"Mais comment tu fais pour suivre une formation en plus de ton job et tes enfants ?" La réponse est simple : je suis très bien organisée, je suis la championne du monde toutes catégories des listes, j'ai un congélateur et mes enfants adorent les pâtes sans sauce.
"T'as un secret, toi, pour rédiger des billets presque tous les jours de la semaine ?" La réponse est simple : je dors très peu, possède un bon fond de teint et ma beauté est principalement intérieure.
"J'aimerais bien avoir une aussi bonne mémoire que toi : c'est dingue le nombre de trucs dont tu te souviens par coeur, tu fais comment ?" La réponse est simple : j'associe toujours et même parfois malgré moi les petits et les grands événements de la vie à des lieux, des musiques, des odeurs, des lumières.
En revanche, il n'y a personne, je dis bien personne pour réaliser l'ampleur de ma solitude lorsque j'écris ces "magnifiques" billets grâce au temps dégagé par le congélateur, mon fond de teint et ma mémoire et que je dois leur trouver... un titre !
Ça, chère lectrice, vénéré lecteur, c'est un réel problème, une difficulté largement sous-estimée.
Ce titre, il doit être bref, il devrait être accrocheur, il doit être simple. Autant le dire : il représente la quête du St-Graal. Et il m'est déjà arrivé de repousser au lendemain la publication d'une notule faute d'avoir trouvé même une mauvaise idée en guise de titre, c'est dire !
Heureusement, ce soir, le titre était tout trouvé : MàJ.
Qui, contrairement à ce que j'ai très longtemps cru, ne signifie pas "majuscule" mais tout simplement "mise à jour".
Et j'aimerais en faire une très brève : suite à ce billet, j'ai appris que le livre de Brigitte Küthy Salvi sera disponible uniquement dès le 9 mars 2009. A la mi-mars, fort à parier que je partagerai avec vous mes impressions.
Et vous, quelle est votre prochaine lecture ?
A bientôt si vous le voulez bien,
Marrant... Je ne peux pas écrire un billet si je n'en ai pas le titre ! En général, le contenu me vient après le titre...
RépondreSupprimerProchain bouquin ? La Prophétie des Andes est toujours sous ma table de lit en train de prendre la poussière... pas encore pu dépasser le deuxième chapitre d'un truc qui s'annonce méga-chiant... Peut-être que j'aurais finalement une bonne surprise au troisième chapitre !
Didou, t'es sérieuse : t'as d'abord le titre avant d'avoir le contenu ? Si tel est le cas, c'est (pour moi) tout à fait incroyable.
RépondreSupprimerEuhhh, en passant : si le bouquin est chiant, pourquoi continuer ?
"... ma beauté est principalement intérieure" Ouh, la menteuse !!
RépondreSupprimerTitrer un écrit est affaire de mode de pensée. Un titre est une synthèse.
Je travaille journellement avec un homme, O., qui est la synthèse incarnée. quand il s'exprime sur un sujet, il le fait le plus souvent de 2 mots: l'article et le substantif. Quand je lui demande des précisions, il me les fournit et là je trouve tout ce qui est nécessaire. O. est un matheux hors pair, un joueur d'échec brillant.
A contrario, j'utilise la spirale de pensée: je mets bout à bout les éléments, repasse et repasse dessus et enfin parviens à une synthèse.
Donc, chère MP, je comprends que tu aies quelquefois des soucis pour trouver un titre. Ceci dit, il ya des moments, où l'intuition aide bien.
Ma prochaine lecture sera un gros pavé de physique quantique de Martin Green: un monde élégant qui explique la théorie des cordes qui tente de rapprocher les 2 conceptions de l'univers que sont la théorie de la relativité d'Einstein et la mécanique ondulatoire de De Broglie.
Je suis entrain de finir le "Livre des fantasmes" de Brett Kahr qui traite plus particulièrement de nos fantasmes sexuels. je suis tranquille, je sais que je suis un mec normal, comme les autres ;-)))
En début de mois, j'ai été très touché par un roman d'Herbjord Wassmo, grande écrivain norvégienne "Un verre de lait s'il vous plait". Assez superbe.
ahhh ! moi j'aime bien trouver des titres !! C'est la cerise sur le gateau !
RépondreSupprimerdes bises
Lunap
Ecrivant chaque jours des chroniques radio, je n'ai pas le souci du titre, ben oauis, y en a pas...par contre, je partage cette angoissante quête en ce qui concerne la chute...Avoir un propos construit, raconter une histoire, et pas avoir de chute, c'est l'horreur! Et il m'arrive régulièrement de passer largement plus de temps à trouver cette foutue chute qu'à écrire toute la chronique!
RépondreSupprimerIci, la chute sera simple: belle journée à vous!
Joëlle
Franklin, crois-tu que l'esprit de synthèse se travaille ? Professionnellement, je suis relativement habituée à devoir faire court et synthétique mais diantre, dans ma vie privée, qu'est-ce que ma pensée se déroule lentement...
RépondreSupprimerLunap, je pourrais donc te sous-traiter les titres ?
Joëlle, des chroniques radio ? Et c'est toi qui les lis ou pas ? L'univers de la radio est quand même très fascinant pour moi !
La prophétie des andes, hum si c'est le livre auquel je pense c'est un bon gros délire New Age (au sens théologique du terme, avec les vilains de l'Eglise refusant une vérité qui dérange et tout (non rien à voir avec Al Gore)). Je me rappelle avoir acheté ce truc il y a quelques années et être passé pour un mystique auprès du libraire alors que j'avais piocher un bouquin au pif.
RépondreSupprimerBon ça ce lit mais bon, voilà quoi.
A la prochaine,
Nouwanda
piocher er quelle horreur
RépondreSupprimerJe ne sais pas répondre à la question "crois-tu que l'esprit de synthèse se travaille ? "
RépondreSupprimerComme je ne sais pas, je vais répondre oui et non.
- Non, car d'expérience, il est des domaines où on et je n'y arrive pas. Certains comportements humains me laissent pantois d'incompréhension. je tire des fils, essayant de les nouer pour en faire une ...synthèse, peine perdue.
- Oui, car, sans trop y avoir réfléchi, la culture d'un sujet donne une vision globale et la synthèse arrive toute seule.
Au staff du mercredi après midi, nous consacrons souvent une quinzaine de minutes aux questions libres. Il arrive qu'une infirmière (nous avons aussi des hommes) m'interroge sur un sujet médical. La synthèse se fait vite, puisque dans la très grande majorité des cas, je "domine" le sujet..
Après tout, je crois qu'on peut s'approcher de l'esrit de synthèse en bossant le sujet.
Et puis, la synthèse dans la vie privée ... avec tous les affects, comment veux tu "objectiver" une conclusion ? Dur, dur.
Faux!! Le premier á supprimer le corset était Poiré, qui était homme. Nananèreuh !!!
RépondreSupprimerOui je les lis aussi!Travaillant dans une "petite" radio, l'avantage, c'est qu'en principe, tu fais tout, de l'idée prtemière à la diffusion finale!
RépondreSupprimerEt j'ai même les doigts sur la table de mixage. Quand je dis tout, c'est vraiment tout!
Joëlle
Pas étonnant que ce soit un homme qui enlève le corset ;-)
RépondreSupprimerJoëlle, donc, vu mon grand esprit de déduction, t'es pas à la RSR ;-)