mardi 18 avril 2017

Le "pas plat" pays qui est le mien

Je ne me lasse pas de le contempler, de laisser mon regard le parcourir, j'aime marcher le long de ses rives, nager dans ses eaux, plonger dans ses "entrailles". En toutes saisons, je le trouve beau, intéressant, varié, stimulant ou reposant selon l'état d'esprit du moment.

Le lac. Ou plutôt les deux lacs qui sont à proximité de chez moi. Le Léman et celui de mes racines, Neuchâtel.











En prenant cette dernière photo, dimanche, j'ai souri : le cliché pourrait être vu comme une publicité pour les rives de Montreux, le vent ne s'étant malheureusement pas montré assez constant pour étendre le drapeau. 

Remarquez, si la croix blanche avait flotté au vent, l'image aurait eu un petit côté patriotique qui m'interpelle : "aimer son pays", ça se dit quand on a le coeur à gauche ? N'est-ce pas un discours cher aux partis de droite ?

Remarquez, personne, ni à gauche ni à droite, n'a jamais tenu rigueur à Jacques Brel de chanter les beautés du plat pays qui est le sien : je vais donc "chanter" le "pas plat pays" qui est le mien. 

Je vais ainsi passer outre les clivages politiques et reconnaître que si je suis consciente de bien des faiblesses des institutions helvétiques, que si je déteste l'attitude de certain.e.s dans des dossiers aussi importants que l'aide sociale ou l'accueil des populations migrantes notamment, il y a aussi des tonnes de choses que j'apprécie dans "ma" Confédération.

Donc, oui, j'aime mon pays même si mes photos oublient beaucoup d'autres endroits magnifiques, les plus "montagnards" d'entre vous en attesteront.


Diriez-vous que vous êtes "patriotes" ?

A bientôt si vous le voulez bien,

4 commentaires:

  1. "Patriote" je sais pas, il y a un aspect martial dans ce mot que je n'aime pas trop.
    Par contre, je trouve dommage, voire très dommageable, qu'on ai laissé la droite, et surtout sa partie extrême, s'approprier la fierté nationale.
    Je suis de gauche et fier de mon pays. Je le trouve beau, efficace, sur. J'aime son système démocratique, sa culture du dialogue, du compromis, ses valeurs, et sa multiculturalité (et oui). Tout ça me manque très vite en voyage !

    RépondreSupprimer
  2. Un peu comme Mirou, je ne sais pas et le mot patriote… ça fait "qu'un sang impur abreuve vos sillons" (tiré de l'hymne "national" La Marseillaise. Moi, pas aimer.
    Sans coloration politique, j'aime la France pour sa diversité, de paysage, d'humains.
    Je la trouve inhumaine par bien des aspects, humains encore, n'ayant aucune considération pour les sans grades, quasi illettrés, pauvres, abandonnés, très souvent obèses.
    Mais le compromis règne.

    PS; c'est étonnant comme j'ai l'impression d'avoir déjà vu ces photos

    RépondreSupprimer
  3. Mirou, je suis d'accord avec toi : il est fâcheux de laisser la droite s'emparer de quoi que ce soit en fait ! Mais en voyage, c'est le Gruyère qui me manque !

    Ysengrain, je reconnais aussi à la France d'avoir un réel sens de la gastronomie : tu verras que les Rösti, c'est plus... rustique (mais franchement délicieux). Quant à ton étonnement, ma foi....

    RépondreSupprimer
  4. C'est fou…

    Un peu partout, Mirou passe avant moi dans les commentaires, et je n'ai pratiquement jamais rien à ajouter.

    J'aurais pu employer les mêmes mots que lui.

    Je ne suis pas fier d'être suisse (ça veut dire quoi?), mais fier de ce pays.

    En général donc…

    Parce que quand je vois ce que certaines banques soutiennent encore, ça me débecte.

    Mais représentent-elles la Suisse?

    RépondreSupprimer