A midi, je suis allée manger avec deux femmes que j'apprécie beaucoup, notamment pour leur finesse, leur recul, leur empathie, leur sagesse, leur savoir-être et leur culture.
Ces repas, une fois toutes les cinq ou six semaines, sont l'occasion d'échanger aussi bien sur des questions générales, d'ordre politiques ou sociales, que très personnelles, selon l'humeur, le lieu et le menu du jour.
Au-delà des qualités indéniables que je leur prête, il en est une autre que je goûte chez ces deux femmes : elles sont capables de se transformer lors de chaque rencontre durant quelques minutes en de véritables commères ! Nous échangeons alors potins, "mondains" et professionnels, spéculons et critiquons, devenant parfaitement partiales et subjectives, parfois même carrément de mauvaise foi ! Au diable le regard bienveillant, non jugeant et objectif que nos professions nous imposent, en nous sommeille (aussi) une "concierge" par moments !
Qu'il est bon, de temps en temps, d'avoir une langue de vipère !
Et parmi vous, qui assume son penchant occasionnel pour le commérage ?
A bientôt si vous le voulez bien,
Ces repas, une fois toutes les cinq ou six semaines, sont l'occasion d'échanger aussi bien sur des questions générales, d'ordre politiques ou sociales, que très personnelles, selon l'humeur, le lieu et le menu du jour.
Au-delà des qualités indéniables que je leur prête, il en est une autre que je goûte chez ces deux femmes : elles sont capables de se transformer lors de chaque rencontre durant quelques minutes en de véritables commères ! Nous échangeons alors potins, "mondains" et professionnels, spéculons et critiquons, devenant parfaitement partiales et subjectives, parfois même carrément de mauvaise foi ! Au diable le regard bienveillant, non jugeant et objectif que nos professions nous imposent, en nous sommeille (aussi) une "concierge" par moments !
Qu'il est bon, de temps en temps, d'avoir une langue de vipère !
Et parmi vous, qui assume son penchant occasionnel pour le commérage ?
A bientôt si vous le voulez bien,
A moi je suis en ce moment dans un environnement très langue de vipère. Assez pénible je dois dire.
RépondreSupprimerMaintenant j'adore être de mauvaise foi et ainsi catharciser ma haine ordinaire envers tous les hommes qui ont les abdominaux mieux fait que les miens (bon on a bien dit pas objectif hein) mais bon c'est naturel non ?
bonne nuit
Nouwanda
Je me réfrène au maximum... parce qu'en fait je n'aime pas trop ça.
RépondreSupprimerNous en avons une, au boulot, de véritable concierge, et même si les repas avec elle me font beaucoup rire, ça me glace le sang de penser que c'est probablement "mon tour" aussi quand je ne suis pas là...
Donc j'écoute, je ris... mais j'évite de participer.
Le pire, c'est qu'elle connait tellement de potins, elle en tire de telles conclusions, que parfois ses commérages virent à la gaffe limite diplomatique, et là, je me marre encore plus !
Voilà quelque chose qui est presque hors ma compréhension !
RépondreSupprimerCertaines personnes ont les crocs à venin si acérés qu'elles ont toujours des informations négatives de première bourre leur permettant de critiquer les personnes "connues" aussi bien que leurs relations. Ces spécialistes seront capables de citer une liste de "défauts" impressionnante pour chaque individu cité au détour d'une conversation.
... Réunissez deux ou trois adeptes de ce trait d'esprit ... et évidemment c'est la surenchère assurée ! :D
Curieusement, en présence de l'objet de leur vindicte assassine ces mêmes harpies redeviennent d'une civilité parfaite.
Je dois être trop frustre pour apprécier. Il y a les gens que j'aime bien, et ceux qui ne m'intéressent pas. Ceux que j'aime bien je me tape de leurs défauts supposés (éventuellement je les trouve intéressants et les considère comme des traits de caractère), pour les autres je m'en contre-tape et ne les trouve pas plus intéressants que leurs possesseurs.
