Les raisons de lire sont nombreuses : apprendre (la mécanique, le chinois ou la meilleure manière de ne pas rater sa mayonnaise), approfondir un sujet, susciter la réflexion, se forger une opinion. Parmi ces motivations, il peut y avoir également "se changer les idées", ce à quoi j'ajoute "sans se prendre la tête".
Il va ainsi d'une sorte de romans que j'affectionne beaucoup et que je qualifie de "légers" : je m'attache aux personnages, la fin est généralement prévisible (dès la vingt-septième page), plaisante malgré tout et le style un peu ironique, sans fioritures inutiles : "Notre-Dame de Paris", c'est très bien, surtout au bac, sa lecture ne laissant toutefois que peu de souvenirs réels; j'en veux pour preuve ce quizz qui démontrera, si besoin était, les limites de votre mémoire (et de la mienne).
Pour reprendre le fil, je classe ainsi dans la catégorie "très bon potentiel de divertissement" la bibliothèque des coeurs cabossés de Katarina Bivald, les yeux jaunes des crocodiles de Katherine Pancol ou encore le mec de la tombe d'à côté de Katarina Mazetti (le prénom est décidément "porteur", même chez Heinrich Böll bien que le thème y soit nettement moins frivole ou chez une autre Allemande qui apprécie le goût des pépins de pomme).
Que voulez-vous, moi, quand la critique m'annonce que selon Heidegger, "le Dasein a une double priorité, à la fois ontique (existentielle) et ontologique", je décroche avant même d'avoir commencé : à 45 ans, j'ai compris depuis longtemps que certaines choses me seront à tout jamais inaccessibles.
Et même si certains décrient ces romans "faciles" et froncent le nez à leur évocation, en trouver de véritablement réussis n'est pas chose aisée : "léger" ne veut pas dire "niais", encore moins "mal ficelé" ou "simpliste". J'en veux pour preuve que vous allez certainement devoir réfléchir plusieurs minutes avant de pouvoir m'en citer ne serait-ce qu'un seul.
Vous relevez le défi ?
Et même si certains décrient ces romans "faciles" et froncent le nez à leur évocation, en trouver de véritablement réussis n'est pas chose aisée : "léger" ne veut pas dire "niais", encore moins "mal ficelé" ou "simpliste". J'en veux pour preuve que vous allez certainement devoir réfléchir plusieurs minutes avant de pouvoir m'en citer ne serait-ce qu'un seul.
Vous relevez le défi ?
A bientôt si vous le voulez bien,
ISBN 9782207117750
ISBN 978-2-226-16998-3
ISBN 978-2847200799
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire