dimanche 10 juin 2007

Blues ou fatalisme

Le dimanche soir, après avoir couché les enfants surexcités par les différentes activités de la journée, je clique en principe sur"publier le message", pour mettre "on line" le texte que vous lirez le lundi matin, généralement vers neuf heures ou vers seize heures si j'en crois mon outil stat'.

Mais ce soir, après avoir avalé des mètres cubes de poussière", inhalé tout autant de gaz d'échappement, après avoir pris un coup de soleil monstrueux sur le nez et sur le front, devant la corbeille archi-pleine de linge à repasser, après un coup d'oeil sur mon agenda (la semaine s'annonce plus que chargée), j'ai juste le cerveau en vrac et pas une seule idée un tant soit peu "intelligente" à distiller. Rien, même pas un super test à vous proposer...

J'appelle ça le blues du dimanche soir... Et vous, là, tout de suite, au moment où vous lisez ces lignes, vous vous sentez comment ?

Avez-vous aussi le blues du dimanche soir ou souffrez-vous davantage du fatalisme du lundi ?

12 commentaires:

  1. Bonsoir Mme Poppins,

    Je vous lis depuis peu et je me régale...
    Je souffre comme vous du blues du dimanche soir... et cela TOUS les dimanches... surtout en pensant à cette nvl semaine de feu qui ns attend et à ces nuits tjs aussi cahotiques que notre petit dernier ns fait passer.

    Un gros bisou à vous ;-)
    Et au plaisir de vous lire encore... encore... et encore...

    Agatha.

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  2. la, toute de suite ...
    pas de blues... ni de fatalisme demain.
    juste la fatigue d'un WE chargé et d'une semaine a venir pire encore.
    j'aime déménager, j'aime changer de lieu, pour rompre un routine devenue trop ... routinere ;-)
    ... oui j'aime ca, MAIS pourquoi oublie-je aussi rapidement cette fatigue ... ca éviterai de déménager aussi souvent ...

    arff a bientot, si je le peux!

    la grande brune au QE de fruit de mer ;-)

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  3. Chère MP,
    oh combien c'est rassurant pour nous (pour moi) de lire que tu n'as pas d'énergie et d'idées ce dimanche soir, car moi, je crois je n'ai jamais une idée le dimanche soir qui vaudrait la peine d'être publiée.
    Ma corbeille à repassage s'est déjà vidée cet après-midi devant le match de tennis (que "nous" avons perdu) et ainsi je peux peut-être te donner quelques sujets en réserve pour des dimanches soir de blues:
    « L'identification à une équipe / une personne sportive qui nous fait dire que « nous » avons gagné ou perdu »
    Pourquoi pas « la natation » ou « le triathlon », je suis spécialiste dans ces domaines et je t’assure que les hommes sont vraiment classe dans ces sports (et il y a moins de poussière qu’au moto-cross). Les femmes sont d’ailleurs aussi classe, ainsi Mister aurait aussi quelque chose à voir.
    « ISBN 978-2-264-04357-3 » j’ai adoré ce livre.
    Bonne semaine
    Sirène

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  4. Ben oui, mais quelle idée d'avoir des fringues à repasser (les miennes s'en passent très bien!), une semaine à organiser (les miennes, je les laisse en foutoir, elles se rangent toutes seules au jour le jour, quand les patrons sont là ;) ) ?? Le dimanche soir je fais un bisou rapidou à mon chat qui a organisé ses activités dominicales tout seul comme un grand, et hop, j'ai la tête toute dispo pour écrire ! Ce que je ne fais pas par grosse flemme bien entendu.

    Ouiiiiiih, ça y'est, j'ai l'bluuuues ! :)

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  5. Les femmes sont d’ailleurs aussi classe, ainsi Mister aurait aussi quelque chose à voir.

    Oh que c'est vrai sirène ! En qualité de non-sportif très-voyeur, j'ai trouvé la place idéale pour observer à loisir les triathlonniennes (on dit comme ça ?) : sécurité subaquatique. Tranquillement posé au fond de l'eau (avec mes bouteilles) au pied d'une bouée du parcours natation, je regarde passer les naïades qui jamais ne se noient. Beau spectacle s'il en est !