Simpliste, n'est ce pas ?
J'hallucine : vous ne critiquez donc jamais votre direction ? vous ne faites jamais remarquer à votre collègue préférée que le représentant Dutruc avait tellement mauvaise haleine lors de la dernière réunion, que le buffet de fin d'année, franchement, il était un peu chiche, que les cravates du nouveau, elles sont trop moches ??????
RépondreSupprimerMon dieu, j'ai des lecteurs parfaits !!!!!
Bah le patron, c'est moi, je peux être critique sans être médisant! :D
RépondreSupprimerIl n'est pas question de perfection, on va dire qu'il s'agit juste de centres d'intérêt différents ? ;)
Le sujet m'intéressait, parce que justement j'ai eu l'occasion de revoir ma mère à plusieurs reprises ces derniers temps, et qu'elle a cette manie. Je la laisse parler, mais ça rentre par une oreille pour ressortir immédiatement par l'autre. Est ce quelque chose de plus particulièrement féminin, ou est ce que je ne fréquente pas les gens qu'il faut ?
Elle ment publiquement.
RépondreSupprimerElle est agressive à un point tel que plus personne ne veut lui adresser la parole.
Elle ne respecte pas les plus anciens salariés proches de la retraite: elle les vire.
De notoriété publique, dans le petit monde de l'établissement où je travaille, elle est génétiquement une conne: on a trouvé des cristaux de connerie dans ses urines.
Ceci est la description objective (sauf le dernier point) de l'adjudant-chef qui nous sert de directrice.
Je ne langue-de-vipère pas, mais...
Vous imaginez aisément combien et comment la machine à dénigrer fonctionne.
Beaumarchais fait dire à Bazile: La calomnie, Monsieur ? Vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens prêts d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreurs, pas de conte absurde, qu’on ne fasse adopter aux oisifs d’une grande ville, en s’y prenant bien : et nous avons ici des gens d’une adresse ! ... D’abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l’orage, pianissimo murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano vous le glisse en l’oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando de bouche en bouche il va le diable ; puis tout à coup, on ne sais comment, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’œil ; elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au Ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription. Qui diable y résisterait ?
Face à la médiocrité, voire à l'indigence intellectuelle que reste -t- il d'autre ?
Levri, et en plus, t'as jamais de clients qui ont des cravates très moches, des fournisseurs qui sentent mauvais et que des clients qui n'ont pas l'étrange habitude de vouloir cacher leur calvitie par des cheveux longs sur le côté qu'ils peignent par dessus ?
RépondreSupprimerMais je suis d'accord : le commérage comme "art de vivre", très peu pour moi aussi !
@ Maame Poppins : oui j'ai parfois de drôles de clients, par exemple un qui s'affuble de vieux pulls, en général à l'envers, un autre qui se teignait les cheveux, il voulait paraître blond ... mais je n'y fait pas vraiment attention, mmm le blond je lui ai demandé en fait, il m'a répondu que oui, et ça n'a rien changé. Pour les cravates très moches, à partir d'une certaine "mochitude" j'aime plutôt ça ! :D
RépondreSupprimerPour ceux ou celles qui sentent mauvais (en général after shave ou eau de toilette qui pue) je me mets sous le vent, si vraiment c'est offensif, j'aurai tendance à le dire assez directement. Si c'est une senteur "naturelle" excessive de la part d'un client, je serais moins direct, ne sachant pas s'il y a une cause médicale à ces effluves.
Si je suis beaucoup plus direct en vrai que sur le net, c'est rarement avec l'intention de blesser. Au niveau de mes relations privées, si quelqu'un vient chez moi et qu'il (elle) pue, je lui proposerait simplement l'usage de ma douche. ;)
En résumé, tout ça je m'en tape, donc je ne prend pas plaisir à en parler ou à broder dessus.
