mercredi 28 janvier 2009

Ordnung muss sein!

Sur la porte d'entrée de l'immeuble dans lequel je travaille, j'ai lu l'autre jour une note rédigée par le concierge. Elle a peu ou prou la teneur suivante : "si vous voyez des gens rôder sans raison autour de l'immeuble, appelez la police au no 117".

Franchement, avez-vous déjà vu une consigne plus ridicule ?

"Tenez, Monsieur, je vous vois marcher devant l'immeuble : avez-vous une raison ? Ah, oui, ok, vous venez repérer à partir de quand les employés de la banque quittent le bureau ? Bon, dans ce cas, je n'appelle pas la police parce que la consigne, c'est de la contacter uniquement si vous n'avez pas de raison d'être là et vous, vous avez de toute évidence une raison" !

Ainsi, j'aurais été bien plus avancée si le concierge avait également indiqué les signes distinctifs du rôdeur "sans raison" !

Remarquez, je dois être une mauvaise citoyenne : j'ignore également l'affiche collée sur l'ascenseur m'indiquant que "monter les escaliers est bon pour la santé" : je bosse au cinquième, moi !

Et vous, avez-vous déjà dû contacter la police ?

A bientôt si vous le voulez bien,

11 commentaires:

  1. Malheureusement oui ça m'est déjà arrivé pour signaler un accident de la circulation...

    Eh oui, dans la panique je ne savais plus quelle numéro d'urgence composer et j'ai fait à tout hasard le 117...la police!

    Le 144 aurait certes été plus judicieux mais finalement ça n'aurait rien changé car quand on appelle une ambulance, la police l'accompagne automatiquement...

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  2. Jamais. La dernière fois que j'aurais pu, c'est quand j'ai surpris un gars dans la cave de notre immeuble. Après un petit dialogue où le personnage semblait de moins en moins à sa place, je l'ai raccompagné dehors. En retournant au sous-sol, j'ai alors aperçu une pince plantée dans une serrure, qui était auparavant cachée derrière lui.

    Il essayait donc de forcer la porte d'une cave. Moi, pauvre couillon trop honnête, je n'ai même pas pensé un instant qu'il puisse s'agir d'une voleur!

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  3. Victime dans l'ordre de :
    - Un squat de cave (risque majeur d'incendie dont j'aurais été déclarée responsable)
    - Un vol de voiture
    - Un maniaque qui m'a suivie en voiture (pas de parano, une vraie situation critique)
    - Un cambriolage

    Les forces de l'ordre sont mes amies ! J'ai toujours apprécié leur aide. Pour le squat, l'un d'eux avaient même été serrurier avant d'être policier et m'avait remis en état ma porte de cave ! Trop gentil !

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  4. Sissi, comme je te comprends : dans ma vie, soumise à quelques situations très stressantes, il m'est arrivé de ne plus me souvenir du numéro de téléphone de ma meilleure amie. J'ai composé au hasard des numéros qui ressemblaient pour finalement.. contacter les renseignements. L'ère du portable et ses numéros enregistrés a simplifié cela !

    Monsieur Canard, je suis surtout soulagée de lire que le gars n'ait pas essayé d'utiliser la pince pour te la balancer sur le crâne !

    Didou, qu'on se comprenne bien : les rares fois où j'ai été confrontée à la police, celle-ci s'est montrée très urbaine à mon égard mais j'ai souvenir, stagiaire, d'avoir eu d'autres récits de la part de clients.... Quant au maniaque, t'as changé de tête, de voiture ou de région ?

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  5. J'ai travaillé à l'info-trafic... Donc j'avais un contact pluri-quotidien avec une bonne partie des polices cantonales.

    Sinon, jamais appelé la police en urgence... Je touche du bois !

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  6. Mirou, mince, t'as donc eu connaissance en temps réel des bouchons au tunnel du Baregg et des ralentissements sur l'échangeur de Crissier ? Dingue !

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  7. Ben moi, c'est la police qui m'appelle en urgence, en général.

    Et ça a d'ailleurs quelques fois foutu une trouille bleue à Mme Poppins. Maintenant elle s'y est fait, quand le téléphone sonne et que c'est l'appointé Durant qui s'annonce (avec ce ton martial qui n'appartient qu'à un représentant des forces de l'ordre), elle dit simplement "c'est pour toi".

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  8. Ben moi, ce genre d'appels à la délation, ça me fout de l'urticaire.

    Qu'on s'entende bien : Les rares contacts que j'ai eu avec la police, ça s'est très bien passé (essentiellement parce que je n'ose pas broncher quand je me prendre une prune de 120CHF, suissitude oblige).

    Mais de là à faire rappliquer les CRS au moindre SDF qui se réchauffe près de la bouche d'aération de l'immeuble... ça me tend.

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  9. @ Mister: Je t'ai découvert: tu es ministre !!

    Stances à un cambrioleur

    Prince des monte-en-l'air et de la cambriole,
    Toi qui eus le bon goût de choisir ma maison
    Cependant que je colportais mes gaudrioles,
    En ton honneur j'ai composé cette chanson.

    Sache que j'apprécie à sa valeur le geste
    Qui te fit bien fermer la porte en repartant,
    De peur que des rôdeurs n'emportassent le reste
    Des voleurs comme il faut c'est rare de ce temps.

    Tu ne m'as dérobé que le strict nécessaire,
    Délaissant dédaigneux l'exécrable portrait
    Que l'on m'avait offert à mon anniversaire,
    Quel bon critique d'art mon salaud tu ferais !

    Autre signe indiquant toute absence de tare,
    Respectueux du brave travailleur, tu n'as
    Pas cru décent de me priver de ma guitare,
    Solidarité sainte de l'artisanat.

    Pour toutes ces raisons vois-tu, je te pardonne
    Sans arrière pensée après mûr examen
    Ce que tu m'as volé, mon vieux, je te le donne,
    Ça pouvait pas tomber en de meilleures mains.

    D'ailleurs moi qui te parle, avec mes chansonnettes,
    Si je n'avais pas dû rencontrer le succès,
    J'aurais, tout comme toi, pu virer malhonnête,
    Je serais devenu ton complice, qui sait ?

    En vendant ton butin, prends garde au marchandage,
    Ne vas pas tout lâcher en solde aux receleurs,
    Tiens leur la dragée haute en évoquant l'adage
    Qui dit que ces gens-là sont pis que les voleurs.

    Fort de ce que je n'ai pas sonné les gendarmes,
    Ne te crois pas du tout tenu de revenir,
    Ta moindre récidive abolirait le charme,
    Laisse-moi je t'en pris sur un bon souvenir.

    Monte-en-l'air mon ami, que mon bien te profite,
    Que Mercure te préserve de la prison,
    Et pas trop de remords, d'ailleurs nous sommes quittes,
    Après tout ne te dois-je pas une chanson ?

    Post-Scriptum : si le vol est l'art que tu préfères,
    Ta seule vocation, ton unique talent,
    Prends donc pignon sur rue, mets-toi dans les affaires,
    Et tu auras les flics même comme chalands.

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  10. Je suis impardonnable de ne pas avoir cité l'auteur des stances: Brassens bien sûr.
    Tonton Georges, me pardonneras tu ? comme il y a maintenant 55 ans ?

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  11. Des voisins trop bruyants, à 4h du matin, auront un jour eu raison de ma patience et de ma tolérance proverbiale. Mais non, autrement, je suis assez loin de la police.

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