    Par contre, j'ai aussi découvert de cette manière certains "dessous" de ce sport. Moi qui croyait les sports "athlétiques" très "fair play" ... que de coups-bas lors des passages de bouées : coups de poing, coups de pieds, "bouchons" et j'en passe ... à quand un juge de ligne ne natation ?

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  6. Agatha, j'aimerais pouvoir te dire "viens, dépose Fiston un week-end et dors"... le manque de sommeil contribue très largement au blues, qu'il soit du dimanche ou de la semaine... Courage !

    A défaut de pouvoir t'offrir des heures de sommeil, j'espère pouvoir t'offrir de temps en temps des tranches de rires ici !

    Val, il est vrai que déménager, c'est super mais bonjour l'angoisse quand on est dans les cartons "ça, je garde ou je jette"... Mais le résultat, j'en suis sûre, en vaut la peine : un nouveau chez-soi, c'est quand même génial, non ?

    PS: tu ne peux pas avoir un QE de fruit de mer, t'es pas blonde !

    Sirène, Mister et moi avons pris les paris avant le match et j'avais affirmé que R.F perdrait. J'ai malheureusement eu raison. Mais pour le sujet, merci : je me demande si en fait, ça ne serait pas "on a gagné" mais "il a perdu"... le chauvinisme semble avoir des limites... A la pause de midi, je file voir ces cerfs-volants à la librairie...

    Schizozote : file écrire, je piaffe à l'idée de lire le prochain texte, je suis devenue accro en butinant sur ton blog...

    Mister, et dire que je me berçais dans l'illusion que ce qui t'importait, c'était la sécurité des participant-es ;-)

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  7. @ Sirène "Ma corbeille à repassage s'est déjà vidée cet après-midi devant le match de tennis (que "nous" avons perdu)"

    Evidemment, si tu repasses en jouant, m'étonne pas que nous ayons perdu!

    Oh la la, le blues du dimanche soir…

    Terrible!

    En particulier depuis que j'ai fait l'armée: l'idée de retourner à la caserne le dimanche à 21h était épouvantable.

    Depuis c'est resté.

    Mais que dire aussi du blues du lundi matin…

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  8. Moi je vous félicite.

    Le blues du dimanche soir, je l’ai pratiquement chaque semaine, ça doit être dans les gènes. (C’est étonnant comme il disparaît en période de vacances, y aurait-il un lien de cause à effet ?)

    Mais je vous félicite surtout pour arriver à nous « pondre » pratiquement chaque jour un billet. Moi qui m’essaye très difficilement à ce sport depuis un mois, je dois dire que vous me bluffez.

    Alors bon, un petit blues de temps en temps…

    Edgar

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  9. Edgar,

    Si mon mari ne fréquentait le blog, je vous aurais embrassé : merci pour les félicitations.

    Vous savez, dans la très petite liste de blog que je lis avec soin, aucun ne publie tous les jours et je trouve toujours les textes EXCELLENTS : j'en suis à me demander si je ne devrais pas faire pareil ;-)

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  10. Comme je suis actuellement, techniquement, mais pas moralement célibataire, je suis plus enclin aux moments de blues que d'habitude.

    J'ai trouvé une parade: je commence avec une partie d'un jeu informatique dénommé Warcraft III : je fais une line tower wars, partie qui se joue sur internet. C'est un jeu de stratégie et justement, pour cette carte, j'ai une stratégie simple et tellement efficace que je gagne presque tout le temps et me fais traiter de tricheur (il faut dire que je suis une vraie M pour les parties conventionnel).

    Puis, pour me réconforter, je bois une petite bière et le tour est jouer. Heureusement que dans moins de deux mois, je ne suis plus seul (ça coûte cher en bières et la cure de désintoxication est hors de prix).

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  11. MrTuTu, vous allez me manquer au retour de votre duclinée... Mais dites, la bière, ça vous donne pas besoin de... uriner... pendant la nuit ?

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  12. L'endurance madame Poppins, est quelque chose qui se travaille tous les jours. D'ailleurs, ma bière m'attend. J'ai le blues, le temps avance et il faut que je fasse ma valise (je vais bosser 3 jours à Düsseldorf).

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