Pour ma part, lorsque je perds le fil, je commence toujours par deux choses, à savoir
a) la liste des dossiers que je dois traiter au cours des prochains jours,
b) la liste des courses pour la semaine.
L'ennui, c'est que 9 fois sur 10, ces quelques notes ne suffisent pas pour atteindre la fin de la séance...
Je fais alors ensuite semblant de suivre les échanges en conjuguant mon regard no 9 "je saisis toute l'importance de la discussion" avec mon hochement de tête no 4 "bien entendu, je suis (très) concernée".
Tenez, l'autre jour, je me suis demandée, pêle-mêle,
- pourquoi l'expression nous fait passer du "coq" à "l'âne" et non du "dauphin" au "concombre de mer"
- si l'onguent à l'eucalyptus que les détectives se mettent si souvent sous les narines lorsqu'ils assistent à une autopsie permet vraiment d'oublier l'odeur du cadavre en décomposition
- pourquoi on parle de "haute coiffeur" : existerait-il une "basse" coiffure ?
- si quelqu'un inventera, un jour, les lunettes auto-nettoyantes, le four du même type existant déjà
- pourquoi il a fallu que Anne-Catherine Lyon mette une pagaille pareille avec la LHEV : en quoi les HES du canton fonctionneront-elles mieux maintenant que les profs ne sont plus sur pied d'égalité
L'ennui, c'est qu'à rêvasser ainsi, j'en ai oublié de suivre les tribulations de mes collègues et me suis retrouvée "désignée volontaire" pour devenir membre de l'Assemblée des délégués de la Caisse de pensions (LPP) : ça m'apprendra à ne pas me concentrer suffisamment !
Bon, je file boire un double express bien corsé avant la prochaine séance, histoire de rester attentive...
A bientôt si vous le voulez bien,
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