, mais on vit très bien sans
...la conviction que l'art restera toujours hors de ma portée "dans la famille, on n'est pas des artistes", as tu essayé ? A part mon père, formidable pianiste, dans ma famille on n’est pas non plus des artistes. Il n’empêche que
j’ai gagné une ou deux fois un concours de photo
Je suis monté sur scène plusieurs fois comme comédien
Je suis fou de musique, ai travaillé dans une radio pour diffuser cet amour, participé à une émission sur France-Musiques, ai été responsable de la rédaction d’un journal qui ne parlait que de musique,
Depuis 10 ans , je vais régulièrement chez un luthier pour construire des instruments (beaux en plus)
...” le message que lorsque je tombe de mon vélo, je ne dois pas pleurer mais me remettre tout de suite en selle." alors celui-ci c’est un nocif. Si les parents savaient:
on a mal de la chute
On a du mal à se remettre en selle
On a du mal à ne pas montrer qu’on a mal
On ne reçoit aucun réconfort sinon le sacro-saint “tu n’avais qu’à faire attention.
NUL
Bonne soirée.
A levri à propos de mon entourage qui ne veut pas d'enfant.
RépondreSupprimerCe n'est que mon entourage mais c'est un fait, que se soit bien ou pas n'est pas ce qui m'intéresse c'était juste pour dire que, mon entourage, s'est sérieusement détaché du "modèle" mère de famille respectable.
Bon maintenant il est clair que lorsque l'on regarde les Stats de partage des taches ménagères ou les différence de revenus, il y encore quelques traces de ces derniers siècles.
Nouwanda
Ps : bon y'a aussi dans mon entourage des trucs de ouf. Il y a une semaine, connaissance a fait référence à l'homme allant chasser le repas pour m'expliquer que son copain était pressé de finir ses études comme tout mec alors qu'elle se voyait bien faire 5 ans de thèse. J'ai trouvé la référence à l'homme chasseur un tantinet exagéré.
Quelques minutes de prise de recul...
...
...
...
...
Oui bon en clair j'avance des anecdotes, un élément puis son contraire. Il n'y a rien de scientifique dans mon propos. Quelle tristesse je ne fais que projeter mon monde. Snif. Je ne suis qu'un animal.
Descartes sauve moi. Où sont les statistiques qui me sortiront du mythe. (oui bon y'a plus rigoureux que Descartes mais bon)
Re prise de recul : serais-je uniquement entouré de femmes libérées ?
Non ça se saurait.
Y a t'il rejet de la maternité pour échapper à un modèle ou est-ce un choix "réel". Mon entourage masculin rejetant la paternité est en général moins virulent que le féminin ???
Hum sinon le lien avec le billet du jour déjà ? Ah oui le poids du "rucksack"
Sugus, en te lisant, j'ai réalisé que je m'étais exprimée "comme un pied" : bien sûr que les parents ne sont pas tout puissants et dans ce Rucksack, il y a encore plein d'autres gens qui y ont déposé des choses, conduisant parfois à des "mélanges" étonnants ! Dis, t'es vraiment si vieille que ça ? ;-)
RépondreSupprimerJe rêve, la timidité et ta profession font-elles bon ménage ? Si j'en crois ce que je lis sur ton blog, elle peut aussi disparaître, cette timidité. La prochaine fois qu'elle te tombe dessus, imagine-toi que tu es devant une classe qui fait des exercices de "style"...
Sylphide, je ressens par moments la même chose que toi : le choix de la famille, c'est avant tout la femme qui le porte et elle doit juste "assumer". Concilier enfants et boulot, c'est (très souvent) la femme qui le fait, nettement moins souvent l'homme. Je sais que les hommes sont capables de changer des couches et de s'occuper divinement bien de leurs enfants mais force est de constater que les jours accordés par le droit suisse pour garde d'enfants malades sont généralement pris... par les femmes.
Levri, Noël arrive et la poupée, c'est pour... Mini qui, si je suis bien informée, semble posséder tous les attributs nécessaires à un positionnement masculin !
Nouwanda, je parie qu'en vous lisant, Mister a eu un élan de sympathie pour vous, lui qui a aussi été "tyrannisé" par ses soeurs, qui ne voyaient pas pourquoi elles en auraient plus fait dans la maison que lui !
Schizozote, et ça plombe le moral, ça noircit les pensées... Mets-les par écrit, elles prendront moins de place !
François, avons-nous réellement dépassé tout ça ? Qui doit encore se pavaner en "mini-jupe et chemisier transparent à côté de la dernière Fiat ou de la dernière Audi au salon de l'auto pour faire vendre, à des mecs ? Les femmes ! Sous le regard lubrique d'hommes qui se poussent du coude en disant "beaux par-chocs !" En outre, même sans connaître Sylphide, je crois pouvoir affirmer qu'elle est bien consciente qu'il existe différentes catégories d'hommes, ceux à qui cela ne pose aucun problème que leur femme gagne davantage qu'eux mais aussi ceux qui redonnent BB à leur épouse en disant "tiens, il a fait caca" ! Le propre d'un coup de gueule, c'est aussi de brosser un tableau un peu grossier.
Lunap, emploi fixe implique-t-il forcément "des années à la même place ?" Et le fait de ne pas bouger signifie-t-il forcément "ennui" ? Je pense qu'il y a des gens qui ont fait toute leur carrière dans la même entreprise mais qui, en interne, ont changé quatre fois de postes et deux fois de job. En outre, la "stabilité" peut avoir des avantages, non, notamment pour les enfants.
STV, en plein dans le mille : je mets certaines personnes, à raison ou à tort, sur une sorte de piédestal inatteignable, grave erreur j'en conviens. Merci pour cet éclairage qui m'a fait bien réfléchir.
Levri, une recette pour transformer le Rucksack trop lourd en petite musette ?
Mister, j'envisage bien pire que la strangulation, si, si, c'est possible, je t'assure ! Et je suis fort aise que tu ne craignes pas les défis : c'en est un de vivre avec moi ! Mais par pitié, pas de suppression de Dr. House !
Franklin, bien sûr que la réflexion est déclenchée par une émotion. Tiens, d'ailleurs, l'autre jour, je disais que le métier d'avocat a ceci de fascinant qu'il donne à une personne la "mission" de traduire en mots les émotions d'autrui, même celles d'un criminel, l'acte criminel étant aussi la résultante d'une émotion, même si répréhensible légalement parlant. Toutefois, ce que j'ai longtemps reçu comme message, c'est (en gros) "maintenant, faut réfléchir, calmement et ne pas laisser trop de place à ces émotions, faut trouver des solutions logiques, rationnelles, pas pleurer". Alors que parfois, juste commencer par pleurer, mon dieu, qu'est-ce que ça fait du bien ! Quant à m'essayer à l'art, je me suis parfois laissée dire que les rares lettres que j'écris sont un régal pour son destinataire ! L'écriture est bien une forme d'art, non ? Et je ne perds pas espoir de trouver un jour le temps de prendre des leçons de piano, ce dont je rêve depuis fort longtemps.
Allez, je file, j'ai des formulaires à remplir !
Merci beaucoup pour vos contributions, elles m'ont été très précieuses et elles ont contribué, je crois, à faire avancer le schmilblick !
Moi aussi j'ai un projet qui "dort" sur mon bureau depuis 2 ans, dormir étant un euphémisme pour signifier les doutes qui m'assaillent quant à mes compétences à me lancer dans une formation de deux cycles de 3 ans.
RépondreSupprimerEt si on allait manger ensemble pour se booster dans nos envies ???
Madame Poppins:
RépondreSupprimerSuis vieille. La preuve? le Rucksack et ses mélanges détonnants je m'en fous! Privilège du grand âge tu vois ;-)
que dire.... ????
RépondreSupprimerje suis en train de lire "l'intelligence du coeur"... et j'attaque aprés par "si je m'écoutais je m'entendrais"... "je t'en veux je t'aime ou comment reparer la relation à ses parents..." t'en veux d'autres???
merci pour ce billet plein d'espoir :)
bises