... par contre parfois je peux prendre du plaisir à écouter des histoires concernant mes proches (et à en rajouter une couche) mais ce ne sont que des "exploits" les rendant attrayants, pas un flot de fiel...
Les clients ou fournisseurs qui ne me plaisent pas, ce n'est pas pour des causes extérieures, mais pour des traits de caractère. Pas de problème, je ne m'en occupe pas, donc je n'ai aucune motivation pour les critiquer dès qu'ils ont le dos tourné.
"des clients qui n'ont pas l'étrange habitude de vouloir cacher leur calvitie par des cheveux longs sur le côté qu'ils peignent par dessus ? "
heu ... qu'est ce que ça pourrait me faire ?
De plus la mode, c'est plutôt de se raser le crâne dans ce cas, non ?
Madame Poppins, tu sais que s'il y en a UN qui n'est pas langue de vipère, c'est bien moi!
RépondreSupprimer:-)))
J'assume pleinement : pas plus tard qu'hier, j'ai comparé une de mes stagiaires à un "boule de naphtaline", et mon boss, n'en parlons même pas !! D'énooormes fous rires avec mes collègues, ça !!!
RépondreSupprimerAh, que la vie serait sinistre s'il fallait toujours ne dire que du bien des gens !!! Moi j'assume, je suis langue de vipère à mes heures, et j'aime ça. C'est très amusant de relever les traits cocasses et petits défauts rigolos autour de soi. Il faut juste savoir s'arrêter à la médisance sans déraper dans la calomnie, et éviter de blesser. C'est tout un art...
RépondreSupprimerMoi j'adore faire la langue de vipère quand c'est justifié! Je n'aime pas qu'on dise du mal de personnes qui ne le méritent pas mais alors surtout au boulot, yen a franchement, ils méritent toutes les méchancetés du monde tellement ils sont hypocrites, méchants, traitent les gens comme de la m... et j'en passe! ça fait du bien de se défouler sur des enfoirés quand même!
RépondreSupprimermais sinon en général, je ne suis pas trop vipère! Ce que j'ai dit plus haut concerne 2-3 personnes qui préfèrent écraser les autres pour avancer, je n'ai aucune compassion pour ce genre d'humains...
eh bien je pars justement 2 jours avec une de meilleures amies, bains thermaux - bon souper - petite nuit d'hôtel et surtout beaucoup de tchatche mais pas commérages ni de méchancetés on a pas besoin de cela pour s'éclater. A bientôt on doit toujours se fixer un diner Alicia
RépondreSupprimerSuis langue de vipère, mais dans ma tête la plupart du temps... parce que pas bavard à ce sujet... ben oui, suis pas une femme...
RépondreSupprimerJe crois que c'est un penchant typiquement féminin, on se dit que d'autres doivent en faire autant à notre égard, alors pourquoi s'en priver à l'occasion?
RépondreSupprimerC'est rarement bien méchant, et ça fait bien rire dans tous les cas!
Oufff, tous mes lecteurs ne sont pas parfaits.... ;-) Mais je note : une personne qui "gosip" dans sa tête, c'est un homme, une personne qui verbalise ces cancans, c'est une femme, merci cher Arpenteur ;-)
RépondreSupprimerJolie photo, Carrieb !
Il faut, sans blesser les autres, pouvoir rire des autres et de soi-même, donc s'attendre à ce que les autres fassent de même.
RépondreSupprimerAccent Grave
Bonjour... Je viens de découvrir votre blog et j'ai adoré ce petit article sur les langues de vipère... Car moi aussi, j'avoue, avec les copines, on adore ça !!!!!!!!!!!! Qu'estc e que c'est bon de temps en temps de se lacher et de parler des autres ouvertement sans se méfier du qu'en dira t-on ? Et puis ces critiques, on a raison de les faire non ????? Bonne contiuation et à bientôt
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