jeudi 1 août 2013

Les vacances, ça me fait suer !


Les vacances d'été, j'ai passé des semaines à les attendre, à en rêver, à me projeter : en juillet, super, je pourrai me reposer durant deux semaines, lire un polar jusqu'à point d'heure, picoler (presque) sans mauvaise conscience, plonger dans les eaux limpides (d'une piscine municipale), dormir longtemps, faire la sieste...

Lorsque, enfin, elle sont arrivées, ces vacances tant imaginées, j'ai réalisé que c'était en réalité un marché de dupe, en particulier parce que je me suis retrouvée seule à gérer les trois monstres (10, 8 et 3 ans) : séparée depuis le mois de mars de leur père, je ne pouvais pas
  • picoler puisque la gueule de bois, déjà douloureuse en soi, aurait été amplifiée par le bruit occasionné immanquablement par trois enfants sous un même toit,
  • dormir longtemps le matin parce que Junior, Mini et Tom Pouce se sont réveillés (presque) à la même heure que durant l'année scolaire, sans possibilité pour moi de pousser leur père du coude en grognant "c'est à ton tour !",  
  • faire la sieste après le repas de midi : à cette heure-là, ils sont, eux, plein d'entrain, à me regarder "alors, on fait quoi, maintenant ?", 
  • nager plusieurs longueurs dans la piscine : Tom Pouce requiert encore une surveillance constante, ce qui m'a imposé les conversations de pataugeoire, presque aussi édifiantes que celles des places de jeux...
  • me réjouir pleinement de ce temps avec mes trois lascars, l'aîné se languissant de ses copains après trois jours "y sont nuls, mes frères" (soupir de désespoir), 
  • afficher une mine victorieuse durant un parcours de mini-golf presque parfait : il m'a fallu tricher dans le comptage des points pour éviter que Mini ne se décompose en constatant que la victoire risquait de lui échapper ! 
Moralité, au bout d'une semaine loin de chez nous, je me suis surprise à suer à la seule idée que la reprise scolaire, c'était seulement dans un mois ! Remarquez, je sue encore davantage à l'idée de ne pas voir ces trois chères têtes "blondes" durant les deux prochaines semaines parce qu'ils partiront avec leur père. 

Vous avez dit "pas logique, la fille" ? Vous auriez raison mais que voulez-vous, être mère, c'est aussi être bourrée de contradictions ! Le plus difficile, parfois, c'est de les assumer !

Mais "franchement de chez franchement", vous rentrez réellement reposés de vos vacances avec vos petits enfants, vous ? 
A bientôt si vous le voulez bien, 

1 commentaire:

  1. Aaaah, je ris de te voir si belle en ce miroir ! Je dois avoir le même miroir que toi, car nos vacances de deux semaines de le Jura ont été si fatiguantes que nous nous sommes empressés de revenir un jour plus tôt à la maison pour se reposer.

    Je me réjouis de retrouver les collègues, demain, de quitter mon fils, aujourd'hui, pour deux semaines de camp... j'en passe et des meilleurs.

    Mais, en fait, il suffirait de revoir nos attentes à la baisse et tout irait bien ;-)

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