Il y a ceux qui rougissent, il y a ceux qui bégaient, il y a ceux qui parlent trop doucement, il y a ceux qui utilisent en boucle une expression particulière, il y a ceux qui ont les mains qui tremblent.
Moi, je fais partie de ceux que le stress fait, avant de devoir prendre la parole, transpirer - ne vous étonnez donc pas de me trouver en habits amples dans un tel cas - et de ceux qui ont la bouche sèche à l'idée de s'adresser à une assemblée, surtout lorsqu'elle est composée de plein de gens que j'admire beaucoup, tant pour leur savoir-être que leur savoir-faire.
En résumé, je transpire et comme je transpire, j'ai soif et comme j'ai soif, je bois beaucoup d'eau et comme je bois beaucoup d'eau, j'ai besoin d'aller aux toilettes...
Aujourd'hui, comme tous les jeudis depuis le mois de février, je suis allée "à l'école"; je savais que je devrais faire un exposé de 15 minutes quelque part entre 14h00 et 17h30, au bon vouloir du prof, pour présenter oralement le document d'une dizaine de pages remis une semaine avant au responsable du cours. Moralité, entre 14h00 et 16h00, j'ai beaucoup transpiré, rien écouté du cours, bu un litre d'eau dans le but de lutter contre le sentiment de bouche sèche et je suis allée au petit coin.. six fois !
Qu'est-ce que ça m'agace lorsque je constate, après ma troisième "visite", qu'il n'y a plus de papier !
Et vous, avant de prendre la parole publiquement, vous êtes comment ?
A bientôt si vous le voulez bien,
Et alors cet exposé ?
RépondreSupprimerTu ne nous en dis rien du tout !!!
;-))) je suis encore en train de chercher comment faire pour mettre le texte sur mon blog (ben ouais, j'ai 0,0002% de lecteurs que cela pourrait intéresser, le port du casque, les obligations de l'employeur et de l'employé sous l'angle du droit public et les conséquences en LAA en cas de non port du casque...) : je n'arrive pas, peut-être parce que le document comporte une mise en page (pour une table des matières automatique) et des notes de bas de page (je n'arrive pas à faire comme toi...).
RépondreSupprimerLa présentation orale, ma foi, s'est assez bien passée même si j'ai un peu bafouillée mais c'est ensuite que cela s'est un peu gâté : alors que tous les autres élèves ont pu aller s'asseoir tranquillement à leur place après leur intervention, je suis tombée sur la seule prof (chaque cours est donné par un autre prof) qui a fait une critique de mon document, m'imposant pour ce faire de rester debout devant la classe pendant qu'elle causait.... Et j'ai un peu mal vécu non pas le fond de ses remarques, largement justifiées, mais la forme....
Voilà, tu sais tout !
Merci pour ce billet et je vois que tu t'en es bien tirée, malgré le suspens du moment de passage à la casserole. Félicitation ! (ça c'est fait.)
RépondreSupprimerQuant à moi, j'adore parler en public (c'est un peu mon métier) et donc pas vraiment de stress si ce n'est un mélange d'appréhension et de réjouissance qui disparait dans les 10 premières secondes de mon exposé. BIZ
Publiquement ? c'est à dire ? devant quelques milliers d'inconnus ou devant quelques dizaines de clients/collègues etc ?
RépondreSupprimerEn général pas de problème, si je prends la parole c'est que j'ai quelque chose à dire. Devant de nombreux inconnus, les premières minutes je carbure à fond pour essayer de "sentir" la foule ... je sors mes antennes quoi ;)
J'évacue en premier lieu le détail: s'il y a une sono, le son de ma voix me surprend toujours. J'ai beau m'y préparer, le savoir, je sais qu'après un "bonjour", je percevrai toujours une réaction étonnée, de m'entendre parler aussi fort.
RépondreSupprimerJ'ai fait des présentations au cours de congrès, pris la parole au cours des réunions d'une association que j'ai co-présidé, présenté des musiciens avant un concert, fait des émissions de radio.
Je ne m'étais jamais posé la question sous l'angle présenté par le billet d'MP, mais je crois que les réactions sont différentes selon le contexte.
Je n'ai jamais eu d'émotions particulières ni de réactions corporelles spécifiques. je fais une réserve à propos des congrès médicaux: avant et pendant, rien. Mais quelle surprise de percevoir l'hostilité de certains membres de l'assemblée dès la fin de mes propos. Ma chère et tendre qui m'avait accompagné, ce qui était une première pour elle, m'avait dit avoir entendu le bruit des culasses de fusil se refermer dès la fin de mon exposé. Mes réactions ont été celles communément rencontrées dans ce genre de situation. cf le billet d'MP.
A l'inverse, et c'était peut-être erroné, mais je percevais plutôt de la bienveillance dans d'autres circonstances, même à la radio, même lors des directs.
Ceci dit, j'en suis encore à m'interroger sur ce qui génère de telles émotions, avec réactions corporelles (adrénaline => pipi) quand on s'expose en public, voire dans l'intimité.
En fait, en principe, je suis comme Sylphide, j'adore enseigner et j'ai toujours beaucoup de plaisir à donner des cours, d'une durée généralement de trois heures.
RépondreSupprimerSauf que là, j'étais devant mes pairs et des profs et des juges, avec un enjeu : réussir et la rédaction et la présentation, dans le but de pouvoir me présenter à l'examen de septembre. Donc, l'enjeu était différent : lorsque j'enseigne, j'ai envie de faire passer un bout de mon savoir, de transmettre mes connaissances pour aider les gens qui suivent mon cours; là, j'étais devant avec un objectif totalement différent et c'est l'objectif différent qui a déclenché toutes ces réactions de stress, que je ne vis pas lorsque j'enseigne, peu importe qu'il y ait 1 ou 100 personnes, même si je dois donner le cours en allemand ou en anglais (jamais dû le faire en espagnol).
Bref, j'appréhende la seconde présentation...
PS: heureusement, pas besoin de micro, j'aime pas ça et ne l'utilise que si la taille de l'assemblée est vraiment trop grande.
je comprends mieux ta réaction. C'est vrai que de se retrouver devant ses pairs est une autre affaire et lorsqu'il y a un enjeu comme un exa... c'est aussi la cata pour moi.
RépondreSupprimerJ'ai aussi eu ce genre d'exposé à faire dans ma dernière formation et je dois avouer que j'ai aussi pas mal stressé. Qu'est-ce que j'aimerais oublier ce mot "stress"... qui me ronge les entrailles...
A+
J'ai plutôt l'habitude, mais j'ai tjs le trac; dans ces cas-là, il me faut bouger, marcher, idéalement, je peindrais bien un mur ou deux, je passerais bien l'aspirateur, bref, je dois m'activer. Dur dans des conditions où en général, on nous attend concentrée.
RépondreSupprimerDes bises, Miss Poppins !
J"apprécie plutôt m'adresser à un public dans la mesure où c'est dans la sphère privée dès qu'il y a un enjeu professionnel ça m'amuse beaucoup moins, mais s'il faut s'y coller...
RépondreSupprimerBleck
Je n'aime pas m'exprimer en public, je suis plutôt du genre timide... Alors si je peux éviter, c'est pas plus mal
RépondreSupprimerAvant de prendre la parole ? Je suis... en nage ! Je sens la sueur couler sous mes vêtements amples, ça me mouille les cheveux, ce qui les plaque instantanément sur mon crâne, je me sens alors tellement moche et mal à l'aise que je rougis, j'ai de plus en plus chaud, et je transpire d'autant plus.
RépondreSupprimerJ'évite ces situations autant que possible, et si je ne peux pas, je prends des petites pilules bien chimiques :-( qui ont l'avantage de limiter les dégâts :-)
Allez plus qu'une soutenance fin juin, et on n'en parlera plus !
Mémère, je te comprends : je ne peux pas enseigner assise, je suis obligée de marcher, de déambuler, de m'approcher des participants, de retourner au tableau. Après trois heures de cours, c'est équivalent à un bon footing !
RépondreSupprimerNatpointg, c'est amusant : à lire ton blog, j'aurais juré que tu étais à l'aise en public.
Bleck, même s'il faut s'y coller, de toute évidence, cela ne provoque pas de souci particulier et c'est tant mieux.
Dominique, courage, courage : la soutenance, franchement, c'est la pointe de l'iceberg, je suppose (jamais rédigé de thèse) et ça serait trop bête de craindre cet obstacle après avoir surmonté la solitude d'une thèse ! Le sujet est-il secret ou non ?